22 Septembre 2023
... Ffffouuu ffffouuu... dis donc, il y a de la poussière là-dedans. Envoyez-moi l'équipe technique pour faire un peu de ménage. Pas de printemps ni d'été puisque ce blog était en pause mais plutôt d'automne avec ses violons qui font des sanglots longs qui blessent votre cœur d'une langueur monotone comme l'absence du Bordel. On se disait, l'équipe technique et moi-même, surtout moi-même car ils ne pensent qu'à des futilités comme du chauffage pour cet hiver dans leur cave humide, je me disais donc que vous seriez fort heureux de retrouver un Bordel digne de ce nom, celui-ci étant le Bordel n°482 puisqu'il vient après le 481 et possiblement avant le 483. Bref. Bordel, en veux-tu, en voilà avec une sélection d'images vues ça et là, remisées par devers moi et reversées ici avec une sauce Gribiche cause que y'a plus de Béarnaise actuellement et j'ai la flemme de faire ma légendaire sauce au poivre (échalotes, cognac, bouillon de veau, sel, poivre, crème fraiche, estragon) alors que je suis plutôt d'attaque pour un bon gros Bordel du Vendredi. Alors si ça vous dit, il est ici, ci-dessous, il est partageable à satiété et il n'attend que vous alors pressez un peu le pas et bienvenue au Bordel du Vendredi avec le très beau travail de Rick Salafia pour sa série "Instruments" dont Carelman (voir mon article sur lui ici : Le catalogue des objets improbables) aurait pu s'attribuer la paternité tant ils ne servent à rien mais c'est ça qu'est beau.
Afin d'aller loin, très loin aux tréfonds de ce Bordel, voici quelques moyens de locomotions ad'hoc, comme cette somptueuse Citroën GS Camargue Concept par Bertone et Citroën car autant chier la classe quand on en a la possibilité et au Bordel du Vendredi, tout est possible (ok, j'ai pompé le concept de L'île Fantastique, L'avion ! L'avion ! Tattoo, tais-toi).
Après, peut-être êtes-vous plus adepte de vroap vroap et là aussi, le Bordel a ce qu'il faut avec cette Porsche 907 K et c'est important le K car chaque K est important et mérite toute notre attention et notre intérêt et oui, je brode.
Cette Love Machine par George Barris, roi des Kustomizers de Hollywood, créée sur une base de chassis de Dodge Tradesman de 1966 est votre toute dernière (et sympathique) option. Avec ce Futurliner de 1939 par General Motors mais c'est bien parce que c'est vous.
Adjoignons à ce début de Bordel une noix de beurre, ah non, une bouteille chaussure de belle facture vers 1675-1700, un robot-bar de bon aloi rempli de Martini Rosso, de Suze et de Picon (non, pas de Malibu, n'insistez pas, vous allez encore être malades) par Borghesani of Italy en 1969, une Cène pas commune mais chacun fait, fait, fait c'qui lui plaît, plaît, plaît, une idée pour ces dames pour attirer leur Peter Parker près du cœur et une guitare dont on fait des solos pas piqués des ronds de hannetons.
Et puis, si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Marcel et Raoul. Ou Gonzalo et Ricardo. Ou Ange et Domenicu, on ne sait plus trop bien avec ces cagoules.
Voyons voir, où allons-nous désormais. Ah, on nous attend à l'étage et le Bordel, c'est un peu comme l'amour. Le meilleur moment, c'est avant. Dans l'escalier.
C'est ça qui est bien dans le Bordel, on ne sait jamais vraiment où on va. Qui aurait pu imaginer se retrouver aussi soudainement dans un club de strip-tease japonais abandonné dans une ville dortoir des années 70 qui n'était pas mentionnée car inutile de vous dire qu'on vous l'aurait donné si on l'avait ?
Oui, bon d'accord Sofia, c'est une raison valable d'être passés juste avant par ce club de strip-tease nippon pour partager votre art du retirage de bas mais est-ce vraiment le bon moment ? Oui. Bon bah, allons-y. Et gaiement s'il vous plaît.
C'est au tour de Gabrielle Drake d'"Alerte dans l'espace" de vouloir nous expliquer comment plier ses affaires à bon escient pour faire disparaitre un impétrant de sa cabine lors d'un voyage interplanétaire et il serait difficile de résister à ses cheveux violets alors laissons-nous faire avec le bon cœur qui nous caractérise.
Madonna nous invite à passer la voir dans son quotidien des années 80 et comme vous n'avez rien d'autre à faire et moi non plus, l'un dans l'autre comme disait la jeune mariée, allons-y. Profitez-en pour gauler un tableau au mur du jeune illuminé qui partage sa couche, ça vaudra de l'or dans quelques années.
Ah, Janis est jalouse. Ok, Janis, on arrive aussi.
Poursuivons si vous le voulez bien avec des Stars et leurs "cars". Jaguar V12 XKE pour Tina, Datsun pour Vince Neil de Motley Crue (les cousins ricains de Carmen), Thunderbird 1956 pour Nancy Wilson, un camion poubelle pour George Clinton, une jolie TR7 pour Bob Seger, Rolls pour Alice Cooper, Datsun 280 XZ pour Joan Jett, une splendide Jensen CV8 pour Mick Fleetwood qui a du goût alors que David Lee Roth n'a pas de cerveau puisqu'il se pointe en moto. Allez, Jump! de là.
Progressons plus en avant avec Benny Hill comme toujours avec des copines, Buster Keaton qui a fait le plein de gags, Marcello et Anita qui cadrent bien dans ce Bordel, Vivienne Westwood en pleine explosion de foufoune lors de sa décoration à l'Ordre de l'Empire britannique par feu Elisabeth II à Buckingham et Mamie Van Doren qui se fait mousser mais c'est une vieille habitude à elle.
Reste encore cette image d'Arthur Tress intitulée Ain't nothing on, Boy in TV Set, prise à Boston, Massachusset, un jour de 1972, une autre d'un spectacle à Broadway par Ralph Morse en 1947 (si quelqu'un peut m'expliquer cette scène, je prends), et un peu de Lana, de Claudia et d'Helena... ah non, juste d'Helen. Helen Mirren.
Pour la pause syndicale, si vous avez besoin, c'est tout de suite et c'est là et vous pouvez fumer sans problème, à l'époque, c'était pas interdit.
Et puis si quelqu'un se plaint, envoyez-leur Mick, Pete, Jack, John et Bernie qui lui présenteront leurs meilleurs majeurs.
Que nous reste-t-il ? Mais Sofia qui veut nous expliquer comment faire s'allonger le nez de Pinocchio en retirant un bas... non mais ça suffit Sofia, maintenant, oh, bon.
Tout ceci devant les yeux de Robert Smith qui n'en a cure, d'Andy Warhol qui en a vu d'autres, de Spock qui s'en bat les steaks et de la famille Enstein au grand complet (et veston pour monsieur).
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, parapluie dans ta face et voilà.
Il me reste une Vera qui n'a pas froid aux yeux, une lettre de Lino Ventura à feu William Friedkin, comme quoi, tout arrive et un joli dos par Edouard Boubat. Comme ça, vous aurez bon dos et c'est toujours ça de pris que les Chinois du FBI n'auront pas. Marie-José, tu peux dormir sur tes deux oreilles.
... Oui, Traci (ah, Traci), quelque chose à ajouter en minaudant avec ta moue boudeuse ? Tu dis que ça manque de donzelle pour un Bordel ?
Qu'à cela ne tienne, invitons derechef Gabriela Giovanardi qui n'a rien à voir avec Marie-Ange mais on se renseigne quand même au cas où au niveau de l'équipe technique et on revient vers vous aussitôt que possible dans une mesure élémentaire de clarté vis-à-vis des lectrices et lecteurs du Bordel, public chéri mon amour.
Allez hop, hop, hop, on enquille (pas Gabriella, déconnez pas, on est en 2023) et on poursuit.
Vite, passons à de l'art avec Charles Green Shaw (1892-1974), Equilibrium, 1959, Henrik Simonsen, Summer, Hermann Glöckner, Composition, de 1960 et Otto Piene (1928 – 2014), Untitled (Small Fire Painting), de 1964.
Ajoutons Bryan Ingham, Tea Pot Still Life I, de 1985, Tenderness par Kiyoshi Saito en 1959 visible au Cleveland Museum of Art, Leopold Gould Seyffert, Nude with chinese background de 1919 et Matrix de 1977 par Frank Hinder.
Et enfin, un peu de Henri Hayden (1883–1970), The Three Musicians, en 1920, Tea Pot Still Life I de 1985 par Bryan Ingham (1936-1997) et Free Curve to the Point - Accompanying Sound of Geometric Curves, de 1925 par l'inénarrable (donc nous ne le narrerons pas) Wassily Kandinsky.
Et il est temps de passer aux Messages à caractères Informatifs que vous attendez depuis de si longs mois qu'on ne va pas trainer en tortillant du croupion plus que de raison, hop, hop, hop, on y va.
Et c'est tout pour ce Bordel n°482 bien fourni mais sis vous voulez bien avoir l'obligeance de partager ce Bordel tout autour de vous, vous ferez des heureux au fond de la cave. Vous pouvez également vous abonner à ce blog dans la petite case Newsletter ou suivre son groupe sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook. Sur ce, c'est pas tout mais j'ai toujours un appartement à vendre, un logis à trouver et une deuxième vie à mener quelque part, un jour alors bon vendredi, bon week-end et à la prochaine.