22 Janvier 2020
"Terry Jones est mort et moi-même je ne me sens pas très bien" aurait pu lancer Pierre Desproges en hommage à son collègue anglais parti retrouver Graham Chapman, son perroquet et sa pipe. Ceci n'est pas Graham Chapman. Ceci n'est pas Desproges. Pouf, pouf. Terry Jones s'est donc envolé ce matin sur une hirondelle en imitant un galop de cheval avec deux noix de coco car tant qu'à s'inventer une fin, autant qu'elle soit raccord avec ce qu'on aime.
Terry Jones, c'est un de ces rares spécimen d'anglo-saxon qui arrive à nous faire un peuple incapable de cuire quoi que ce soit convenablement, de leur propre peau à n'importe quelle viande. Et même jusqu'aux pucelles. Terry Jones, c'est Brian et sa vie, Brian, c'est Terry et pour ça, Terry, ou Brian, merci.
Terry Jones, c'est un nouveau morceau de partition de ce sextet devenu quintet puis quatuor dont la mélodie enchante encore. "Two down, four to go" vient de twitter John Cleese non sans cette ironie pinçante qui a fait sa légende. Terry Jones n'est plus, vive Terry Jones.
And now, for something completely different...