19 Juin 2020
... Il semblerait, selon les informations qui parviennent à mon oreillette Audika Bluetooth dernier cri en provenance de l'équipe technique tamoul du fond de la cave, que nous soyons à nouveau vendredi. Tiens donc. Encore un complot. Bref. Accordons-nous sur le fait que nous sommes bien le dernier jour de la semaine ouvrée et acquiesçons. De fait, si nous sommes vendredi, j'en connais quelques unes et uns sur ce blog qui sont en mal de Bordel du Vendredi. Ça peut se comprendre et ça doit pouvoir s'arranger (car vous m'êtes sympathiques) alors allons-y pour le 427e Bordel du Vendredi de l'histoire avec l'intrigant travail du photographe Hugh Kretschmer qui connaît bien son Petit surréalisme illustré et c'est toujours ça que les Huns n'auront pas. Pour en voir plus sur Hugh, pas besoin de manger DES CHIPS, suffit juste de cliquer ici : Hugh Kretschmer.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si, non, je déconne car il nous reste de la route à faire et sans carte à regarder, c'est pas facile alors je vous en rajoute quelques unes dont celle, fabuleuse, de l'évolution du mot "frère" dans l'histoire et la géographie à partir du sanskrit originel jusqu'à nos langages eud' aujourd'hui. Fascinant. Du coup, je vous en rajoute quelques autres dont celle des plus grands îles au monde par taille, celle de tous les clubs européens de football (un travail de maboule) et celle vous indiquant que la plus grande frontière entre la France et un autre pays n'est pas celle que vous croyez forcément et avec les beaux jours qui arrivent, ce sera toujours ça à raconter à vos amis de beuveries.
Tant qu'à avoir de la route à faire, autant être confortablement installé avec style en sus, alors quoi de mieux qu'un side-car René Gillet Type L de 1936 et de toute beauté (pas de la famille ou bien très éloignée) ? Rien. Alors enfourchez donc.
Non parce que c'est pas tout mais faut pas trop traîner non plus alors allons-y car il nous reste de très anciennes pierres runiques à voir dans la campagne suédoise, pierres photographiées entre 1899 et 1945 et à voir plus en avant eud' par ici : Viking Runestones.
Si vous vouliez lire du Tintin (et Haddock) en flamand, c'est là, tout de suite et maintenant car qui sait si vous aurez une autre chance un jour (ne la laissez pas passer) et si vous voulez voir un renard géant, il faut poursuivre un peu plus haut vers le nord jusqu'à Rotterdam où vous attend Goupil (pas Romain, hein). Une œuvre de Florentijn Hofman intitulée "Gripping a Plastic Bag", ce qui semble assez logique même si elle aurait pu être appelée "N'oublie pas de prendre de la Pilsner au Carrefour" mais Florentjin préfère la Purple Bud, la White Widow et l'AK-47 (doucement sur l'AK, ça tape).
Comme vous m'êtes sympathiques, je vous rajoute un magnifique dessin d'Eileen Gray pour un projet de boudoir à Monte Carlo en 1923, suivie d'une lampe cagouille de toute beauté et de 1900 ainsi qu'un pistolet HDH à 16 ou 20 coups car avec le bordel dehors, on n'est jamais trop prudents.
Quelle joie dans mes pérégrinations virtuelles que de retomber sur un jouet de mon enfance ramené (je crois) de Porto Rico en 79 et devant lequel j'ai passé des heures à répondre à des questions sur tous sujets. Une sorte de Trivial Poursuit à cassette (comme le cadet Bissel) sur des sujets divers et variés. Et comme je suis en joie, je vous rajoute une saucisse géante et un Woodie Guthrie avec son arme anti-fasciste. Prends ça, Donald.
Ajoutons quelques images prouvant à quel point America (enfin, USA) is great again en ce moment et profitons-en pour rappeler la toute nouvelle adresse de Donald J. Trump (avant celle de Rikers pour 2021) qui habite désormais au 1600, Black Matters Plaza dans sa Maison blanche un peu trop blanche (merci pour cette initiative à la géniale mairesse de Washington Muriel Bowser). Prends ça aussi, Donnie.
Une situation qui semble en toucher une sans remuer l'autre du jeune Teddy Roosevelt en 1880 et il a bien raison, tout comme Ed Fury qui s'en fout (de son vrai nom Edmund Holovchik, né le 6 juin 1928 à Long Island), inénarrable interprète de Maciste contre le Cheik, film de 1962 que je ne vous recommande pas forcément mais après, vous faites un peu ce que vous voulez. Quant à Deborah Kerr et Burt Lancaster, ils ont autre chose à penser qu'au déclin de l'empire américain comme disait l'autre alors roulez jeunesse.
Rajoutons une Chevrolet Impala de 1965 , un pape qu'est bien là et même qu'il est à Maranello pour recevoir sa Ferrari Mondial cabriolet toute neuve et Farrah Fawcett qui a une information d'une importance capitale à vous transmettre alors s'il vous plaît, hein, attention et merci bien beaucoup.
Et puis si ça ne vous plaît pas, z'avez qu'à voir ça avec Christina Lindberg cachée derrière son joli didi.
Une Nathalie Delon à la cool détendue du rien photographiée par Jean-Pierre Bonnote en 1967 en Allemagne, un appel en PCV de Tetiaroa pour Marlon et un Jude Law encore chevelu et on commence à être bien.
Alors si je vous rajoute, c'est pour moi ça me fait plaisir, un mini-violon (des sanglots longs mais plus petits de l'automne), une chaise en kit de toute beauté, une Introspection de 2019 de Lucca Izzo et une paire complémentaire, là, on commence à être pas mal.
En parlant de paires, mwarh arh arh, il est temps de passer voir les donzelles du Bordel du jour avec une sélection de qualité dont Tammie Lawrence à la fraîche, Mamie Van Doren, tout de même, Bar Rafaeli au lit, eh oui deux Lynda qui passaient par là, une Salma que le roulement habille, une Catherine Bach à qui on sifflerait bien une symphonie au creux de l'oreille ainsi que le charmant minois de Michelle Schlaman, le profil avenant de Nathalie Rousch et le jeter de cheveux absolument parfait de Macha Derevianko avant quelques inconnues tout à fait charmantes charmantes en sus.
Un commentaire à faire, cher Guy qui nous manque déjà ?
Vite, passons à de l'art avec une sélection aux petits oignons sans que ça pique les yeux, quoique, avec Raymond Jonson, "Oil No. 2" de 1943, un "Yellow Orange" d'Ellsworth Kelly et un Omar Rayo, "Xaphan", tous deux de 1968, un Hsiao Chin, "Untitled", de 1969 et Emilio Sánchez, artiste cubain avec "Untitled (Ventanita)" de 1980.
Rajoutons quelques touches de Lawren Harris, "Waterfall, Agawa Canyon" de 1919, Alfredo Hlito, "Curves and Straight Series" de 1948, un autre Alfredo, Volpi celui-ci avec "Mastros" de 1960, un peu de Fausto Melotti, "Gran Pavese" de 1974 et plus près de nous car de 2016, You Jin, "Daydreaming About the Future", histoire de boucler la boucle que vous voulez boucler si vous voulez boucler une boucle ce qui n'est pas obligé.
Et c'est l'heure de vous prendre une grosse moisson de Messages à Caractères Informatifs puisque c'est l'usage ici au Bordel du Vendredi et que vous en avez été sevré(e) depuis deux semaines par la faute de toute l'équipe technique au fond de la cave qui avait un petit coup de mou à l'entrée de leur deuxième mois de Covid (ils sont tous positifs mais c'est moi qui garde la clé, rassurez-vous).
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez bien recruter des amis nouveaux ou non pour venir à leur tour au Bordel en le partageant à qui mieux-mieux avec les différents moyens mis à votre disposition. Vous pouvez également vous abonner gratuitement à ce blog en rescrollant touuuuuut en haut de cette page dans la petite case "Newsletter" ou vous pouvez suivre ce blog sur Facebook comme 2270 fans en délire et inviter vos amis aussi sur Après la pub sur Facebook. Sur ce, c'est pas tout mais le beau temps revient, ça sent la merguez et la chipo alors on ne va pas trop traîner donc bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine si toute l'équipe technique n'est pas totalement décimée au fond de la cave et si j'ai envie car je vous rappelle qu'ici, c'est mon blog, que j'y fais ce que je veux et que le Bordel du Vendredi, c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique.