4 Juin 2021
... Mais oui, il est de retour le Bordel du Vendredi après un détour salutaire vers des contrées plus verdoyantes et dorées qui fleurent bon le pâté. Et ça fait du bien. Franchement. Mais contre toute attente, nous sommes à nouveau vendredi, c'est fou comme ça revient souvent ces petites bêtes. Alors pour vous faire oublier le manque de ces dernières semaines, toute l'équipe technique au fond de la cave et moi-même avons concocté pour vous un gros, gros bordel avec pour démarrer ces quelques fleurs capturées (sans leur faire mal) par Guy Tal dans les Badlands ricains où rien ne pousse à l'exception de quelques jours dans l'année. Par chance, Guy et son gros objectif étaient là pour nous et la lumière aussi. Guy Lux, quoi.
Poussons un peu plus loin vers des contrées moins arides où Caleb Elliott s'est spécialisé dans la capture des mésocyclones qui sévissent dans le coin, même s'ils sont difficiles à voir, les coins.
Si vous avez des envies d'ailleurs et de hauteur, Tree Top Hut est pour vous. Des cabines perdues dans la forêt, une hauteur de vue que jamais n'atteindra Eric Zemmour, du calme, de l'air pur, foncez (à la fin du Bordel, hein, déconnez pas).
Certes, il y a évidemment d'autres options possibles car ici, au Bordel, on aime bien contenter les clients avec des choix éclectiques comme ces maisons bulles presque Barbapapaesques, cet igloo sponsorisé par Pat Boon lui-même, ce petit combi pour vous trimballer partout, même jusqu'au sublime Classiebawn Castle en Irelande.
Bien sûr, j'aurais pu vous proposer un hôtel de luxe avec plage privée, des bungalows de haut-niveau mais tout le monde n'a pas un ami Cetelem sous le coude et c'est tant mieux pour le lever tranquillement maintenant que les bars vont enfin rouvrir.
Ah, on me transmet dans mon oreillette Cibi que pour accéder à la suite de ce Bordel, il vous faut emprunter ce camion aux couleurs chatoyantes et comme les routiers sont sympas et que Bison Futé a donné son vert vert, allons-y gaiement sans trop traîner en route.
Car il y a encore beaucoup à découvrir dans cette 455e édition du Bordel du vendredi comme les collages intrigants et néanmoins délicieux de K Young à voir plus en avant eud' là : K Young (fruit de l'union de Paul Young, Angus Young et K Maro) mais c'est pas sûr alors on se renseigne et on revient vers vous aussi vite que possible dans la limite de la vitesse autorisée bien évidemment.
Au cas où vous vous sentiriez mal, pas à l'aise ou pas dans votre élément dans ce Bordel du Vendredi si vous avez atterri là par l'entremise du lien d'un copain qui vous a dit "vas-y voir, c'est sympa", vous avez toujours l'option de prendre la porte. Bon d'accord, la fenêtre. Mais après, il sera trop tard. Sûr ? Continuons donc.
Passons donc pour celles ou ceux qui sont fidèlement restés à Stanley Kubrick jouant au sein du George Lewis’s New Orleans Jazz Band en 1950, à cet Homme à l’ombrelle blanche par Brassaï, à Gordon Vickery, super intendant de la société Seattle City Lights devant un prototype électrique d'AMC Gremlin en cours de charge en... 1973 et deux fins museaux à l'ouverture des bars dont on causait rien que pas plus tard que tout à l'heure, ce serait pas mal de suivre, merci bien.
Comme le soleil semble s'être enfin décidé à pointer le bout de son nez, n'hésitez pas à vous procurer un des chapeaux disponibles chez ce vendeur de Mexico, Mexi-hiiiiiiii-co (sors de ce corps Dario), passons prendre un verre au bar de l'Atlas à Singapour (les billets, c'est pour la maison) puis prendre l'air avec Debbie Harry avant d'offrir un Nurofen Flash à Miles Davies pris d'une soudaine céphalée après avoir un peu trop soufflé dans le cornet. Cool, Miles, cool.
Continuons plus en avant car si on continue plus en arrière, ça va être le bordel dans le Bordel par un tour à l'Atomium, une visite de courtoise à Joan Blondell, Miss Dallas 1926 siouplaît, prenons un petit café en clair obscur avec Marcello Mastroianni photographié par Paolo Di Paolo (bref, Paul de Paul), faisons un stop sur le pont Alexandre III en 1900 tout rond, aidons Thelma Todd à finir son maquillage avant sa scène dans Her man en 1930 réalisé par Tay Garnett et avec Philips Holmes (cousin du Dr Watson), Helen Twelvetrees et Marjorie Rambeau, grand-mère de John et suivons ces jolis chienchiens à Berlin par l'entremise de cette belle image de Werner Müller eud' 1950.
Ajoutons une séance de Oh my honey bunny entre frère et sœur car on a toujours besoin de Oh my honey bunny à un moment donné de la vie et poursuivons si vous le voulez en faisant semblant de faire défiler ce texte en profondeur et en perspective sur fond d'espace intersidéral (désolé, on a coupé le budget des effets spéciaux).
Ah, je vous prie de bien vouloir m'excuser. Hello operator ? Yes indeed et même tout à fait you are totally right, dear de nous le rappeler mais nous sommes attendus tous autant que nous sommes (vous derrière l'écran, moi-même personnellement et l'équipe technique au fond de la cave) à nous rendre vite fait au Monterrey Jazz Festival de 1969.
Bon alors au niveau de la garde-robe, vous faites un peu comme vous voulez mais voici quelques exemples pour vous donner de l'inspiration. Peace and Love, Flower Power, y'a du monde sur la corde à linge, don't bogart, please.
Et si vous avez un petit coup de mou, c'est le moment de faire une pause là, tout de suite car après on enchaine et ça va pulser sévère.
On me confie dans l'oreillette que Lauren Bacall est avec Howard Hawks en coulisses du tournage du Grand sommeil en 1946 et qu'ils nous attendent pour crier "Moteur" alors merci d'accélérer un peu le pas.
Et comme ici, c'est mon blog et que j'y fais un peu exactement ce que je veux, je vous rajoute pour mon petit plaisir à moi (libre à vous d'apprécier aussi) ces trois images de Daido Moriyama intitulées How to Create a Beautiful Picture, Tiles of Aizuwakamatsu de 1987 parce que c'est beau et que c'est moi qui paye l'abonnement Overblog, d'abord. Et avec ça un petit gif typographique pour à peu près les mêmes raisons qu'ici, c'est moi le chef, non mais oh.
Ça tombe plutôt pas mal, je suis tombé sur une malle pleine de Frank Frazetta et du Frank Frazetta, hein, tout de même, ça ne se refuse pas.
Oui, qu'est-ce que c'est monsieur ? Il semblerait que quelque chose vous démange ?
Oui kesséssé mademoiselle, glups, slurp, yargla ?
Il semble, à la lueur d'éléments concomitants recoupés avec soin, être temps de passer aux donzelles de la semaine avec Elisabeth Shue et chon chien chuper chou, le très joli profil de Jennifer Connelly en 1992, le regard de Bruce Weber sur Rosemary McGrotha pour Vogue Italia eud' Mars 1981, Querelle Janssen, bonjour madame, et Tina Louise, rhââ Tina, dans Cavalier Magazine de février 1957, tout de même. Sacré cru.
Je vous rajoute Sarah Sahi, de son vrai nom Ahoo (oui, absolument) Jahansouz Shabi (mais oui), les gens du blog, les gens du blog, Sarah Ahoo Jahansouz Sahi vue dans la série The L Word avec Jennifer Beals et Person of Interest avec je sais pas qui, j'ai pas vu, désolé.
Bon, c'est un style. Pour du plus nordique, dites bonjour à Valentina Zelyaeva, 2m74 de gambettes et 73 points au Scrabble avec le mot compte triple si vous vous démerdez bien.
Et comme il me reste quelques donzelles éparses de ça, de là et que faut pas gâcher comme dit toujours Guy Roux, je vous rajoute ça ci-dessous. Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Ludmilla Kaspalekouyova qui vous attend digitalement parlant.
J'ai encore un appel impromptu sur mon Ericsson Hotline miniaturisé dernier cri, ne quittez pas, je réponds à mon correspondant, ne quittez pas, je réponds à mon correspondant, ne quittez pas, je réponds à mon correspondant, ne quittez pas, je réponds à mon correspondant.
Celui-ci m'ayant confirmé qu'il est temps de passer à un peu d'art, passons donc à un peu d'art avec une délicieuse étude de Bridget Riley, une Façade de verre de 1940 par Paul Klee, une Composition murale, de Fernand Léger et un Oval Space 2 de 1964 par Tatsuo Ikeda.
Poursuivons avec un superbe Vol de l'oiseau sur la plaine III par Joan Miró, 1939, une Vague par Paul Gauguin de 1888, un Untitled de 1964 par Joan Mitchell et un peu de linoléum savamment composé par Sybil Andrews, Haulers en 1929.
Et après l'art, passons aux Messages à Caractères Informatifs qui n'attendaient que vous et comme vous êtes là, l'un dans l'autre, ça se goupille pas mal cette affaire.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous souhaitez partager ce Bordel n°445 avec vos nombreux amis par les canaux habituels. Notez (prenez un bloc et un crayon) que vous pouvez vous abonner à ce blog pour ne rien manquer en mettant votre mail dans la case "Newsletter" tout en haut de ce Bordel (rescroll, rescroll, rescroll) ou suivre le groupe d'Après La Pub sur Facebook eud' par là Après la Pub sur Facebook. Sur ce, c'est pas tout mais tout de même, ce fut un gros bordel alors je vous laisse aller vers le vôtre désormais en vous souhaitant un bon vendredi, un bon week-end et à la semaine prochaine.