C'est Vendredi, c'est le Bordel #446

... Il semblerait, à la lueur pâlotte du smartphone pas loin de moi que nous soyons à nouveau vendredi et même le vendredi 11 alors c'est vous dire. Quoi, c'est une autre histoire mais au moins, c'est dit. Vendredi nous sommes à nouveau toutes et tous autant que nous sommes (et nous sommes un bon paquet ici) et si vous arrivez en ces pages pour la première fois, sachez qu'ici le vendredi, on met un gros bordel fait d'images éparses vues çà et là sur le grand internet mondial, remisées par devers moi dans un dossier prévu à cet effet, images reversées ici le jeudi soir dans un ordre pas tout à fait aléatoire mais pas loin quand même, le tout étant arrosé avec générosité d'une sauce gribiche de mots dont vous commencez, j'espère, à apprécier la saveur subtile et délicate. En bref, bienvenue au Bordel du Vendredi qui commence là, tout de suite, maintenant avec quelques lettres choisies de l'étonnant Alphabet pittoresque d'Antonio Basoli (1774-1848). Antonio, les gens du blog, les gens du blog, Antonio.

Et comme vous m'êtes toutes et tous fort sympathiques, je vous rajoute une petite esperluette sans supplément.

Allons nous balader sous les mandibules de l'incroyable Skylon, structure bédoesque en diable construite en 1951 sur les bords de la Tamise pour l'exposition Festival of Britain, sorte d'exposition universelle  de la grandeur du génie uniquement britannique qui se tint durant tout l'été 1951 dans une ferveur toute God Save the Queenesque. 

Si c'est trop pointu pour vous, on a aussi le modèle à vrille, au cas où.

Un petit tour par le baptistère Saint-Jean Baptiste mais ne rêvez pas, pêcheurs et pécheresses vous êtes, pêcheurs et pécheresses, vous resterez et c'est très bien parce que franchement, aha, quelle blague tout ça même si ça a inspiré des génies tels qu'Andrea Pisano pour le travail de la porte sud et surtout Lorenzo Ghiberto pour la porte nord et la porte est que Michel-Ange lui-même nommait "La porte du Paradis" tellement c'était chiadé de chez chiadé et Michel, y s'y connaît en trucs chiadés. 

Génial aussi dans un tout autre style, le sieur Bootsie Collins nous attend en coulisses pour mettre du funk partout et je vous mets aussi deux Cher pour le prix d'une et une Cher offerte au Bordel c'est peu onéreux alors deux, c'est encore mieux.

Mon petit plaisir personnel que je partage volontiers dans toutes les images de ce Bordel, cette image d'Alberto Giacometti travaillant sur le buste de sa femme Annette Giacometti, photo de Franco Cianetti en 1962 avec comme accompagnement Basil Rathbone, Vincent Price, Boris Karloff et Peter Lorre et le troublant regard d'Alexis Smith (née Margaret Alexis Fitzsimmons Smith, merci de le noter) alors bien, bon, tout de même.

Une Carole Lombard éblouissante autant qu'éblouie par Fred Hendrickson en 1940, une vue de New York de l'Hudson en 1900 et un gros nez à réparer par Jacques-Henri Lartigue en 1962 et c'est reparti.

Mais diantre, Montjoie ! Saint-Denis ! (ah non merde, on peut plus depuis la claque de l'autre débile à poulaines à not' Président) où allons-nous ? Tiens, essayons par cet amène escalier pour voir ce qui se trame sur le prochain palier.

Et comme tout est possible au Bordel, c'est Elvis qui nous attend en 1965 à Gracel... Ooonly y... merci Elvis, j'ai pas fini, à Graceland avec ses intérieurs chatoyants et bigarrés du meilleur goût du goût particulier de Memphis, Tennessee. Pour du plus simple, prenez la route (un bon bout de temps), une fois arrivé au Kentucky, prenez la 119 entre Calloway et Molus pour atteindre l'épicerie de Paul Green mais manque de bol, il est fermé le vendredi alors hâtons-nous ailleurs où quarante siècle nous contemplent et je vous ferais dire que quarante siècles, c'est pas rien.

Pour poursuivre ce Bordel avec style et bon goût, je vous propose cette Corvette de qualité et de 1972 restaurée d'enjoliveurs en capote par le studio 525HP, des oufs malades du polish, du cuir et du chrome. 

Association de couleur, cerveau qui tricote, bim l'idée : si quelqu'un sait où trouver des Pony California I, je suis prêt à payer une somme raisonnable pour avoir à nouveau les chaussures fétiches de mes 14 ans. Pony Lover (en toute bienséance).

Mais si la Corvette est un chouye voyante pour vous, reste d'autres options pour vous contenter avec au choix, grand seigneur, une impressionnante Chrysler CH Imperial Speedster de 1932, une (des 24 seulement) rarissime Ferrari 340 America Le Mans, de la F1 à gogo des sixties aux eighties, une bonne Shelby et non, ce n'est pas la demoiselle sur le capot, please Karen step aside with that gun in your hand ou encore cette SuperCub 50cc tout de même avec tous les accessoires en option... de série. Quand on vous dit qu'on vous traite bien au Bordel, c'est pas des mots en l'^air.

Et puis si ça ne vous plaît pas pour une raison ou pour une autre, voyez ça avec Stevie qu'a pas l'air d'humeur.

Ajoutons ensuite car c'est beau et que je fais ce que je veux ici vu que c'est mon blog cet incroyable modèle de 1896 de pistolet belge semi-automatique de marque Bergman par Raymond J. Wielgus, visible à l'Art Institute of Chicago si vous passez dans le coin, un peu de musique pop (pas pour aller danser le jerk, coucouche panier Thierry Hazard) et un tatouage osé certes mais franchement réussi. The sailorman's tale tail.

Ah, j'ai l'impression que Tina Turner nous fait une manif pour dire qu'au Bordel, ça manque régulièrement de damoiseaux ces derniers temps et comme dit souvent Tina "What you see is what you get and what you don't see is better yet" et c'est pas faux.

Bon alors d'accord pour quelques damoiseaux triés sur le volet (un Lapeyre trouvé sur Le Bon Coin) avec Chris Hemw... Chris Hesmth... avec Chris vazycommentjemelapête, Mario Lopez gaulé exactement comme votre serviteur, la pilosité en moins, c'est dingue je vous jure, un agriculteur de l'Amour est dans le pré (mais je demande à l'équipe technique de vérifier), Bo et Luke Duke, les cousins du comté de Hazzard, quatre garçons dans le vent de Roland et si ça ne vous plaît toujours pas, atémi, mawashi-geri et Kiaï qui tue dans ta face.

Mais évidemment, sans donzelles le Bordel n'aurait plus de raison d'exister alors ajoutons au débotté quelques charmantes amies pour le plaisir des plus grands et cachez les yeux des petits mais bon, ils préfèrent Youporn Premium alors pas d'inquiétude à vous faire ici avec un effeuillage en règle, un minaudage maîtrisé à la perfection, Jackie Miller en plein répétition, pardon Madame Jackie on ne fait que passer, Kitten Natividad gonflée à bloc comme souvent, Sofia Loren gonflée par le tournage de Mariage à l'Italienne de Vittorio de Sica en 1963 (photo : Alfred Eisenstaedt), une Barbara Steele qui n'en manque pas et Jean Shrimpton, Josephine Attominoff,  Sharon Tate et Wilhelmina qui nous attendent sages comme une image, ce qu'elles sont donc ça tombe bien.

Et puis, hein, bon, voyez ça avec Jeanne si vous avez encore des commentaires à faire.

Vite, passons à de l'art de qualité avec une Étude de nu debout d'Alberto Giacometti en 1946, un sobre Black and White d'Ellsworth Kelly en 1960, une Composition dans le carré avec couleurs  jaune-vert-bleu-indigo-orangé de 1930 par Georges Vantongerloo, oui, lui-même, et un peu de Julian Watts, Moon Bowl carved bleached maple de pas plus tard que l'autre jour encore récemment (bon ok, j'ai oublié de noter).

Rajoutons un splendide Lee Bae, Untitled, de 2017, Neutra Pool with White Sky par Eamon O'Kane  eud' 2020, un magnifique Green and white de 1969 par Sandra Blow et un Untitled de Mark Rothko d'une excellent année certes post-érotique mais érotique tout de même, 1970. Très bon cru.

Il est temps désormais de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont là, qui n'attendent que vous, qui sont chaud bouillant alors mettez les maniques et allons-y gaiement.

Et c'est tout pour aujourd'hui but I HAVE A DREAM, celui que tout lecteur ou lectrice de ce Bordel n°446 le partage avec les moyens du bord (Facebook, Twitter, Tumblr, pigeon-voyageur, PCV) pour que celui-ci voyage eud' partout à travers le monde comme jamais il ne l'a fait auparavant. Vous pouvez le faire. Yes, you can. Indeed. Comme vous pouvez vous abonner à ce blog en rescrollant touuuut en haut et en mettant votre mail dans la case Newsletter ou autre option, vous pouvez suivre Après la Pub sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook. Sur ce, comme on a la permission de 23 heures comme des grands, ne traînez pas, allez préparer votre week-end alors bon vendredi et à la semaine prochaine.