24 Septembre 2021
... Il paraîtrait selon des sources bien informées que nous sommes à nouveau vendredi. Diantre. Corne de carabistouille. Fichtre. Comme vous y allez. Partons donc de ce postulat et considérons que ces faits sont avérés et que, de fait, il serait appréciable pour les lectrices et les lecteurs de ce blog que ce soit un petit peu le bordel en ces pages en ce jour béni de fin de semaine. D'accord. Alors allons-y gaiement (on ne va pas faire la tronche non plus) dans ce 452e opus du Bordel du Vendredi avec une petite balade sympathique dans les monts et vallées du Minnesota où vous attend cette confortable cabane aménagée avec soin rien que pour vous. Oui. C'est pour nous (au Bordel), ça nous fait plaisir.
Tant qu'à être dans le naturel, autant donc vous rajouter ces quelques sacs frais, ils sont frais mes sacs, ils sont frais, et ce sont même des Birkin (je n'y connais pas grand-chose en sacs) et même qu'ils ont été réalisés par Ben Denzer et en plus, vous pouvez en voir d'autres sur Ben Denzer fait des sacs en fruits et légumes et comme ça, cinq fruits et légumes par jour, hop, ça, c'est fait.
Je profite du fait que vous soyez toutes et tous là, coucou toi, pour attirer votre attention sur la restauration de cette icône en sale état par le cabinet spécialisé Baumgartner. Bon d'accord, les sous-titres sont en thaïlandais, ce qui ne facilite pas la compréhension du travail technique. Mais ça a son charme.
Et j'en profite également pour vous présenter Henry Cyril Paget, cinquième Marquis d'Anglesey. À la mort de ses parents en 1898, Henry Cyril hérita de 535 000 livres sterling de l'époque, soit à peu de choses près 60 millions de nos euros. Plus une petite rente annuelle de 12 millions par an. Un matelas confortable pour le "Marquis dansant" qui décida que la vie était courte (il meurt à 29 ans, il avait raison) et qu'il fallait mieux tout claquer en se faisant plaisir dans des tenues extravagantes. Dont acte.
Revenons à plus de sobriété avec cette transformation de grange de qualité. Oui, c'est aussi un peu ça le Bordel du Vendredi. Et les images sont de Rory Gardiner alors que Rogert Hart et Donald Cardwell n'ont rien à voir avec les décors et les costumes. On a vérifié. Deux fois.
Oui, au Bordel du Vendredi on voyage et d'ailleurs ce serait sympa que vous empruntiez en rang serrés la célèbre Lombard Street de San Francisco car la suite du Bordel du Vendredi est au bout de ce long serpent urbain qui siffle devant vos têtes et c'est pas tout mais faut pas trop trainer.
De San Francisco, nous arrivons à la Suisse. Demandez pas pourquoi. Et dans les années 50 en sus. C'est comme ça.
Car le Bordel du Vendredi, c'est de tout, de rien et surtout de ce que j'ai vu dans la semaine que j'ai ensuite remisé dans un petit dossier reversé ici le vendredi avec une sauce gribiche de mots choisis et c'est comme ça depuis 13 ans au moins et comme ici, c'est mon blog et que j'y fais ce que je veux, je mets de la Suisse des années 50 ou, au hasard, du Daniel Boone si j'ai envie. Ça peut arriver.
Comme par exemple enchainer sur du Matt Helm incarné par le plus charmeur des ritals d'Hollywood, l'inimitable Dean Martin. Et j'en profite pour vous recommander le Dino par le regretté Nick Tosches, une bonne claque en forme de livre.
Et tant qu'à être dans la classe, le style et les années 50, je vous rajoute le tout premier James Bond de l'histoire sur les écrans. Non pas Sean mais Barry Nelson, premier à incarner celui que l'on appelait encore Jimmy Bond dans l'interprétation pour la télé du livre Casino Royal de Ian Fleming en 1954 sur CBS. Avec Peter Lorre as Le Chiffre, excusez du peu. Et la sublime Linda Christian en première James Bond girl.
Bon, là, on commence à être pas mal au niveau du Bordel. Rajoutons Ann Dvorak et Paul Muni dans Scarface, un petit coin d'ombre salutaire dans une rue de Milan par Carel Blazer en 1947, une sublime bibliothèque de Charlotte Perriand et Jean Prouvé de 1953 et on s'approche déjà un peu plus du bonheur car comme disait Cicéron (un mec carré) : "Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut". Et sur ce, j'ajoute aussi un fragment de vase égyptien datant de 3329 à 3292 avant John Cleese et visible au Metropolitan Museum of Art car on peut toujours avoir besoin d'un fragment de vase égyptien le vendredi.
Ah, excusez-moi, un appel sur mon Motorola DynaTAC 8000X dernier cri. Druscilla, vous prenez s'il vous plaît ? Du double vitrage ? Non merci. Isolation ? C'est fait. Des placements fiscaux avantageux ? Dans une autre vie alors.
Quoi ? Il en reste encore ? Juste un chouya avec ces deux joueuses de tennis d'un âge que seul Henri Cochet peut avoir connu, les statues des Empereurs Yan (à gauche, culotte bleue, 147 tonnes à la pesée) et Huang (coin droit, culotte rouge 208 tonnes sur la balance), sises dans l'ancienne capitale chinoise de Zhengzhou, un singe savant d'un âge certain, des ports à balancer et une couette chouette pour les petits creux.
Et puis si ça ne vous plait pas, voyez ça avec Lucinda, Natasha, Nicole, Liu, Mai Li et Marie-Bernadette.
Tiens, il me semble discerner que cette accorte jeune femme souhaite faire passer un message encore difficile à décoder mais toute l'équipe technique au fond de la cave est déjà sur le coup.
Oui, c'est vrai : un bordel sans donzelles serait voué à l'échec et il est heureux qu'Elle Brittain vienne faire un tour au Bordel du Vendredi car 1. elle a bon goût en matière de voiture, 2. Elle a fait Stanford alors PEU ! excusez du peu et de 3.elle a des arguments à faire valoir en sus de ce joli minois éclairé par les dents du bonheur, rhââ, je craque.
Vite, passons à une toute autre forme d'art qu'Elle avec Charles Goldman, Distance Painting de 2017 (visible à la Birch Contemporary à Toronto si vous passez par là), Clifford Hall, Seated Nude, de 1946 et Ed Garman, No. 377 , une délicate gouache sur papier datée de 1946.
Mais aussi George Hendrik Breitner, Reclining nude white sheets aux alentours de 1888, Jean-Michel Basquiat, MP, en 1984 et un petit Kurt Schwitters pour finir avec Mz 426 Figures de 1922. Pas mal.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont tout frais et que vous pouvez partager à satiété, une copine italienne ou à foison, une autre copine si jamais satiété n'est pas libre.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez vous abonner à ce blog en rescrollant touuuuuuuut en haut de cet article pour indiquer votre adresse mail dans la case Newsletter prévue à cet effet ou si vous voulez suivrece blog sur Facebook eud' par ici Après La Pub sur Facebook ou si vous voulez bien avoir la gentillesse de partager le Bordel du jour avec vos amis en usant une phrase de votre cru pour les attirer impitoyablement vers ces banquettes où le stupre et la curiosité coulent à flot. Sur ce, c'est pas tout mais il va faire beau ce week-end alors on ne va pas traîner non plus outre mesure alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.