23 Mars 2012
... Oui, nous sommes bien. Nous sommes même assez détendus. Nous inspirons par le nez, nous soufflons par la bouche. 1, 2, 3, nous sommes un arbre, 1, 2, 3, nous devenons un arbre mais avant cela, nous sommes bien. Et nous sommes vendredi. Plus de doute, nous sommes bien vendredi. Et dire que cette semaine fut bordélique n'est pas faux. C'est même plutôt assez vrai. Car des carnages insupportables de Mohamed Merah jusqu'à sa fin un peu longuette (quel scénariste pourri), des hommes politiques charognards des temps modernes tous bords confondus qui se ruent sur l'affaire avant même que le corps ne soit froid, du coup d'état au Mali à la geôle où Florence Cassez pourrit, de Paris qui tombe sur un Lyon à triple griffe à l'OM qui, aha, excusez-moi, pardon, désolé, perd contre Quevilly, aha, non, sans déc', du Mexique où la terre a tremblé comme un pantalon après un mauvais chili au Mali, à la Syrie, en Irak et jusqu'à la mort de John Demjanjuk, tortionnaire de Sobibor, on peut dire sans douter trop longtemps que cette semaine fut un beau bordel. Et comme il est de coutûme ici de fêter le bordel le vendredi et que, comble de chance, nous sommes bien (hein Tintin) vendredi, il est assez logique que ce bordel du vendredi constitué de l'ensemble des images que j'ai vu et sélectionné dans la semaine pour leur caractère bordélique, trouve sa place ici bas dans Après la Pub. Mais faisons fi de tergiversations, le bordel s'ouvre avec un grand cri de joie : Wahiahayyyyaaahhhiioooooaaaaa (grand cri de joie), c'est enfin presque pas loin d'être l'été ! Il fait chaud, les jours rallongent, les jupes raccourcissent, les sourires s'affichent, les parkas sont rangées et bordel à cul de pompe à merde (juron familial, désolé), mais qu'est-ce que ça fait du bien ces petits rayons qui illuminent la grisaille et réchauffent nos cœurs (snif, c'est beau et ensuite j'arrête avec les phrases entre parenthèses). Alors sourions. Béatement. Et en grand.
Mais poursuivons avec ce splendide éventail dernier cri en wifi car l'été arrivant donc, par là même, forcément, il vous faudra bien vous éventer tout en restant indispensablement connecté (disponible sur atypik-e-shop.com).
Offrons-nous, oui soyons fous et folles, ce splendide mug Tetris pour boire un mini mini thé, félicitons-nous, merci et encore bravo, merci, de rien, de ces gants utiles à diodes et à doigts (5 pour chaque), gaussons-nous de ce dauphin-amphibie qui a tout l'air d'un fake mais bon, après tout, pourquoi pas même si ça fait flipper (et pas Oum).
Lançons-nous tout de go sur ces pierres molles pour enfants durs au mal, sur cette souris de l'âge de pierre (qui a deux ans de moins que l'âge de la secretaire de la cousine de la gardienne du voisin du quatrième qui est capitaine), sur cette marque qui annonce la couleur dès le premier col et sur cette robe flottante d'Hussein Chalayan qui tient toute seule mais avec une dame dedans, ça peut être joli aussi.
À part ça, j'ai eu un prix de gros alors j'ai un livre fort utile à offrir au roi du Tonga, à Mohamed Merah, Gérard Rinaldi, Pierre Schoendoerffer, Olivier Rey et Michel Duchaussoy. On dirait la cérémonie des Césars.
J'ai une pub Winston et du coup, je m'en grille une, ah ils sont forts dans la pub et deux WTF de fort belle facture et d'ailleurs, avec la TVA, ça vous fera dans les 47,50€.
J''ai pour ces dames ou ces messieur fétichistes quelques exemples de la collection printemps-été 2012 d'Yves Saint-Laurent alors qu'en plus, j'étais persuadé qu'il était mort mais non, il dessine encore, un pantalon d'une beauté à nulle pareil à ne surtout pas mettre sous le soleil sous peine de carambolages dans le quartier et dites-moi si ça va si je vous mets deux doigts. Un ? Bref, vous voyez.
J'ai une scène étrange et je vous incite à la commenter à votre gré.
Un squale mal. Très mal.
Un créneau de dieu, cré vingt diou.
Un cake assez space, un Cowabunga tout mimi, un Carlin aux petits soins, un bonzaï en plein croissance, un panel de TF1 et une lecture impure.
Voyons donc. D'ici là, où allons-nous ? Quel bordel. Tiens, allons par là, merci monsieur l'agent.
Que nous reste-t-il ? Un Martien à pistolet centrifugeuse, un robot délicat, un éléphant qui lave sa trompe énormément mais à l'image suivante, on comprend bien pourquoi.
Bon, j'ai une chatte en sus. je vous la mets ?
Et un loup chou pour entamer la partie du bordel qui ravira ces dames et ces messieurs aussi c'est pas interdit. Alors voilà. Une belle brochette avec du muscle saillant, du galbe galbé, de la gambette poilue et du paquet rembourré. Bref, du mâle à la queue leu leu et n'y voyez aucune incitation à la débauche cabriolesque de ma part. C'est pas mon genre. No, no, no.
De l'homme à cheval sur les principes. Jamais de chevauchée le premier soir.
Du mignon en slip, le regard fier, sûr, sur un parquet 60's et quand même, ça caille.
Du velu. Ah, être ou ne pas être velu, telle est la question. Plus, un chouya de religion.
De l'éphèbe qui a un peu mal aux cervicales alors hop, ni vu ni connu, il se masse.
Du mec qui doute. Ca marche à tous les coups avec les filles.
Du mec à moustache, très tendance malgré les remontrances de ma femme à chaque fois que je tente le coup, capillairement parlant s'entend. Et du mec à moue.
Et puis du beau cafféiné, du beau reggaeifié, du beau qui contre-attaque malgré cette putain de cape super pas pratique pour faire juste un putain de mouvement un tant soit peu cohérent, du beau nu sur fond kitsch avec ses beaux-parents et du beau dubitatif en slip sur le balcon, le mollet tendu par l'effort d'une tension intime, d'un combat intérieur d'une force cataclysmique qui se lit jusque dans son regard limite hagard : plage ou pas plage aujourd'hui ?
Sinon, pour les jeunes et beaux coqs qui constituent une partie non négligeable de mon lectorat, j'ai de la poulette. Mais attention : de la poulette de compet' nourrie au grain en plein air, pas de la poulette de batterie. Non, de la poulette en maillot de bain, de la poulette sortant du bain ou même de la poulette avec un titre de noblesse et l'électricité dans le sang. De la poulette de luxe, du high standard, de la poulette triple AAAh.
J'ai également de la poulette dessinée avec soin qui n'en est pas moins sexy, de la poulette qui pose en robe poussin, de la poulette de l'espace, de la poulette exhibitionniste en étage, de la poulette triste et de la poulette tatouée et ce qui est à toué est à moué, forcément. Sauf ce blog. C'est le mien et j'en fais ce que je veux.
J'ai de la poulette de grand luxe avec robe de créateur, regard destructeur et décolleté ravageur tout en un, de la poulette littéraire, mutine et coquine et de la poulette lapine. Oui, ça existe. D'abord. Du moins dans ce bordel. C'est une race très rare. Croyez-moi. Ou pas.
J'ai aussi de la poulette surréaliste, de la poulette Hayworthienne à ombrelle et de la poulette qui chut, nue mais c'est la faute à son collant qu'elle porte trop bas. Et puis vous n'y pensez pas, avec la température qu'il fait, le redoux et tout et tout, mettre un collant, c'est inconscient et soudain, schblam, c'est le drame. Rassurez-vous, aucune poulette n'a été blessée à l'occasion de ce bordel. On respecte les poulettes ici.
Mais sans faire offense à ces jeunes femmes qui sont toutes des pièces d'art en elles-même, passons désormais à de l'art, du vrai, du beau, du bon et sans bonnet B ou C. Comme le travail abracadabrantesqublimissime, bref, je suis fans, de Ho-Ryon Lee, sacré bon peintre coréen qui, de son habile pinceau en poil de loutre rejoue les variations des doubles expositions photographiques.
J'adore ce portrait d'Antonio Andrade qui est le photographe, non le modèle à moins qu'il ne revienne du Brésil après son opération récente pour devenir Antonia mais je ne suis pas au courant des tous ses faits et gestes.
J'ai flashé sur Anna Hepler sur Flickr.
Sur la "Suicide Suite" de Mat Collishaw.
Et le "Tapis Rouge" imaginé par Gaëlle Villedary, tapis d'herbe pas folle dans tout le village de Jaujac en Ardèche.
Et ces œuvres d'Unmask Group.
Je suis tombé sur un postérieur de toute beauté mais impossible de retrouver le nom de son ou sa propriétaire. Si vous avez une idée (MAJ : merci fidèles lecteurs, cette illustration car oui, c'en est une, est de Pedro Henrique Ferreira).
De l'art, Mœbius n'en manquait pas comme celui de nous faire voyager en un rectangle infini.
Et puis j'avais du Klimt et c'eut été dommage de le laisser de côté.
Comme ce dessin de Steven Ketchum "Dumb Ideas" tout en légèreté.
Et cette réalisation artistique superbe, œuvre d'un amour infini d'une femme à son mari trop tôt parti qui fit réaliser en son honneur cette stèle pour que jamais il ne dorme seul, même pour l'éternité. Une œuvre à découvrir au cimetière du Mont Macedon dans la province de Victoria en Australie si jamais vous passez par là par un pur hasard en allant chercher du lait.
Mais oui. Il est temps. Temps d'arrêter des débiter des âneries et de laisser internet le faire à ma place. Les Messages à Caractères Informatifs sont là et ils ont plein de choses à vous dire et nul doute que vous en trouverez bien un qui vous parlera. Après, vous n'êtes pas obligé de croire ce qu'il dit. Mais vous pouvez aussi.
C'est pas tout mais tout de même, l'heure tourne et j'ai pas que ça à faire, une expo à décrocher, emballer alors je vous laisse mais n'oubliez pas de liker comme des bêtes avec le bouton ci-dessous et une phrase bien sentie pour inciter vos amis à liker et à partager et ainsi de suite (349 likes à battre de la semaine dernière), n'oubliez pas de Twitter, c'est sympa quand on tweete, de Google+er s'il reste encore du monde, d'envoyer ce bordel à vos amis, d'en parler, de le partager, de laisser des commentaires, de vous abonner si vous voulez et de faire tout ceci si et seulement si vous avez apprécié ce bordel n#107. Sinon, non. Quoique. Faites comme vous voulez. Et pour les gloutons et les gloutonnes, il y a eu cette semaine de bien belles choses sur Après la Pub comme le premier super film de Christelle Raynal qui fait déjà le buzz avant sa sortie avec À table. et un petit rappel avec 72 heures. et du sublimini subliminal avec les fourmis du Reflex de Pavlov et les splendeurs à ne pas manquer de Tomohiro Inaba (mais pas que) et c'est tout pour aujourd"hui, maintenant, ça suffit. Ah oui, dernier truc : happy birthday Barkette !
Bon bordel, bon vendredi et à la semaine prochaine.
Tous les Bordels du Vendredi sont à retrouver (pas très bien cachés) ici : Le Bordel du Vendredi