18 Octobre 2012
... Oui, encore une fois, nous sommes vendredi et c'est pas peu de dire que c'est quand même un chouya le bordel. Entre une élue verte qui vend de la verdure helvète illicite et des sex-toys licites et un policier britannique qui tire au taser sur un aveugle (ayant pris sa canne pour un sabre), entre Devedjian qui perd son poste dans les Hauts-de-Seine pour une sombre histoire de loi trop tatillonne et pas adaptée pour lui et Pasqua et Santini toujours pas condamnés avec toutes les casseroles qu'ils ont au cul, entre Katsumi qui arrête le X (une dernière) et Emmanuelle qui met les voiles (une première), entre la FIAC sous les flaques et Lance Armstrong qui telle la poupée dit non, non, non, non, non, non jusqu'à preuve du contraire, entre un américain qui se fait choper avec un simple chewing-gum (des policiers de Seattle lui ont fait mâcher par un habile subterfuge afin de recueillir son ADN) 36 ans après avoir commis un meurtre et les règlements de compte en Corse qu'on dirait presque Marseille tant ça défouraille, entre la FED qui a failli sauter à New York (une fausse bonne nouvelle finalement) et deux berlinois pas fute fute qui volent une camionnette avec douze cadavres dedans, on peut assurer penser que le bordel perdure, que le bordel s'étend et pas que sur ces pages. Quelles drôles de mœurs tout de même ces teutons. Et comme la musique est connue pour les adoucir, commençons si vous le voulez bien ce bordel composé d'images glanées ça et là mais surtout là, remisées par devers moi et ressorties pour le vendredi comme par exemple, cette guitare d'enfer disponible sur www.skulleria.com.be pour les amateurs et j'en connais deux, trois.
Mais je peux aussi vous offrir un lit ronronnant, un écarte-page étonnant, des infusions qui vous détendent et qui se détendent elles-même tant elles détendent et un cercueil tout confort par Luciano Landia pour finir mort mais avec ce si joli teint carotte qui vous suivra pour l'éternité. Et c'est toujours ça de gagné.
Poursuivons avec cette bague vibrante pour vous réveiller au doigt mais pas à l'œil car ça doit coûter un max, ce toaster trop top chic pour griffer votre petit-déjeuner, cette voiture assez pratique pour pousser, cet escalator pour monter direct au septième ciel et quelques cookies wookie parce que je le veux bien et qu'ici, c'est mon blog, d'abord, non mais.
Passons à cette bague trop choucarde pour être évitée, ce jetpack trop pratique pour léviter et ces quelques robes calquées sur les princesses et héroïnes de Walt Disney (sur Etsy ici link) que vous pouvez enfin vous payer en vrai pour espérer qu'un jour, votre prince charmant arrive enfin et qu'en plus, il sache faire la cuisine, le ménage, le repassage et le cunnilingus avec la même célérité.
Et sur ce, je vous souhaite un...
Ca, c'est fait. Passons à du sérieux, de l'essentiel avec la carte ultime pour pouvoir commander votre petit-déjeuner sans faire de faute de goût, une autre pour bien réfléchir avant d'agir des fois que vous vouliez faire une grosse connerie et une cabane reculée où vous cacher des fois que vous l'ayez déjà faite.
Je profite de ce bordel pour faire une spéciale dédicace à Pollux qui nous a quitté et qui nous laisse le cœur aussi gros qu'il était un gros branleur.
Et passons à la suite de ce bordel avec des chips. Oui, des CHIPS ! Mais pas n'importe quelles chips. Des chips en soutien-gorge, s'il vous plaît. Ah ben , c'et le bordel ou ça ne l'est pas.
Encore une petite carte pour repérer les indiens, enfin, ceux qui restent, comme ce splendide iroquois ci-dessous et comme il ne peut en rester qu'un, des fois que vous soyez à Boulogne, vous n'avez qu'à le trouver. Il est dans le 92100, quelque part. Avis aux explorateurs.
Prenons le mur mais en musique et tant qu'à faire, faisons un tour chez Steinway, ce qu'il y a de mieux juste devant Bontempi. Bon, d'accord, juste derrière.
Je vous offre, ça me fait plaisir, un ornement de nez péruvien du 1er siècle avant Jésus Christ notre sauveur, enfin le vôtre, si vous voulez car moi, non, merci pas trop, là. Je vous rajoute un cyclope de Travis Louie et un chien méchant, féroce tout plein et nous allons pouvoir continuer vers ce siphon inextricable qu'est le bordel du vendredi en quête du n'importe quoi le plus total dans le désordre le plus absolu, le tout mâtiné d'un peu de surréalisme capillotracté et d'une petite olive pour le goût.
Allons faire une pause au Tianzi, l'hôtel le plus hallucinant en Chine dans la ville de Yanjia. Un hôtel érigé pour rendre hommage à trois dieux, Fu, Lu et Shou, les dieux du bonheur, de la prospérité et de la longévité et pour faire pas mal de pognon par la même occasion.
Lisons les amis et pas que des conneries sur internet qui nous abrutissent et puis tant qu'à faire, allez faire du sport comme au bon vieux temps. Et bravo à Clément.
Sur ce, je vous rajoute un papillon de toute beauté et géant itou, un lapin en transport en commun, un singe escorte (rien de sexuel là-dedans) et à part ça, je plongerai bien dans ce grand bain d'urbain qu'est Hong Kong là, comme ça mais ça ne vous regarde pas alors je garde mes envies pour moi.
Passons à cette femme ététée mais pas hébétée et à quelques donzelles de fort bel acabit pour les plus grands et même les petits (oui Boulou, toi aussi).
Brooklyn Decker.
Angelica Bella, pour les afficionados.
Mais je ne resterai pas de glace devant les cris des lectrices de ce bordel dont j'entends déjà les "Et nous ! Et nous" ahanés. Bon, d'accord alors.
Je vous cède.
Mais attention...
Si ça vous plaît pas...
Tare ta guele à la récré.
Non mais.
Allez, paxssons à un peu d'art et du sourire avec un artiste dont je n'ai pas trouvé le nom, c'est con.
Mais par contre, Anouk Kruithof, auteur des installations ci-dessous, s'appelle bien Annette Kruithof et je ne crains pas d'affirmer qu'elle se nomme bien Annette Kruithof. Ah non, en fait, c'est Anouk Kruithof.
Un peu de Damien Hirst pour s'ouvrir l'appétit.
"Caranguero", une sublime sculpture de Lygia Clark. 1963.
Bert Stein qui croque Marisa Berenson à l'aube de sa carrière. Et avec des couettes.
Un peu de Dali pour la folie.
Un grand de Staël pour... pour le plaisir.
Une dent sculptée anonyme. Si elle vous appartient, merci de me contacter.
Et un Watteau pas bateau car c'est beau, Watteau. J'aime aussi beaucoup ses marines. Watteau, sur l'eau, la rivière, la ...mais poursuivons.
Il est temps, oui, maintenant de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'ont d'informatif que le nom sauf des fois non et des fois oui mais ça dépend un peu du degré auquel vous les prenez et du moment auquel vous les lisez et de pas mal de paramètres et des variables que nous n'allon pas développer mainetant plus en avant car on n'a pas trop le temps.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez aussi vous faire les articles de la semaine avec Chaîne de garde et La patience selon Fukahori et Fer de Lance et merci de Liker ce bordel à fond les ballons, de le partager sur vos murs Facebook, de le Twitter, de le Linkedinker et de vous abonner si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon, non. D'un autre côté, dans un tel cas, mais bougre de carabistouille, qu'est-ce que vous foutez là ? Allez, sur ce, bon vendredi, bon week-end et passez voir les deux derniers jours de l'expo SHAG samedi et dimanche de 11 à 19h à la galerie sise, au 26, rue Mahias à Boulogne.
Tous les bordels du vendredi, eh ben c'est par ici : Le Bordel du Vendredi et merci de voter pour Après La Pub aux Golden Blog Awards. C'est indolore, inodore, ça prend deux secondes, ça ne me rapporte rien mais ça fait plaisir. Votez ici.