19 Juillet 2013
... Nous sommes assez indubitablement vendredi, aussi surement que nous sommes désormais en été et ce, malgré les prévisions catastrophiques qui nous annonçaient pas d'été rien que pas plus tard qu'il y a trois semaines, merci Albert Simon, Jacques Kessler, Nathalie Rihouet et Alain Gillot-Petré réunis. Et mine de rien, nous sommes aussi dans un bordel monstre et s'il vous fallait des preuves, voyez le bordel que c'est de Strasbourg où Marine Le Pen engage son compagnon comme assistant parlementaire à Dieudonné qui marie deux repris de justice à la prison de Poissy pour qu'on reparle un peu de lui, de l'Hôtel Lambert qui part en fumée à la maternité où des caméras du monde entier attend le royal rejeton, de Bretigny à Ivry, de l'Irak à Buckingham où même la reine valide le mariage gay (ceci dit, dans les ancêtres...), de l'Afsud où Mandela se meurt, se meurt pas, se remeurt et se remeurt pas au Mexique où la tête des Zetas a été ététée, de Belfast à la Tunisie, de l'Egypte à la Russie où Snowden attend son blanc-seing, de Choisy-le-Roi (demandez pas pourquoi) à Bourg L'Abbé où le regretté Charlie nous a quitté trop tôt (ah oui, voilà pourquoi), c'est carrément le bordel mondial. Alors aucune raison pour que le bordel ne perdure pas encore cette semaine avec une sélection d'images trouvées ça et là, remisées par devers moi (enfin, sur mon Mac), digérées en une mixture que je vous rends tel la maman oiseau donnant la becquée à ses petits. Pour commencer, instant nostalgie. Cette semaine, j'ai rêvé du disquaire de la Porte de Saint-Cloud où j'attendais fébrilement l'ouverture de la grille pour m'offrir, après avoir économisé comme un dingue avec force baby-sittings et cours de hockey, le tout nouvel opus déjà disque d'or de Kiss mais c'était le début des années 80, tout ne sortait pas partout en même temps alors fallait patienter pour avoir ces galettes que l'on désirait ardemment, bien qu'elles ne soient pas de Pont-Aven. Séquence Nostalgie (oui mais sans le jingle pourri alors).
Que c'était bien de farfouiller dans des bacs poussièreux pour trouver des perles rares.
Que c'était beau ces petits adaptateurs pour passer de 33 à 45 tours.
... d'écouter ces quelques scritch, scritch, scritch avant que ça balance la sauce.
Et puis, les double-albums, c'était pas rikiki comme maintenant. Ça avait de la gueule.
On prenait des heures pour ranger tout ça bien comme il faut, de A à Z ou par ordre chronologique ou par ordre chromatique ou bien on ne rangeait pas du tout les galettes en ordre mais on savait quand même où se trouvait précisément chaque petit moment de bonheur pour les esgourdes, rien qu'à sa tranche.
Bon mais c'est pas tout ça...
Mais on ne va pas jouer tout le bordel façon ancien combattant, allez, ok je vous montre mon tatouage mais c'est bien parce que c'est vous et avançons merci bien beaucoup.
Sur ce, passons à cette splendide rampe d'escalier toute embirlificotée, ces quelques maisons en goguette, je vous propose une petite pipe mais c'est pas obligé et pour ceux ou celles qui préfèrent Billy Ze Kick, c'est possible aussi.
À part ça, j'ai aussi un... hey, salut toi, ça fait plaisir de te voir, repasse quand tu veux...
... un tarsier des Philippines (le plus petit primate au monde, entre 8 et 16 cm dont la particularité est de pouvoir faire tourner sa tête à 340°, info pour vos prochains dîners, histoire de vous la péter pendant 10 secondes), des bébés bébés bébés bébés phoques tout justes nés qui se roulent dans le sable les yeux pas dans l'eau pour se protéger des morsures du soleil et quelques alligators touristivores.
J'ai encore un bien triste constat en deux images, un mec avec une dent contre le bon goût, une couronne de lauriers en or du 4e siècle avant Jésus Christ (ou 24e siècle avant John Cleese, c'est selon), une manifestation monstre et encore Justin Bieber qui déconne. Non, Justin, c'est plus possible, là, va falloir trouver des solutions.
Alors ni une ni deux mon cher Justin, je t'envoie dans un monastère Shaolin. On vat'apprendre à léviter, petit Scarabée et sans plaisirs artificiels ajoutés. Tu vas voir, ça te fera beaucoup de bien (images © Tomasz Gudzowaty), peut-être qu'un jour même, tu feras de la musique potable.
Mais bon, fini le boulot, c'est quand même pas loin d'être les vacances et il fait de plus en plus chaud et ce ne sont pas les demoiselles qui suivent qui vont y changer quoi que ce soit. Attention, caliente delante avec Sheila Marquez.
La délicieuse Nina Agdal par le chanceux Antoine Verglas.
Or Grossmann qui brille tel son prénom et qui me picote le fond du cortex je vous dis même pas comment.
Y'a Carla Ossa aussi.
Mais poursuivons en charmante compagnie vers Jane Fonda photographiée en 1962 par Peter Basch, la bombastique June Wilkinson dans une contre-plongée qui lui sied à merveille et, bonjour les filles !, quelques merveilleuses sirènes tirées (bien que ce ne soit pas évident avec la queue de poisson) du film "Peter Pan" de 1924 avec Betty Bronson dans le rôle-titre et Ernest Torrence en Capitaine Crochet. Bon ok, les effets spéciaux sont de Roy Pomeroy et le directeur de la photo est James Wong Howe mais c'est bien parce que c'est vous tous, fervents lecteurs et lectrices du Bordel du Vendredi.
Ajoutons une brune qui grelotte (la fièvre jaune probablement), une Traci Lords avec, peut-être le remarquerez-vous, une technique toute particulière pour savoir si un moteur tourne rond et enfin deux filles qui ne rêvent que de tirer un coup. Voire deux si c'est possible.
Mais les amatrices et les amateurs de testostérone ne seront pas en reste dans ce bordel avec une sélection drastique des mecs les plus gaspesques de la semaine et je m'y connais, je suis à peu près gaulé comme ça. En mieux.
Mais dare dare, passons à un peu d'art et c'est une certitude, je suis toujours aussi fan de Jules de Balincourt à la vue d'un de ses nouveaux tableaux sobrement intitulé "Untitled" après avoir longuement hésité avec "Oh merde, 'jaurais pas du reprendre trois fois du chili".
Dans un tout autre style, le "Center of attention" de 1934 et de Ricco Tommaso est sans conteste de toute beauté.
Gros coup de cœur cette semaine pour le travail certes un peu salissant mais tellement nourrissant de Valerie Hegarty à la Saatchi Gallery (sont forts Charlie et Momo).
Ajoutons quelques cendres encore chaudes de Kasper Harnacher.
Pour rester dans le ton, ajoutons "Once again a version of nature through my eyes" de Jason Middlebrook.
Et ce serait bien pissible qu'à l'heure qu'il est actuellement, ce soit le moment pour lâcher les célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont assez yodeloï globalement mais pas seulement.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous avez fort bon appétit auquel cas vous pouvez rajoutéer les bouchées de la semaine avec les très beaux Imagine Simmons et Abrahamcadabram et sinon, pour vous pouvez aussi liker, twitter, partager ce bordel par mail, courrier ou pédalo avec qui vous voulez car si vous commencez à le partager avec ceux avec qui vous n'avez pas envie de le partager, ce serait trop le bordel. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié le dit bordel. Sinon, go to hell, euh non, faites commes vous voulez. Et si vous aimez le bordel et Après La pub, vous pouvez aussi vous abonner à ce bog en rescrollant tout en haut pour mettre votre petit mail dans la case correspondante. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et bonnes vacances si on ne se voit pas la semaine prochaine (je négocie avec mes petits Sikhs dans la cave au niveau de la question des congés payés. Ils vont apprendre la plongée au fond de la Seine. Non mais à l'eau quoi.
Tous les Bordels du Vendredi, soit du n°1 (si tout se passe bien) à celui d'aujourd'hui, sont visibles ici : Le Bordel du Vendredi