5 Septembre 2013
.... Bon, ça y'est, vous êtes toutes et tous rentré(e)s, les bouchons sont passés, les slips de bain rangés, on peut se remettre au bordel ? Oui ? Ah ben quand même, on préfère ça avec mes petits Costariciens qui font le bordel dans la cave. Ah oui, j'avais oublié de vous le dire mais j'ai viré les Sikhs. Les turbans prenaient trop de place avec le plafond à 1m40. Non parce que le bordel, c'est bien mais le bordel pour tous, c'est encore mieux. Et comme, subséquemment, nous sommes aux alentours de vendredi, on peut penser (les costariciens et moi-même) qu'il est temps de relancer le bordel avec conviction car tout le monde est revenu à son poste de travail. Ou de glande, j'en connais. Et vu la situation mondiale et ce qui nous attend dans les jours à venir en Syrie et ailleurs, le bordel n'est pas près de s'arrêter. Alors autant démarrer la rentrée sur les chapeaux de roues avec ce short très seyant et avec clignotants, ce qui n'est pas donné à n'importe quel short, vous en conviendrez. À noter que si vous n'en convenez pas, ce n'est pas la peine de poursuivre ce bordel. Convenons donc que vous en convenez et poursuivons.
Le bordel est de retour et il vous prépare une rentrée aux petits oignons avec cet arc-en-ciel portable personnel très pratique dès lors que vous ayez besoin dans l'heure d'un chaudron rempli d'or. On en parle peu mais il y a tant de situations qu'un chaudron rempli d'or peut résoudre en deux coups de cuillère à chaudron. Rajoutons à cela une tong thermoformée pour rabattre le caquet du chien de votre voisin, un système de récupération d'eau plus qu'astucieux et bougre de carabistouille pourquoi personne n'y a-t-il jamais pensé avant, le mystère demeure (au 3, bis rue des Acacias, Jouy-en-Josas), je vous rajoute une banane pour les coups de fil sans fin tant il est connu que la banane est un excellent coupe-fin et si vous avez ramené des cagouilles, des moules et autres crustacés, profitez-en pour les transformer en bougies ou en mini-vases mais d'un autre côté, c'est pas obligé.
Rajoutons un doigt d'ongles acharnés, quelques douceurs mortelles pour la bonne bouche, des bonbons acidulés qui te pètent au palais comme les poudres super-chimiques de quand t'étais jeune mais en goût bacon, et l'adresse du Pink Pussycat à Hollywood si vous allez dans le coin alors que si vous allez sur Bormes-les-Mimosas, je n'ai absolument aucune suggestion à vous faire.
Sur ce, je vous rajoute l'anatomie complète d'une chaise Thonet (présentée à MAC Vienna) et sinon, hop, on lève tous les mains, on laisse glisser et on respire un grand coup avant le scaphandre à secrétaire. Non, on n'éternue pas. C'est proscrit. C'est comme ça. On tape et on se tait.
Ajoutons un samouraï de pacotille, Bill Clinton avec Bill Clinton sans Monica Lewinski ni même Monica Lewinski et c'est tout de même dommage et Gene et Paul et une fourche et une ferme pour le côté bucolique (ta mère).
Si je devais vous conseiller un achat en ligne cette semaine (je suis un vieux réac', je n'ai jamais rien acheté sur Itunes et je compte bien continuer), je vous dirai d'acheter pour la somme plus que modique de 7,99 € l'album "Deafening Silence", un silence qui fait du bruit bien comme il faut, du groupe Cielo Drive où c'est mon jeune frère qui hurle (mais très juste) dedans. "Nous avons mis nos tripes, notre sang, nos larmes et nos cœurs dans chacun de ces morceaux. Nous avons vieilli et mûri avec eux. Nous espérons qu’ils vous plairont autant qu’ils ont été fascinants à écrire" qu'ils disent. Et ils ont raison. Si vous aimez le rock qui en a, et même deux, une de part et d'autre mais parfois ça s'entrechoque, c'est ici : link
Pour mémoire, Cielo Drive, ça donne ça.
Et tiens, un Pee-Wee et une Dolly. Comme ça, pour l'inutilité du geste. Et le brushing.
Quoi d'autre ? Eh bien pourquoi pas deux gifs de la semaine. En vl'a un.
Ou alors dans un tout autre style ...
Cette semaine, le magazine Lui a fait l'actualité pour son grand retour sous la férule de Frédéric Beigbeder alors je n'ai pas pu résister à une pin-up d'Aslan qui me sied mais alors vraiment beaucoup et du coup, enchaînons sur les donzelles de la semaine avec une Marvellous héroine, Nina Agdal qui revient nous titiller telle un nuage de poivre mais avec plus de formes. Puis une blonde mutine, une brune coquine et une rousse ampoulée mais in (elle se nomme Appolonia van Ravenstein et posait devant l'objectif d'Ara Gallant dans Playboy en 77. D'accord, j'ai pas trouvé le mois. Fail).
Ajoutons une Jane Fonda fondamentalement fondante, une Raquel Welch qui nous promet un voyage fantastique (Richard Fleischer, 1966) et on veut bien la croire et une jeune Marilyn qui fait se languir un monsieur et du coup, hop, transition, Marie-Laure Augry, passons aux zobis.
Des zobis de qualité avec un très très jeune et somme toute assez énigmatique Christopher Walken.
Beau mais bête, celui-ci ne sait même pas enlever un pull.
Alors que lui a résolu le problème, tendant à faire croire à une bribe d'intelligence. Mais non, c'est Zach Efron.
De ce pas, allons gaiement. C'est déjà ça.
Caniche West. Le mari à Kim Kardachien.
Un p'tit Jésus pour faire passer le tout et hop, miracle la suite. Ci-après, vers dessous.
Passons à de l'art avec ce sublime chrysanthème de 1977 par Robert Mapplethorpe qui s'y connaissait en natures mortes et en nature très vivantes.
"Dance", très belle œuvre de 1931 par Erika Giovanna Klien, artiste autrichienne (1900-1955) que je ne connaissais pas pas plus tard qu'avant-hier et bim, ça m'est tombé dessus mais rien de grave, juste deux points de suture.
Quelques plâtres de Jamie McCartney qui, l'un dans l'autre, vont très bien ensemble, un peu comme "Michelle" et "C'est la mère ... qui a perdu son chat".
Un peu de Paul Klee (jamais ne nuit). "Burdened children", 1930. Graphite et crayon.
René Magritte - La Représentation, 1937. À noter que l'on peut supposer que cette œuvre n'est pas une représentation de Magritte lui-même étant donné qu'il n'y a pas de chapeau melon. C'est un indice.
Un peu de "Main Price" d'Alberto Giacometti. De 32, vous confirmez les Costariciens ? (si señor torturator, es treinta y dos, no matamos nosotros por favor). Ils disent que c'est bien ça.
Un peu de street-art germanique sympathique (cherchez Kriebel sur le site Flickr pour en voir plus).
Un peu d'or tout fondu par je ne sais pas qui. Mais ça va, je survis.
Et trois magnifiques portraits de Mark Deamsteader. Enfin, de copines de Mark. Visiblement.
Mais c'est pas tout mais quand même, il y a après ces quelques mots d'introduction, de préliminaires verbales des Messages à Caractères Informatifs (et en nombre en plus) qui crient ton nom, Liberté. Un peu comme le "Antinéaaaaa" de Julien Guiomard dans "L'incorrigible" mais avec Liberté.
© Hannes Beer
Et c'est tout pour aujourd'hui, pas loin de 150 images sélectionnées avec soin, pincettes et précaution pendant la semaine, remisées dans un dossier et reversées ici dans un ordre qu'on dirait aléatoire mais pas du tout, en fait, accompagné d'une sauce gribiche de mots choisis et tout ça, pour queude. Juste le plaisir de partager avec vous. Alors n'hésitez pas à le faire à votre tour, à devenir l'ambassadeur (vous pouvez faire des soirées) du Bordel et à l'offrir à vos amies, vos ennemis ou des gens dont vous vous foutez complètement mais ça vous fera du bien en partageant ce bordel sur Facebook, Twitter, Google+ et Linkedink. Et vous pouvez aussi l'imprimer pour l'offrir à un ou une ami(e) mais tout ceci, ne le faites que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon non. Sur ce, hein, c'est pas tout mais bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine sauf si vous voulez vous abonner auquel cas il faut remonter touuuuut là haut et mettre votre adresse mail quelque part vers la droite. En vous remerciant.
Retrouvez tous les Bordels du Vendredi depuis la nuit des temps (Barjavel), l'origine du monde (Courbet) et le début de notre ère moderne (JC, John Cleese, donc) soit les 169 Bordel précédents ici : Le Bordel du Vendredi. Et s'il vous reste de la place, lisez les articles de la semaine avec C'était Jean Bouin et J'ai encore rêvé d'ailes et Viva Vivi et Les nus de Bonnard et Le meilleur de 1984 des mondes et pis c'est tout.