C'est Vendredi, c'est le Bordel #56

... Voyons voir. Hier, jeudi. Demain, samedi. Indubitablement, nous sommes vendredi (sauf pour ceux qui lisent Après la Pub à Tahiti et oui, il y en a au moins un : salut Cédric) et je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le Bordel. Avec les événements de la semaine en France, yes MaM, et un peu partout dans le monde (Egypte, Syrie, Maroc, Lybie, Algérie etc...), on ne peut pas dire que l'actualité ne soit pas bordélique. Mais c'est bien, un bon bordel de temps en temps, c'est salutaire. Ca remet les idées en place à défaut du reste. Donc, allons-y pour "C'est Vendredi, c'est le Bordel" 56e du nom. Bon, par où je commence, moi ?

Tiens, commençons par un peu de Sex, Drugs &... Bon Jovi, soit pas tout à faite exactement du rock'n'roll avec la sortie de la semaine, un livre retraçant les relations entre John Bon Jovi, ses groupies et un certain nombre de trafiquants de substances illicites. Ces "mémoires" non autorisées ont été compilées par l'ex Manager de Bon Jovi, Rich Bozett qui nous révèle, dingue, que Bon Jovi a fait l'objet d'une longue enquête dans le cadre de la plus grosse opération undercover de la DEA (Drug Enforcement Administration) dans les années 80 qui avait un œil sur lui et parfois un doigt dedans quand il devait se soumettre à des fouilles dans différents aéroports.

Fi de la gaudriole sous influences, passons à cette splendide série d'une Norma Jean encore pas tout à fait Marilyn mais encore dans la fleur de l'âge qui ne fut pas si ingrat que ça avec elle. Mais pas en 3D comme mardi : Harold l'œil.

Norma Jean rit de se voir si belle en cet objectif.

Norma Jean fait ses lacets. Ah non, en fait, non.

Norma Jean est télévisionophobe quand elle sort du bain. Une information essentielle. Heureusement qu'Après la Pub est là pour vous la révéler, non, ne me remerciez pas tout de suite.

Norma Jean dort sur le sofa mais à chaque fois, elle fout un Bordel pas possible.

Norma Jean est super nulle en position du Lotus.

Norma Jean rit pour tout et pour rien. Là, c'est pour rien.

Norma Jean peut appeler partout dans le monde avec un téléphone dont le fil a été arraché pour pendre un homme de couleur qui avait eu l'outrecuidance d'emprunter les toilettes réservées aux blancs. C'est pas bien. Mai faisons fi de Norma Jean probablement sous influences aussi pour passer à quelques idées bien senties trouvées à droite à gauche (Droitagauche, 23, avenue Celestin Sieur, 16700 Ruffec). Norma Jean est un peu cruche : grâce à ce splendide téléphone hippopotame, elle aurait pu téléphoner de partout, mare de boue incluse.

Le téléphone Hippopotame, une idée vraiment au poil.

Si d'aventure, un jour, on ne sait jamais, vous étiez attaqué par une Tortue Ninja, allez-y franchement. On ne va pas se laisser emmerder par des animaux semi-aquatiques à carapace non plus. Alors direct, un coup de bazooka dans le Kowabunga.

Et si ça ne suffit pas, finissez-le à la pierre dents de la mer. Oui, j'ose.

Sinon, dans la catégorie animaux aquatiques, j'ai cette splendide table basse en bronze Octopus trouvée aux Puces.

Bon allez, je finis avec les animaux semi-aquatiques avec cette souris (par Demon Alukard) qui n'est pas une souris. Je crois qu'on est tous d'accord sur ce constat qui ne suscite aucune interrogation. Vous avez déjà vu une souris verte qui n'a pas de queue ? Bon. Alors. Oh.

Mais passons vite à notre séquence Jew Jitsu.

Transition toute trouvée pour cette belle infographie sur tous les visages de Woody Allen dans tous ses films et il en a fait un paquet, le Woody. Etonnantes transformations, un vrai caméléon. Quel talent. On sent l'Actor's Studio, c'est pas Marion Cotillard qui serait capable de ça.

Allez, poursuivons par la pyramide de Maslow. Et la pyramide de Lennon, moins connue mais plus simple.

Sinon, j'ai une culotte au poil aussi, un chat copain comme cochon avec Garfield de dos et l'évolution du logo de Cadillac dont 99,99% des américains ne savent pas le nom vient du fondateur de Detroit en 1701, Antoine de Lamothe-Cadillac, issu lui-même de Cadillac, ville française dans le Bordelais. Ah, ces Ricains.

J'ai de l'I-Eau. Jamais l'eau n'a été aussi révolutionnaire.

S'il avait acheté de l'I-Eau en ligne au lieu d'un vin chinois de contrebande, cet homme serait resté au chaud et il ne serait pas actuellement décédé pour l'éternité.

Allez, remettons-nous les idées à l'endroit tout de suite.

Et demandons à un nouveau petit groupe, les Da Vinci Gods de nous jouer une douce mélopée.

Munissons-nous des platform-boots réglementaires pour jouer de la musique qui tache.

Et choisissons bien nos écouteurs pour ne pas emmerder le monde.

Tatouons-nous que nous soyons tous Mr Bean ou non.

Et préparons-nous à affronter des zombies avec Fred, Daphné, Vera, Sammy et Scoubi.

Une fois ceci fait, allons donc nous manger un bon burger.

Car quand c'est l'heure, c'est l'heure mais après, c'est plus l'heure. Ce serait trop le bordel.

Félicitons une agence méritante pour cette belle annonce de la Saint-Valentin.

Et saluons cette opération géniale afin d'inciter les gens à lire pour de vrai, donc des vrais livres.

Ou s'il est encore un peu tôt pour avaler tout ce Bordel, n'hésitez pas à vous servir un café qui va vous réveiller ou vous endormir pour toujours, c'est selon.

Et avec le café, rien de tel qu'une petite clope.

Une fois bien révéillé(e)s, n'oubliez pas que dehors, il fait froid alors sortez couverts.

Bon allez, sinon, j'ai un crayon pré-maché assez pratique, des tampons utiles tous les jours du mois, une clé USB de toute beauté tellement qu'elle est belle avec de multiples complications qu'on dirait une Frank Muller et un fauteuil vraiment éventré dont je ne sais ce que vous pourriez faire.

Bon allez, une petite sieste à Bali et c'est reparti.

Poursuivons par ce bel exemple de dialogue homme-femme. C'est beau.

Sinon, pour ces dames, j'ai deux grosses bananes.

Pour ces messieurs, j'ai un chien malencontreux.

J'ai une fille qui préfère l'amour en couverture. En mer, ça file la gerbe malgré ce que Philippe Laville peut essayer de nous faire croire dans sa chanson qu'est que des mensonges pas vrais sur un vague fond de calypso.

J'ai une route qui est mal barrée, un avion pas si furtif que ça puisque, hé ducon, on te voit, un manifestant barbu aux cheveux longs mais promis, ce n'est pas moi et une explosion pas du tout de foufoune.

J'ai une image à trois mains d'un suspense insoutenable, la prochaine couverture de Vogue et Vanity 6 parce que, quand même, Vanity, quand même.

Sinon, j'ai quoi déjà ? Ah oui, un scooter qui pète le feu littéralement, une Cocc ou une Inelle, c'est comme vous voulez, un Bobtail qui pratique le nu intégral sauf les poils, une voiture de Police amphibie mais la cibi est foutue, un bisou d'un ami totalement semi-aquatique et des taggeurs qu'ils ne respectent rien mon bon monsieur, même pas les monuments en péril, c'est une catastrophe.

Allez, un petit café pour repartir. Merde, j'en ai foutu partout.

Sinon, j'ai Snoop et Dark et bien que Snoop soit dark, Dark est à gauche. Et subséquemment, pas Snoop.

Et tant qu'à être dans le domaine, j'ai le secret de Chewbacca pour son brushing. Ventilation à fond et vitesse lumière et il est sec en moins de trente minutes.

J'ai un suppo sur roues, des panneaux de dos, un avion de près, un chien dans la bibliothèque et Elmo mais mort.

J'ai aussi pour vous public ami et averti, des hommes à poils amateurs d'expériences sexuelles ultimes avec des Muppets, rhaa c'est ignoble, des yeux de biches, un minou bien caché, un film de Rutger Hauer que je n'ai pas vu et je sens que j'ai loupé un truc et une femme-canapé convertible et heureusement déhoussable.

J'ai Keith et Ron, Keith au Maroc, Mick et quelque potes et Pierre Molinier sans Keith, ni Ron, ni Mick ni personne d'autre que lui et son corset et ses jarretelles.

J'ai un Dean jeune et moche.

Georges Mélies dans sa boutique en 1929. Ben oui, c'est le Bordel.

J'ai une Lio en pyjama, un Kurt avec RuPaul car alors, pourquoi pas, deux tuyaux limite cochon, Oppenheimer qui fait hop et un combat de titan entre Iron-Man et Hulk mais en fait non, ils sont fatigués.

J'ai un gros qui part en retraite et un petit que personne n'arrête, un drapeau belge un peu flou, une dame qui a perdu une lentille, le Fantôme qui passait par là l'air de rien et un cow-boy qui faut du ski nautique car ici, c'est le Bordel, je n'arrête pas de vous le dire.

Yeah, t'es cool mec. Sinon, il me reste la Ve Avenue à New York avant Giuliani, le Titanic avant de n'être pas insubmersible, une course de motos avant que ça défouraille, un Capa avant le débarquement, un Bukowski avant de mourir, un Macaulay Culkin juste avant de se transformer en Gene Simmons car oui, Macaulay Culkin et Gene Simmons ne sont en fait qu'une seule et même personne. Pour preuve, les boots.

J'ai également quelques accessoires de mode à vous proposer (j'ai toujours rêvé d'être bloggeuse mode, en fait) avec cet splendide ensemble en provenance de Nagasaki, le suivant vient de Palm Springs et le troisième, c'est parce que ça pèle bordel, on veut du soleil, de la chaleur, des Mojitos et mettre les pieds dans l'eau ! Désolé, j'ai craqué.

J'ai des petites culottes pour tous les goûts, enfin, les goûts, je me comprends et j'espère que vous aussi.

Existe aussi en gris.

Ah désolé, une erreur, elle n'a visiblement pas de culotte celle-ci. Oh les mecs, vous branlez quoi à la technique ?

Ils sont pas possible, ces Sri Lankais. Je leur laisse un cahier des charges ultra-précis (pas de filles nues cette semaine, des culottes, de l'art, du pâté, du bordel et des idées) et ils me sabordent tout. Non, pas de filles, non !

C'est du grand n'importe quoi, les mecs. Vous êtes tous virés. Je vais prendre des Vietnamiens à la place. Comme ça, ils me feront des Bobuns en même temps. Bon, où en étions-nous ? Ah oui, passons donc à un peu d'art avec ce splendide travail de Madame Péripétie qui n'est pas péripatéticienne mais photographe.

Pour tout savoir sur Madame Péripétie, c'est ici : link. Sinon, j'aime aussi cette étrange série de collages-décollages-découpages de Vanessa Lamounier qui sont ci-pas loin voir en dessous et visibles ici aussi : link

De l'homme à la Bête, il n'y a pas grand-chose. Du plâtre, éventuellement.

Et de la main à la main, il n'y a presque rien.

À part ça, j'ai mon ami Ellsworth Kelly qui s'amuse à structurer et déstructurer les couleurs d'Après la Pub. C'était pas la peine, t'es trop chou, Ellsworth.

Blam, une explosion d'Après la Pub.

J'aime ces étrangetés de Jasper Elings même si ça n'est pas tout à fait de l'art mais une bonne idée est une bonne idée. Et puis il fait plein de trucs totalement barrés ici : link

Après tant d'air, c'est agréable de retomber sur le travail de Michael Johansson.

Je vous mets un Monet du côté sombre de la Force en passant. Ni vu ni connu, gimme the Monet.

J'aime cette performance artistique de Peter Sandhaus (voir ici link) sur la Rosenthaler Platz de Berlin.