25 Mars 2011
... Oui, nous sommes à nouveau vendredi et à la lueur de la semaine qui vient de s'écouler avec ses frappes aériennes, ses montées du FN, ses Guéant en croisade contre les infidèles, ses nuages itinérants au césium et pas mal d'autres événements, vous conviendrez facilement avec moi que le monde est un sacré gros bordel en ce moment. Le nier serait inutile ou alors il faudrait habiter sur une île déserte qui ne le serait plus tout à fait puisque vous y habiteriez, CQFD. Donc, si c'est le Bordel partout, autant que ce soit le Bordel ici aussi puisque nous sommes vendredi et pour les limbes du Pacifique, on oublie. Alors allffons-vy gfaiement affec l'acffeffoire le pluff trendy de la ffemaine : le maffque à gafv. Le maffque à gafv, bon ve l'enlèvffe, fe fera plus ffimple, le masque à gaz disais-je donc a fleuri à toutes vitesses sur les différents réseaux de nerds où je me balade pour nourrir ce Bordel. Du masque en veux-tu en voilà, du masque vintage, du masque moderne, du masque sexy, du masque design : c'était la semaine du masque. Le nouvel accessoire In et pas qu'à Fukushima.
Pour ma part, j'ai opté pour un modèle sobre, sans chichis, un peu lâche afin de faciliter la respiration et me sentir à l'aise en toutes circonstances. Sauf après un aïoli.
Un autre modèle conventionnel, de base. Ca manque un peu d'originalité tout ça.
Alors qu'avec un peu de moyens et d'imagination, on peut trouver des masques tout à fait acceptables, esthétiquement parlant. Un peu de classe dans l'adversité, que diable.
Le masque peut également se porter sur le doigt pour qu'il respire plus aisément car la respiration des doigts aussi, c'est important, malgré le fait qu'on y pense trop peu.
Au boulot et même le week-end, le masque résoud tous vos problèmes. Là, par exemple, je pars faire mon footing de 42, 195 km comme tous les matins avec Ekta, ma chienne.
Et comme je suis propriétaire terrien, j'ai même fait réaliser pour mon équidé préféré un masque adapté à sa morphologie et ainsi, nous chevauchons joyeusement (enfin, surtout lui) dans les bocages normands sous des nuages radioactifs dont on n'a rien à péter à l'heure où la rosée commence à perler sur les bourgeons à douze têtes juste nés d'une nature en plein émoi mais je m'égare et en plus, je m'excite. Stop.
En bref, avec un bon masque, c'est un peu comme en espadrilles. On va au boulot, on fait du vélo, on peut faire tout ce qu'on veut. Prendre les transports en commun, s'encanailler avec des infirmières, faire un V avec deux doigts et pour ceux dont la capacité intellectuelle leur permet de compter jusqu'à trois, on peut aussi faire un W avec trois doigts. Oui, on peut le faire.
En masque, on peut skater dans des tuyaux, faire des soirées costumées sympa, donner le sein à son bébé, ah non, là c'est compliqué, on peut se mettre du chatterton où on veut et jouer de la musique de Rockn'roll qui est une des causes de la Révolution en libye, je vous le rappelle, avec les pilules de la drogue mises dans les Nescafés de la jeunesse de Libye qui se retrouve toute Al Qaidée de ce fait. Après Sex, Drugs et Rockn'roll, Nescafé, Pilules et Révolution.
On peut vraiment tout faire en masque. Moins bien que sans, certes mais on peut.
Mais passons. Tout irradie bien qui finirradia pour le mieux ou faisons comme si. Tiens, lisons.
Ou alors, jardinons pour nous détendre. il paraît que c'est très efficace.
Entre chien et loup, improvisons-nous un petit feu de camp grâce à 5-5 Designers et leur petite loupiote toute craquante avec laquelle vous ne foutrez pas le feu à la pinède et déjà, c'est un bon début.
Mangeons sur Mister T. Ben oui. Faut oser dans la vie, bordel.
Soyons capables de tout, même de piquer des Pez à Alien. Dur comme épreuve tout de même.
Offrons-nous des dessous intelligents (ma deuxième énorme crise de rire de la semaine).
Allons voir des films débiles, asseyons-nous sur des bancs-chaises ou des chaises-bancs, tout dépend de vous et de si vous voyez le verre à moitié vide ou à moitié ou si vous le buvez sans vous poser de questions.
Ah si, enfin une idée qui nous fait croire à nouveau en de jours meilleurs, une idée qui rend grâce au génie humain. Car la réflexion de Denis Bostandzic vaut son pesant d'or. Vous aimez les nachos, vous aimez les cuillères ? Voici Spoonachos, la cuillère en nacho. Avec Spoonachos, le Guacamole coule tout seul, la Salsa s'éclate, vous profitez enfin du meilleur de la gastronomie Mexicaine en un coup de cuillère à pot. En nacho. Un petit pas pour l'Hombre, un grand pas pour la Humanidad y Viva la Revolucion.
Une autre jolie idée que ce tee-shirt réservé aux femmes dont la générosité point à point. Par exemple, avec Kate Moss ou Inès de la Fressange, ça marche moyen.
Une montre qui fait quand même montre mais aussi plein d'autres choses que montre.
Un vieil appareil de la Nasa. Je vous fais un bon prix si ça vous dit.
Tiens, deux bonnes idées de pub comme ça, en passant.
J'aime cette tasse-bougie, oui. Ce qui fait qu'elle se retrouve là. Voilà.
J'aime aussi ces signatures, volutes de papier en volume et ces messages à la rédaction fort bien tournée.
Cette petite image de rien du tout est aussi sur le podium de celles qui m'ont le fait plus rire cette semaine. Alors, je ne la joue pas perso, une-deux dans l'axe, je passe en profondeur et vous me direz ce que vous en pensez. Moi j'adore.
Sinon, j'ai une infographie d'une simplicité biblique. En parlant de Bible, je vous rappelle que le thème du prochain PopCorn (voir ici : link et là link) est Dieu, quel qu'il soit (Allah, Yahvé, Raël, Clapton, Gotlib ou Max Pécas) et que vous pouvez dès à présent nous envoyer vos contributions sous formes de dessins, peintures, photos, textes, missels ou pots de vins sur pop@popcornzine.com pour espérer être dans le prochain numéro. Sinon, j'ai aussi des livres découpés c'est pas bien mais c'est joli alors on excuse, une coupe-ongles tout mignon du Japon et une bouche avec des bras qui ne dépareillerait pas dans l'univers de ma copine déglinguée Sandrine Estrade Boulet (voir ici d'urgence : link).
J'ai une mallette à synthé et des trombones sardines car si on peut faire et vendre des trombones pingouins comme la semaine dernière (voir ici : C'est vendredi, c'est le Bordel #60), pourquoi ne pourrait-on pas faire et vendre aussi des trombones sardines ? Arrêtons de douter. Tout est possible. Yes we can do des trombones sardines all que nous sommes. Vivement la semaine prochaine pour les trombones cagouilles des Charentes. Bref.
Sinon, j'ai une tasse coquine, une bande, mmm ooh ahh, originale de film qui va idéalement avec la tasse et la maison parfaite pour partouzer sous les étoiles, histoire de terminer en apothéose avec la Voie Lactée dans la Grande Ourse et le Centaure qui met le Bras d'Orion dans le, stop.
Allez, reprenons-nous et ne nous fions pas toujours aux apparences. Parfois, elles peuvent ne pas du tout être ce qu'elles prétendaient lâchement être rien qu'il y a dix minutes. Faut pas les croire, elles sont veûles.
De toutes façons, faites-moi confiance. Il va falloir car dès maintenant, ça devient un peu casse-gueule.
Allez, on se lance. Je vous propose un Labrador au pinacle de la béatitude canine, un bateau un peu perdu qui a bien dépassé les vagues de dunes pour atterrir plus loin, j'ai Kiss contre le Yéti car Kiss contre le Fantôme, c'était déjà fait et le Yéti est en vacances à Honolulu et j'ai une féministe euh comment dire, peu avantagée par la nature mais peut-être est-elle très gentille par ailleurs et une délicieuse camarade de bridge.
J'ai un transistor qui vous rend tout orange, trois fennecs pour le prix de deux, le meilleur endroit pour trouver l'amour et un chat glagla à ne pas confondre avec Saint-Glinglin.
J'ai une séance d'abdos pas banale, une partie de cartes d'un stoïcisme absolu avec thé inclus, un Gremlin tout feu tout flamme, un moment de réflexion et d'élévation car même dans un Bordel du vendredi fourni, il faut savoir raison garder et respirer devant l'immensité de ce Bordel et sinon, j'ai deux cerveaux en lévitation car je fais ce que je veux et c'est toujours mon blog ici.
J'ai aussi un pélican pas supersticieux qui a un petit creux, une magnifique extension mais sans garantie, un Baggio tout beau, un Bruce Lee affuté comme une lame Shinshito (jusqu'à 16000 couches d'acier), des objets contondants ou non pour assassiner au Cluedo, des fois que ça puisse vous servir et si ça vous va pas, voyez avec la dame en sombre tout en bas.
Allez, on se détend : un petit plouf dans cette splendide piscine Malaise pour être bien aise, une petite sieste tranquillos et après si vous ne savez pas quoi faire, vous pouvez battre le record de ce Mexicain qui s'est fait tatouer 82 fois Julia Roberts sur le corps. Quelqu'un à 83 ?
Y'en a qui ont vraiment des petits vélos dans la tête et d'autres qui préfèrent les plus gros à chevaucher. Il faut de tout dans un Bordel, des petits, des grands vélos et pourquoi pas des vélos à guidon chromé au fond de la cour (selon Georges Pérec mais des fois, il disait aussi des conneries quand il avait bu de l'alcool avec les copains).
Sinon, la Lune était à son périgée cette semaine, au plus proche de la terre depuis 19 ans comme vous pouvez le constater mais j'ai comme la mauvaise impression que je me suis fait flouer dans cette histoire.
Bon allez, un Roy Ayers et ça repart.
Et deux Beavis et Butthead one ne peut plus Butthead (de chez Butthead & Butthead, maison fondée en 1904 par le vénérable Burt B. Butthead).
J'ai une maison verte. Enfin, je dis moi : c'est une image. Moi, j'habite la maison bleue adossée à la colline, celle où on va à pied et même qu'on a jeté la clé, je vous raconte pas le bordel que c'est.
Des fois que vous croisiez des drogués, un jour, ce serait bien que vous sachiez les reconnaître pour les dénoncer à la Police Municipale de notre Présipotentat. Alors voici quelques petits trucs simples pour les débusquer. Y'a pas Ricard ? Bizarre.
Mais si possible, essayez de choper du drogué pauvre. Le riche, il s'en sort toujours.
Bon, fake, pas fake ? Si c'est pas un fake, donnez-moi le nom du boitier photo. À toutes épreuves.
Plutôt que l'avion, trop dangereux, privilégiez le dos d'hippo pour vos trajets. C'est plus sûr.
Bien sûr, si vous n'avez pas d'hippo sous la main, vous pouvez vous retourner vers des modes de locomotion plus classiques mais ce sera moins chic. Quoiqu'avec ces messieurs, ça a de la gueule. À part le dernier.
Quelle que soit votre monture, ménagez-là et partez à l'aventure.
À tout hasard, mettez de côté quelques pièces de rechange. Des fois, ça casse.
Et qui sait jusqu'où vous irez ?
Ah, Chloé Sevigné a une petite idée à vous proposer. C'est vous qui choisissez, c'est là où c'est un peu votre Bordel à vous ausi. Mais attention au dérapage, il ne faudrait pas que ça finisse en tête à queue.
Mais revenons sur Terre avec une pyramide, celle du capitalisme et c'est pas joli joli.
Quel choc, mes aïeux. Vite, des sels.
Remettons-nous avec une Bar toujours pas barbante, une inconnue à la cuisse nue et au galbe ciselé, une Liz qui a enfin retrouvé son Bambi, une Veronica pas laide, une Julianne (argh, je défaille), une Carré (a y est, je suis officiellement décédé), une Linda (yargla) et une Christie (yepee).
Allez, on se remet la tête à l'endroit. Oui mais laquelle ? Il y a le choix.
Bon, un peu d'art nous remettra d'aplomb avec, pour commencer, une œuvre sublime de César Domela, un de mes artistes favoris (avec Poliakoff, de Staël, Viera da Silva, Soulages, Tapiès, Burri, Nolde et quelques autres).
Un peu d'Elod Beregszaszi et je ne vous cache pas que je m'y suis repris à plusieurs fois pour écrire correctement son nom mais son travail valait vraiment la peine. Beregszaszi, j'écris ton nom. Et plutôt deux fois qu'une. Mais pas trois.
Pas très loin, voici une œuvre d'Elsa Mora qui est aussi plutôt douée de ses dix doigts.
Une Hispano-Suiza Dubonnet Xenia de 1938 car c'est aussi de l'art et le premier qui n'est pas d'accord, il sort. Et si le premier est en l'occurence une première, c'est la même punition : dehors.
Un petit Basquiat (ou plutôt un grand) pour faire passer tout ça.
J'aime cette œuvre simple, unique et pourtant double, sobrement intitulée "Une Paire" par Hreinn Fridfinnsson. À croire que je suis abonné aux noms impossibles cette semaine dans le Bordel du Vendredi.
Cette cloche d'Ignacio Canales (que les choses soient bien claires, ce n'est pas Ignacio la cloche, c'est la cloche d'Ignacio, la cloche) m'a "ring a bell" comme disent nos amis anglo-saxons que je salue par la même occasion. Check.
Jeffrey Michael Harp avec son pétage de durite ci-dessous et Peter Monaghan avec son "Eye Music" m'ont aussi parlé. Certes, de loin mais j'ai bien entendu ce qu'ils avaient à proposer.
J'ai du Saul Leiter et j'en connais quelques uns à qui ça fera plaisir, moi le premier. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même sauf dans certains palaces de toute beauté que je ne peux m'offrir, autant que je mette du Saul Leiter par moi-même sur ce blog qui, je ne me souviens pas si je vous l'ai précisé, se trouve être le mien.
J'aime aussi cette Marilyn de Sergio Albiac, trouvée sur Flickr et cette œuvre anonyme mais néanmoins poétique par je ne sais qui sinon, comprenez, je l'aurai rajouté.
Et évidemment, pour conclure, j'ai quelques Messages à Caractères Informatifs à vous offrir car oui, c'est décidé, je ne les vends plus malgré des offres plus alléchantes qu'un harem en rut à Bhaga (banlieue de Bagdad). Alors autant les donner à ceux que ça intéresse, vous à priori. Ceux que ça ne tente pas du tout, allez directement là où il y a marqué "Fin", soit à peu près vers la fin de cet article, selon une logique qui ne peut être discutée.
(et "What you don't see is better yet" rajouta Tina Turner)
???
Ah.
Ok.
D'accord.
Merci.
Mais avant de partir, n'oubliez pas de faire péter le record de Likes (495) comme après une bonne soirée chili, de Twitter ce Bordel (personne ne tweete ici ?) avec les boutons ci-dessous, de copier l'adresse de ce Bordel sur votre mur Facebook et d'inciter vos amis à en faire de même, de vous abonner, d'abonner vos potes en mettant leurs adresses dans la case "Abonnez-vous" un peu plus haut, d'offrir ce bordel par courriel, par DHL, par ce que vous voulez, histoire de le partager mais si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non. Et si vous n'y avez pas trouvé votre compte, essayez les articles de la semaine sur Après la Pub comme Le Salon du Livre à lire avec les yeux. et OM-PSG c'est ce soir et Hong Kong Fouyouyou et C'est qui ? C'est Sagaki. et C'est l'heure de Sailer et Enami est mon ami. Et au cas où, sur votre droite dans Les Dossiers dans l'Ecran, vous pouvez retrouver toutes les catégories de ce blog avec de l'art Vite, de l'art !, du Western La vie est un Western, de l'actu L'actu qui tue, du mag & zine PopCorn de qualité PopCorn et pour tous les Bordels du Vendredi précédents, c'est ici : Le Bordel du Vendredi.Allez, fini de jouer avec le Stabilo, bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.