26 Mai 2011
... C'est vrai, c'est vendredi, oui, déjà, dingue. Et après le Bordel n°69 chaud bouillant de la semaine dernière qui a laissé des traces dans quelques libidos amies, il est temps de revenir à un bordel bordélique de base. Un bordel classique, un bordel dans les règles de l'art, un bordel avec tous les attributs habituels du Bordel. Car si c'était un peu moins le bordel partout dans le monde cette semaine, c'est que le bordel de DSK a tout occulté. Il fait fort le gars, à croire que l'expression "con comme une bite" a été inventée pour lui. Bref, c'est un beau bordel dans lequel il s'est fourré mais pas aussi intéressant que celui qui vous attend ci-dessous et ne tournons pas autour du pot 107 ans, allons-y, c'est parti. Et démarrons pas ce magnifique aquarium pour petit poisson en forme de gros poisson. L'un dans l'autre, c'est parfait.
Et poursuivons sans plus attendre car pourquoi attendre boudiou, par cette tasse anti tremblement de terre car si en plus, on renverse tout son café, là, c'est la catastrophe.
Continuons avec cet ingénieux Chasseur X-Wing (merci Côme), fait de bric et de broc mais aussi beaucoup avec des
stylos, des capuchons, une carte mémoire et quelques attaches. Ca fait la blague.
Poursuivons tout de go, oui, comme le jeu avec cette chaîne anti-ouverture de porte qui vous permet de passer le temps, ces ciseaux pas cons pour tout couper en une fois, ce chargeur solaire pour Iphone qui se ventouse sur la vitre (plutôt celle au soleil, sinon, ça merde), cette douche hydre et ce superbe ventilateur de bureau à brancher sur votre port USB.
Et d'USB, il va en être question et pas plus loin que ci-dessous et pas plus tard que tout de suite avec cette
collection impressionnante de clés USB de tous bords, de tous genres et pour tous les goûts. Car la clé USB est devenu le summum de la branchitude pour le designer qui s'emmerde le dimanche et on
peut désormais la retrouver sous des formes diverses et variées mais toujours USB au niveau du bout. Par exemple, de l'USB en sauce (attention, ça pique).
On peut avoir de l'USB de super-héros ou de l'USB doughnuts si on s'appelle Homer, des clés USB pellicules photo (un
truc d'avant, les jeunes) ou même de la clé USB ornithorinque. Suffit de chercher un peu.
On peut avoir de l'USB avec ou sans applicateur, de l'USB blonde sylphide, de l'USB skate, R2D2 ou Ninja et même de
l'USB à sucer ou à lécher les jours de grande chaleur (quand ils arriveront enfin, ces chiens).
On peut vouloir de l'USB qui brille, de l'USB qui tue les microbes, qui vous emmène en voyage dans la Lune, de l'USB
carré comme Bob l'Eponge et de l'USB à boire car c'est à boire qu'il nous faut. Oh oh oh.
Il y a aussi de l'USB qui fait boum, de l'USB qui se mange avec des baguettes, de l'USB tout kiki Hello Kitty et de
l'USB pour le petit creux de 16h.
J'ai de l'USB banane et je ne vous insulte pas pour autant, de l'USB Transformers ou robots, de l'USB araignée de mer
ou homard (mais alors, il est raté), de l'USB cigare et même aussi de l'USB bouchon en liège alors quand même, hein, bon, voilà.
J'ai encore de l'USB éléphant et priapique de surcroît, de l'USB panda, matriochka, doigt et merci pour le chocolat.
Et si vous n'avez pas encore trouvé votre bonheur, il me reste de l'USB galet en argent, cassette audio, Mario, Peach et leurs potes, de l'USBatmobile ou peigne (sauf si vous êtes Fonzie, pas besoin), de l'USB contre les MST, de l'USB pour faire "Il était une fois dans l'Ouest", de l'USB pour boire un coup partout, de l'USB qui fait feu de tout bois, de l'USB qui fait feu tout court, de l'USB pour votre linge, pour vos petit creux, de l'USB Légo © TM et de l'USB en intra-musculaire.
Et enfin, voilà la clé USB la plus sécurisée au monde. Il fallait y penser. Une clé quasi inviolable, telle Roselyne B. en nuisette évanescente au summum des ses hormones, sur une peau de bête devant un bon feu de cheminée mais je m'égare.
Allez, une tuerie et on continue. L'objet ci-dessous est l'ordinateur du futur. Le Bento Book fait tout. Smartphone,
ordinateur, clavier, tablette graphique, pad, choucroute garnie, tout. Alors Michel Chevalet, comment ça marche ? Eeeh bien, je n'en sais foutrement rien mais c'est sacrément bien foutu comme
bestiau et c'est vraiment un objet de toute beauté.
Enfin voilà quoi, c'est le Bento Book. Après tant de tumulte, prenons donc un bol de sérénité. D'accord, ce n'est pas
facile à manger avec des baguettes mais ça relaxe comme cette splendide Waterhouse à Lijiang où tout n'est que luxe, calme et Volupté, la charmante femme de chambre sino-vietnamienne est fort
amène tout de même.
Mais poursuivons par cette terrasse San Franciscienne où il doit faire bon vivre aussi, par Picasso caché devant Charles Eames et par quelques informations essentielles si vous avez un bébé. Sinon, continuez plus loin.
J'ai croisé des gens avec des têtes bizarres cette semaine.
Des gens avec des pratiques étranges aussi.
Sinon, j'ai "Paulie" par Ben Qwek, un Jeff Bridges de qualité, un Elvis réincarné, Roberta Plant qui fait "Stairway to Radiwoczanic" et un bon bain de pied pour se remettre les idées en place.
J'ai aussi Dali qui fait de la peinture sur soi, enfin sur l'autre, j'ai une demoiselle, bonjour mademoiselle, une Brésilienne qui veut le faire savoir à tout prix, un Randy "Macho Man" Savage qui s'est décédé tout seul comme un con sur la route cette semaine et j'ai aussi une Sherylinn Fenn de qualité. Et en biais.
J'ai un skin qui fait la tronche (mais savent-ils seulement sourire ?), un Ipod d'avant, un coup de pied au cul car
c'est toujours bon de temps en temps, des périphériques bien cachés, un ange bien tourmenté, du spam dans ma boite aux lettre, un Prince vraiment charmant et un skater vraiment bientôt à
l'hosto.
Vite, de l'art avec les superbes embossages sur aluminium d'Idan Friedman.
J'adore cette œuvre en bois et papier découpé de Jen Stark.
Ce point noir (sans Biactol) de qui vous savez et si vous ne savez pas, cherchez.
Ce Mapplethorpe de qualité.
Rebecca Horn avec son "Concert for Anarchy".
J'aime aussi les sculptures intrigantes de Tory Fair.
Et cette œuvre toute en douceur de Cornelia Parker.
Ce "Burnt Day" de 1962 par Kenneth Noland.
Ce superbe tableau plein de fureur de Ivan Constantinovich Aivazovsky (1817-1900).
Et ce "Nazi Fucking Mouse" par Max Papeschi.
Fi de l'art, finissons-nous joyeusement avec les incontournables Messages à Caractères Informatifs à prendre comme d'habitude, un peu comme vous voulez ou comme le veut votre voisine si vous voulez la prendre ensuite. Enfin, c'est vous qui voyez et d'ailleurs, c'est juste en dessous, rien que pour vous (et votre voisine).
Et voilà, ce Bordel du Vendredi #70 s'achève. Merci de ne pas oublier de Liker, de Twitter, de partager ce Bordel avec vos amis sur votre mur Facebook avec une phrase bien pensée pour les inciter à venir, merci de vous abonner si ça vous tente et merci de faire tout ça si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel. Sinon, non. Et pour ceux ou celles qui auraient encore un petit creux, il y a les articles de la semaine sur Après la Pub, une semaine très artistique avec Le plus beau film d'amour de 2011. et La fin du monde est pour hier ! et Akinao Saïto V. Le retour de la revanche. et Théo là-haut sur la montagne et L'encre de tes yeux et Double Roper (with cheese) et c'est tout mais c'est déjà pas mal. Et ces articles aussi, vous pouvez les Liker, partager, Twitter etc... Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Et joyeux anniversaire à mon oiseau de Paradis préféré de l'autre côté de l'Atlantique.