25 Août 2011
... Oui, tel le ressac incessant, irrégulier mais récurrent des vagues sur le sable blanc de contrées déjà lointaines, le vendredi revient toujours à point nommé (Le Point Nommé, restaurant-bar couscous-paëlla-grillades, 29, rue des Pithiviers à Senlis). De plus, le vendredi revient souvent après le jeudi et assez logiquement avant le samedi, dans le meilleur des cas. Un bordel de rentrée donc après quelques semaines loin de toute connexion mais de temps en temps, ça a vraiment du bon de faire fi du wifi. D'être wifi free. Mais passons. Alors pour démarrer en douceur, hé, ho on n'est pas des bœufs, je vous propose la solution idéale pour masquer votre haleine chargée par les agapes estivales, les abus en tous genre et les merguez frelatées : des chewing-gums au bacon. Tout le monde aime le bacon. C'est miam le bacon. Et les chewing-gums au bacon, c'est pas con.
Tant qu'à être dans le bacon, autant l'être jusqu'au cou et cette Baconnaise (mayonnaise au bacon, donc) est paraît-il un excellent soin pour le corps. Très nourrissant. Et facile à tartiner.
Enfin, pour achever cette parenthèse baconnante du bordel de rentrée, quoi de mieux qu'une sucette au bacon et un stick à lèvres pour que votre compagnon soit totalement pendu aux vôtres ? Car comme dit le proverbe "Noël au bacon, Paco de Lucia et Mike Tyson". Mais poursuivons.
Arrêtons de baconner un instant et regardons ces glaçons geek en diable.
Disponibles sur Think Geek link, ils agrémenteront d'un coup d'un seul la conversation et votre rosé qui se languit des couleurs du sud dans votre frigo, loin de tout soleil, perdu, seul, limite suicidaire. Sinon, une autre option très sympathique et utile en même temps en cas de quête d'en-cas impromptu, le bikini pizza. Le bikini pizza, ou Bikinizza, est disponible en version Margherita, Quatre Fromages, Napolitaine, Capriciosa et bien évidemment, Calzone.
Ensuite, je vous propose deux lits parfaitement adaptés à vous-même car tant qu'à faire, ce serait dommage qu'ils soient adaptés à votre voisin que vous détestez pour ses goûts musicaux limités et sa propension à utiliser sa perceuse dès 8h le dimanche matin. Autant que ce soit à votre image. Celle de vous.
Mais poursuivons avec cette bague étrusque en argent du 26e ou du 25e siècle avant John Cleese car oui, je peux mettre des bagues étrusques et oui, je peux définir les siècles en fonction de John Cleese et non de Jésus Christ si je veux. Je fais ce qui me plaît, rappelons-le, car c'est mon blog. Et ensuite, découvrons donc, ébahis, ah ben oui, ces étranges animaux en serviettes ou en pelures d'orange par un Japonais dont je n'ai pu trouver le nom, nom de nom.
Poursuivons avec cette bague Leica pour photographe averti, ce casque Spider-Man pour motard en furie, une touche dollar en or pour ceux que la crise amuse dans leurs bureaux en haut de la finance mondiale et par quelques ongles en kiwi. Oui.
Ensuite, je vous ajoute trois tee-shirts très moche. Je sais, c'est pas joli, joli.
Mais je me rattrape avec un tee-shirt utile car il vous indique immédiatement si vous êtes près d'une borne wifi. Disponible sur ThinkGeek aussi. Et comme c'est vous, je vous rajoute trois tee-shirts à messages informatifs pour vous faire patienter jusqu'à ceux du jour qui concluront inévitablement ce Bordel du Vendredi.
Enfin, le fin du fin pour en terminer avec les gadgets totalement inutiles, la combi bébé intégrée. Peu pratique en cas de diarhhées mais après tout, c'est votre choix. Vous faites comme vous voulez.
Et pour mettre tous vos achats, je vous rajoute un gros sac.
Allez bim, une pub qui tape fort et passons à la suite.
Quelques images de mes vacances d'abord en Jamaïque et en Floride.
Des vacances sous le signe de la musique, de la détente, du repos. Et du pâté.
Oui, on peut dire que ça a envoyé du pâté. Sévère.
Allez, un peu de légèreté mélangée à une bonne dose de gravité avec ce texte de Bukowski que j'avais mis juste avant la fermeture annuelle d'Après la Pub et comme pas grand-monde n'était là, je laisse aux absents la possibilité de se faire une session de rattrapage. Mais c'est la dernière fois. Alors. Enfin.
Passons à ces étonnantes représentations nippones du suicide d'Adolf Hitler et Eva Braun et de la vie de Sid Vicious en version originale non-sous-titrée.
À part ça, j'ai un Mickey avec un flingue maousse surtout sorti de sa housse, une Fiat 600 Multipla bien plus jolie que celle, horrible, des années 90, une partie de rollers en couleurs et la même rolleur-skateuse quelques années plus tard et on ne perd pas au change.
J'ai aussi un mur. De toute beauté.
Une Marilyn pas mal non plus bien que moins plate, un Ice T bien avant de jouer dans New York Section Criminelle, toudoum, une Lisa Minelli minaudant, un Alfred Einstein qui joue avec son mini-me et le King avec ou sans fusil et avec ou sans pin-up géante, au choix.
Un petit Steve Jobs de 84 puisque tout le monde le regrette déjà bien qu'il ne soit encore occis.
Je peux également vous offrir un chat chic, un sublime buste de Lucius Verus, empereur de Rome de 161 à 169 conjointement avec Marc-Aurèle qui, moins porté sur la gaudriole, la luxure et les plaisirs de la chair que Lucius Verus, lui ravira sa place. Celui-ci mourra d'une crise d'apoplexie en apprenant que le Parc Astérix est désormais taxé à 19,6 au lieu de la TVA habituelle à 5,5%. Ne dites pas que vous n'aurez rien appris dans ce Bordel.
J'ai aussi une pub pour la SM et je ne vous propose rien de cochon, des pierres qui roulent et qui brillent de mille feux, des gars pour les filles et des filles pour les gars mais l'inverse n'est pas interdit non plus.
J'aime aussi beaucoup ce dessin à l'aquarelle d'Ivan Stojkovic qui n'est autre que le fils caché d'Ivan Curcovic et Dragan Stojkovic. Oui, je l'affirme haut et fort.
J'ai trois filles à lunettes et un gamin à chatsquette.
J'ai une Half Naked Child, Queen of the Higway, yeah, qui me rappelle furieusement quelqu'un d'autre.
J'ai une hôtesse en l'air, un méga burger, une radio impressionnante, une punkette à bonne crête, un policier à gros goitre et un âne très à cheval sur les principes.
J'ai une petite tentation sans besoin d'île, un joli ballon de plage, une cosmonaute assez amène et un film avec de gros sabres lasers et des trous noirs au plus profond de galaxies inconnues et tout ça.
Sinon, je ne sais pas vous mais moi, je pète le feu.
Je suis plus heureux que le soleil du matin. Très con cette phrase. Qu'est-ce qui nous prouve que le soleil du matin n'est pas dépressif, sous Prozac jusqu'à la gueule ? On sait pas. Alors chut.
Mais passons à de l'art, vite un peu d'art avec ce splendide portrait de Joan Miro par l'auguste Carl Van Vechten (car oui, n'arrivant pas à joindre les deux bouts comme photographe, Carl, à la nuit tombée, officiait également comme clown dans les cirques de passage).
Allons-y, youkaïdi youkaïda, vers les sublimissimes tableaux de Yayoi Kusama que je verrai très bien dans mon chez-moi s'il me restait un peu de place sur les murs.
Yodelons jusqu'à cette belle image dont je ne connais pas l'auteur mais qui revisite avec subtilité les différents arts avec une économie de moyens que François Fillon n'aurait pas renié.
Un nouveau petit Liu Bolin pour dénoncer la société de consommation et les les linéaires trop haut où il est impossible d'attraper une bonne Heineken quand on est asiatique et culminant à 1m53. Ca arrive parfois. Et c'est pas sympa. Non vraiment.
Extasions-nous sur Akiko Toriumi qui a tout compris.
Etonnons-nous de cette étrange poussette à mille balles/minute par Shi Jinsong.
Applaudissons cette sculpture de Yohan Capote que je vous invite à retrouver aussi dans mon prochain "C'est quoi ce Bordel" dans les pages du numéro de septembre de Technikart, à paraître bientôt mais plutôt en septembre.
Félicitons Dan Tague pour ses messages cachés dans les dollars. De la belle ouvrage.
Et terminons cette partie artistique avec Jessica Williams qui nous offre une transition, certes facile mais adéquate pour accéder aux Messages à Caractères Informatifs qui vous attendent ci-dessous pas loin.
D'ailleurs, les voici, les voilà. Et na. Nana.
Et n'oubliez pas avant de quitter ce Bordel du Vendredi n°79 de Liker grâce au bouton fort judicieux prévu à cet effet ci-dessous, de déployer des trésors d'imagination pour trouver une phrase qui claque pour promouvoir ce Bordel sur votre profil Facebook, de Twitter, de partager, d'offrir ce Bordel et de vous abonner à ce blog si ce n'est déjà fait. Sauf si vous n'avez pas aimé. Dans ce cas, ne faites rien à part une tête de six pieds de long. Et encore. Bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures. Et si je veux. D'abord.