1 Septembre 2011
... Oui et tel le ressac incessant, ah non ça je l'ai déjà fait la semaine dernière, pouf pouf, alors à l'instar de Colt Seavers
L'Homme qui Tombe à Pic qui mérite bien son nom, c'est bel et bien vendredi pile aujourd'hui et c'est quand même un chouya le bordel. De Khadafi à Aubry, des tramways nommés pas désir du tout
pour des centaines de Roms qui partent de France aux menaces de mort sur un journaliste de Mediapart, de l'oncle du cousin du frère du mari de la nièce de la greffière qui dit qu'elle l'a pas dit
et que comme personne n'a dit Jacadi, ça compte pas, de DSK à Berlusconi (non, n'y voyez rien de bunga bunga dans tout ça), on peut dire que le bordel est partout, le bordel se propage, le bordel
revient toujours tel le ress... Enfin bref, c'est Vendredi et c'est le Bordel n°80, rien que ça et on commence avec cette splendide idée de Paul Schietekat, artiste belge de son état et je ne le
répèterai pas, ni une fois ni deux non plus. Comme le fait que, désolé mesdames, ces sublimes palmes à talons hauts ne sont pas commercialisées car elles ne furent conçues que pour une exposition
datant d'il y a trois ans. Et pan dans les dents.
Mais poursuivons par un magnifique banc coulant car ce plaisir n'est désormais plus réservé au camembert, aux babas et au nez de votre bambin. Tout ceci grâce au talent de Florent Degourc que vous pouvez applaudir dès à présent avec vos petites mimines situées logiquement au bout de vos brabras.
Poursuivons par ce double double double double Cheese Burger, par cette magnifique bague collier de chien et ces délicieuses tasses à thé, à tequila, à vodka et à boire à boire à boireuh, pour ne pas faire de jaloux, houhou.
Découvrons ensemble (enfin un peu après moi) l'excellent travail d'Aaron Wood qui a illustré la guerre des nouveaux médias en reprenant le graphisme et iconographie d'affiches de propagandes historiques.
Dans le même esprit mais pas le même style, les toutes dernières réalisations d'Exey Panteleev sont une autre façon d'interpréter nos outils quotidiens, leurs codes et leurs langages. Mais je vous laisse seul juge, Roy Bean étant actuellement en vacances à l'est du Pécos chez sa mère malade. Un mauvais chili, vous l'excuserez.
Retrouvons notre chemin avec Aram Bartholi. Aram, merci. Nous sommes donc ici.
Détendons-nous avec ce calendrier à bulles à exploser tous les jours comme un comédon trop mûr.
Attendons le bus dans un melon nippon, pêchons dans un coincoin reculé, pastèquons ensemble vers de lointaines galaxies à des milliers d'années-lumière d'ici, ne nous perdons plus dans le métro de New York avec ce bracelet fort utile et finissons-nous dans un bar de Brooklyn avec un triple Whisky. Mais des glaçons Porsche, s'il vous plaît.
Mirons un instant cette K7 avec des problèmes existentiels qu'à côté Woody Allen c'est du pipi de chat, ce dessin en volumes de Tim Lahan et ces deux pubs astucieuses dont la dernière est signée par l'agence Love en Lituanie et ça, c'est fait, c'est dit.
Sinon, j'ai aussi une Ferrari Bertone 250 G de 1961 au clair de lune car je fais ce que je veux sur ce blog et je le prouve en rajoutant une Plymouth GTX de 1970, un bateau un peu chargé, un lavabo très occupé, une radio qui ne manque pas de piquant, un titigre et un Leica 24 carats.
Ensuite, je vous ai gardé un petit croissant pour votre café, un Julian Lennon avec un gros cor pas au pied, une Lauren Bacall forcément fatale, une Adriana Lima pas si mal que ça, une panthère austère par Wharol et une tatouée à qui mieux mieux pour qui qui veut.
Pour une fois, il y avait un truc d'intéressant à lire sur le site le 10 Sport cette semaine. BR 531 SDG. Le numéro du bateau de la deuxième image d'Ewelina Olczak, charmante Polonaise à l'aise en toutes circonstances à la montagne comme sur le Lac de Constance. Photo non contractuelle.
Mais je n'oublie pas ces dames alors hop, des hommes gaulés en chaussettes, un Clark Gable pas dégueu et un Klark pas pas bégueule et pas mal aussi.
J'ai aussi un Minotaure retors, une mariée déjà cocue en blanc, des super casques de super-héros super Force Jaune, Verte ou Rouge, un chat qui faut pas le faire chier et un Gémeaux. Oui, c'est probablement un Gémeaux. Ou un Capricorne, éventuellement.
J'ai aussi une belle illustration de Tang Yau Hoong là où c'est écrit le même nom, une seconde de Tim Lahan qui vogue en eaux troubles, une troisième d'Edith Palermo et un peu de street-art sauvage par Ludo. Non, pas Giuly. L'affiche est trop haute.
J'ai un outing d'orang-outan, un chimpanzé avec un message à faire passer, un gorille, ah non, c'est reparti, ça déconne encore à la technique. C'est pas possible ces Sri Lankais ! Je ne veux pas un Gremlin ! J'ai demandé un gorille, bordel !!!
Bon, dernière chance les mecs, si vous ne me sortez pas tout de suite un KitKat rose, une femme pixellisée à souhait, une Marie-Antoinette en pause café, Marilyn Manson et Madame Von Teese mais de dos, seulement de dos, vous êtes tous virés !
Bon, vous me rajoutez des super-héros canins, un gros fusil, un abruti et un serpent à lunettes aveugle et je vois ce que je peux faire pour vous mais attention, vous frisez la retenue sur salaire. Ce qui ne sera pas facile.
Mettez-moi aussi l'homme qui défèque dans les trains à Londres et qui est en fuite et c'est bon. Je vous pardonne.
Quelques rock-stars sans fards aussi.
Ca va, je vous excuse pour cette fois. Mais qu'on ne vous y reprenne plus. Vite, passons à de l'art avec cette semaine la découverte de l'univers étrange d'un artiste protéiforme, multiple et talentueux qui s'exprime sur tant et tant de supports que ce serait plus simple si vous alliez directement sur son site et puis moi, j'en aurai pour des plombes et ça me fera des vacances. Son nom est Mark Reigelman et le reste de lui est juste ici : link
Poursuivons avec ces portraits puissants découverts sur le Flickr de Noil Klune et cette sculpture cul-biste intitulée "Butt", par Antony Gormley.
Un peu de Xavier Veilhan avec son "Amish Vibration", une sculpture de Katharina Fritsch qui doit être roumaine, un"Vortex" de Tomoko Shioyasu et enfin "Impenetrable" de Mona Hatoum.
Et il est temps désormais de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui concluent habituellement ce Bordel du Vendredi, généralement vers la fin ce qui est assez normal pour une conclusion. Des messages à prendre comme vous voulez mais avec les yeux ouverts et pas dans la gueule, ce serait un bon début.
Et n'oubliez pas avant de quitter ce Bordel du Vendredi n°80 de vous abonner, de Liker à donf' (288 Likes à battre la semaine dernière), de partager ce Bordel avec une phrase de votre cru sur votre profil Facebook, de Twitter et même que maintenant vous pouvez aussi Google+er, Linkedinker et Pluser, ce qui élargit singulièrement le champ des possibilités. Mais ne faites tout ceci que si et seulement si, vous avez apprécié ce Bordel du Vendredi. Sinon, non. Et s'il vous reste un peu de place, gourmands et gourmandes que vous êtes, vous pouvez vous délecter des articles de la semaine tel Eine klein Kleiner et Un beau bordel dans le kiosque et Escalopes et rustines et Olschinskyville. Ou alors vous pouvez aussi courir acheter le numéro de septembre de Technikart où vous retrouverez le bordel de votre serviteur en plus court mais c'est parce que c'est sur deux pages seulement. Ca s'appelle "C'est quoi ce Bordel ?" et il vous attend en page 22 et 23 de cet excellent magazine auquel j'ai le plaisir de collaborer depuis deux numéros précisément (le n°154 et 155 pour la jouer limite diptérosodomite).
Et sur ce, il me reste à vous dire bon vendredi, bon bordel(s), cowabunga et à la semaine prochaine.