8 Septembre 2011
... Oui, c'est déjà vendredi, TGIF, comme ils disent de l'autre côté de l'Atlantique. Pour les non-anglophones obtus, TGIF = Thank God, It's Friday = MDCV = Merci Dieu, C'est Vendredi. Comme si Dieu avait quelque chose à voir avec les jours de la semaine. Bref, c'est quand même sacrément le bordel cette semaine, un peu comme les précédentes d'ailleurs, car à l'instar du vendredi, le bordel n'est pas prêt de s'arrêter de sitôt. À priori. Y'a pas de raison. Et y'a plus de saison ma bonne dame. Alors je vous ai concocté des miscellannées d'images toutes plus intrigantes les unes que les autres vues de mes yeux vues pendant la semaine et compilées soigneusement pour vous les servir avec des jeux de mots aussi foireux et des associations aussi improbables qu'à l'accoutumée. Mais ne nous éternisons pas plus que ça et commençons par cette idée totalement dans l'air du temps : un véritable compteur à Likes inventé par Mario Klingerman, aka Quasimondo sur Flickr. Ce compteur de format 29 x 47 x 4 pour être précis, sera présenté lors du Festival UAMO à Berlin dont le thème est "Ultra Social". Une œuvre interactive qui devrait faire un malheur. Ca vous titille pas déjà un peu de cliquer sur le bouton ?
Allez, poursuivons en nous hâtant, hop, hop, hop, vers ces trois inventions indispensables trouvée sur le foisonnant site Archie McPhee (www.mcphee.com) : le bouton Panic qui peut servir parfois, les doigts cornichons qui ne servent à rien du tout et surtout, fabuleuse invention, témoin évident du génie de l'homme : le savon à main main.
Si, par le plus heureux des hasards, vous passez par Roppongi au Japon, ne loupez pas le Musée National d'Art où vous pourrez vous procurer de menus souvenirs telle cette série étrange d'animaux animés d'humains à la main verte. Pas sûr d'avoir tout compris mais c'est kawaï en diable.
Sinon, j'ai des bols mais cumulés comme ça, c'est pas forcément une bonne idée. Quoique.
De splendides enceintes qui font du bon son, espérons. Par Jason Plum. Oui, comme le pudding.
Un prototype de bureau-étagère ultra-design, le "K-Work Station" qui ne devrait pas rester confiné longtemps dans les cartons du net tant c'est beau, simple et utile à la fois. Et je peux aussi vous proposer un toaster transparent car après tout, alors, non mais pourquoi pas. C'est aussi un projet, ne le cherchez pas. Trouvé sur le site de dingos www.inventables.com : link
Enfin du vrai que vous pouvez commander si vous avez les moyens de dépenser 199 euros en ce moment pour la sublime Mutewatch. Vous l'effleurez, elle donne l'heure et plus encore si affinités. C'est ici : link
Existe en rouge et noir (j'exilerai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur, en rouge et noir, j'afficherai mon cœur en échange d'une trêve de douceur, en rouge et noir, mes luttes mes faiblesses, je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent, en rouge et noir, drapeau de mes colères, je réclame un peu de tendresse. © Jeanne Mas et Romano Musumarra, ne l'oublions pas.)
Pour requinquer le morne café du matin,hop, je vous rajoute un petit requin, disponible aussi sur archie mcphee. Et surtout, pas trop amer le café. C'est pas bon pour vos dents, de l'amer.
Pour les yeux, le tout nouveau casque Sony HMZ T-1 pour vous faire votre cinéma à vous et rien qu'à vous et fuck les autres et le popcorn et les pubs de deux heures avant le film, tiens, devenons tous autistes.
Geek, quand tu nous tiens. Un ensemble Iphone-porte-carte façon vieux livre en véritable croute de cuir d'alpaga nain albinos mais que d'un œil, ce qui est très rare. Disponible sur www.twelvesouth.com ici : link
Sur le site de Channel 4, vous pouvez télécharger une super application pour tagger pour de vrai vos photos comme si vous étiez une caillera du plus bas-étage, soit quatrième ou cinquième sous-sol dans les caves.
Pour le haut du panier, Mobiado, marque de téléphone pour méga blindés grave de thunes, vient de s'associer avec Aston Martin pour proposer un modèle qui fait tout, même téléphone paraît-il.
Et sinon, chez Wacom, cette tuerie. Un genre de scanner-je sais pas quoi qui capture ce que vous dessinez si vous dessinez sur la feuille juste devant. À noter que si vous dessinez à côté de la feuille, ça ne marche pas. Au dessus non plus. Et oubliez la page de gauche.
J'ai une maison transparente dans les arbres si l'association des concepts bucolisme et invisibilité vous a toujours tenté. Ca peut. Des fois.
Pour ceux qui préférent se rapprocher du Seigneur, continuez à regarder la route sinon ça va aller vite et je vous conseille ce Jésus King of Wokandwoll à coller sur votre planche de bord à côté de votre GPS et votre Coyote.
Si vous voulez apprendre à parler comme Shakespeare, c'est le moment. To be or not to be fluent in Shakespeare ?Ben, to be, bordel. Thou shalt pas me saouler un vendredi, non mais.
À part ça, je vous ai réservé un homme-tank en grande forme, un...aucune idée de comment vous en parler, vous verrez, un chat perché, un chien qui lévite (pas le chat, le chien) et une fête sympa comme tout avec des amis hilarants et plein de goût et turlututu chapeau pointu.
J'ai aussi, ah non, c'est trop dégueulasse.
Ah oui, j'ai oublié de vous dire salut ce matin. Alors salut ce matin.
J'ai une île merveilleuse mais pas forcément fantastique car on ne voit pas Mr Roarke ni Tattoo.
Et Roarke, c'est la classe Mexicaine. Un peu comme l'Américaine mais avec plus d'accent chantant.
J'ai un téléphone qui pique les yeux, un chapeau pas piqué des hannetons qui pèse une tonne, un baiser sans la langue, une Norma Jean à poil et à plumes, un bateau mal barré et une voiture qui file en ville.
J'ai un Bic de très très près, Cassiopée de pas très loin, deux Nintendolls débilz, un Yves s'interrogeant, un cheval pas moins dubitatif que l'Yves précédent et d'autres qui eux, n'hésitent pas.
J'ai une copine qui nous fait coucou alors coucou, une Pam Grier chargée à bloc, une délicieuse ingénue inconnue et une, ah non, désolé, c'est Joseph Gordon Levitt, acteur américain né le 17 février 1981 à Los Angeles.
J'ai des abominables hommes des neiges en vadrouille en ville car eux aussi ont droit aux congés payés, tous Yétis qu'ils sont. Ils ont même des RTT.
Quand à cet hallucinant champignon phosphorescent, les biologistes le recherchaient depuis plus de 150 ans. Aperçu pour la première fois en 1840 entre les mains d'un jeune garçon à Villa de Natividad dans l'Etat de Goias, jamais le champignon n'avait été aperçu depuis. En 2005, deux primatologues en ont retrouvé un exemplaire en plein milieu de la Forêt Amazonienne et se sont aperçus que les Indiens du coin connaissaient très bien ce champignon et où le trouver et même qu'ils l'appelaient Fleur de Coco et qu'il fallait juste demander au lieu de chercher pendant 150 ans. Trop con. Son rayonnement, qui reste un mystère, est si fort qu'on peut lire le journal sans problèmes à côté. Pour en savoir plus (but it is en anglais) : link. Vous ne pourrez pas dire que n'avez rien appris aujourd'hui dans ce bordel, bordel de merde. Oups, pardon.
Allez, quelques photos avec Hilda Grahnat qui a compilé les appareils pour nous.
Mais impossible pour autant de deviner lequel a pu utiliser Ikko Narahara pour cette si belle image issue de son livre "Tokyo in the 50's".
Bon, ok un petit calin et on y retourne. Faut pas lambiner.
J'ai une image encore jamais vue de Mère Théresa. Ou est-ce Lady Gaga ? Le doute me submerge...
... telle La Grande Vague de Kanagawa, pixelisée, martyrisée mais toujours érigée et vaillante.
J'ai un Schwarzy en kimono. Et I say no, no, no.
Sinon, j'ai une photo de Sammy Davis Junior. Alors là, vous me direz "Mais non, ce n'est pas du tout Sammy Davis Junior, il ne ressemblait pas du tout à ces charmantes donzelles court vêtues, il était noir, petit, prognate et pas aussi maquillé" et là, je vous répondrai que vous avez parfaitement raison mais que c'est une photo DE Sammy Davis Junior. Pas AVEC Sammy Davis Junior. Capice ?
Poursuivons en musique avec ce piano fort Après la Pubien. Comme le poil, toujours.
Là, c'est une cheville ouvrière bien qu'on voit assez peu la cheville et bien plus de l'ouvrière.
Là, je crois que c'est François Truffaut et Jean-Louis Trintignant mais je me renseigne à la technique. Ah. On me dit qu'une erreur s'est glissée dans mes fiches. C'est Woody Allen et Scarlett Johansson. Toutes mes confuses.
Allez, une petite chopine et on y retourne. Fouyou.
Flexion, extension, relaxation. Faudrait pas se claquer un vendredi.
Je vous rajoute un Mickey taquin, un Harry au Sahara (ça change du sempiternel thé), des amis bouchers en gros et demi-gros, la bonne sortie pour les zombies, un cosmonaute sans parachute et un vase de toute beauté de 1819 par Pierre-Philippe Thomire, un Ford GT 40 de 1966 et une 911 Targa de 1971 car ne l'oublions pas, ici c'est mon blog et je fais exactement ce que je veux avec. Surtout quand c'est vendredi et que, subséquemment, c'est le bordel.
Vite de l'art dare dare désormais avec cette petite nouveauté de Winnie Truong qui ne perd ni son talent ni son coup de crayon avec le temps.
J'adore cette sublime série de George Chamoun trouvée sur son Tumblr (link) qui a mixé des icônes passées et présentes pour nous offrir un travail remarquable de mash-ups de qualité esthétique.
J'ai un petit croquis, pouf comme ça, à main levée par un jeune artiste prometteur nommé de Vinci.
Une feuille dénudée de Lorenzo Duran (comme Duran).
Et cette intrigante série de l'artiste japonais Yuki Matsueda. Et vous me direz "Il est où le Yuki ?". Il est là, juste en dessous et il n'a qu'une obsession, sortir.
Poursuivons avec la maestria technique de Michael Reedy, l'étrange personnage de Marchal Mithouard, aka SHAKA, une série de fringues vivantes par Bela Borsodi et après, on va commencer à ranger un peu car on approche de la fin du bordel. Mais grâce au talent d'Ursus Werhli qui remet tout bien tout propre en place bien comme il faut, ça devrait aller vite.
Et évidemment, nous n'allons pas nous quitter sans les célèbres Messages à Caractères Informatifs que des Qataris tentent de m'acheter en ce moment. On discute. Ils ont des arguments les bougres. Mais j'y tiens. À noter que cette semaine, certains messages sont adressés à une personne qui se reconnaîtra mais les autres ne sont pas exclus pour autant et ils peuvent prendre ce qu'ils veulent pour eux, pas de soucis. Allons-y.
Mais avant de partir, certes n'oubliez pas de bien vous couvrir car le fond de l'air est frais mais surtout n'hésitez pas à vous abonner, à Liker ce Bordel dans toutes les langues (par exemple : "Imenipendeza" en Kenyan, "Tykkää" en Finlandais, "Thich" en Vietnamien et "Curtir" en Brésilien) pour battre le record de Likes de la semaine dernière (452 tout de même). Vous pouvez aussi Twitter, Google+er (mais il n'y a pas grand-monde) ou même Pluser et trouver une super phrase qui attire tous vos amis comme des moustiques face à une ampoule pour qu'ils viennent voir ce Bordel n°81. Ils ont le droit. Mais tout ça, si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel. Sinon, non.
Et pour ceux à qui il resterait un peu de place mais qui ne viennent me voir que le vendredi, rattrapez-vous avec les articles de la semaine (et Likez les aussi) comme le retour tant attendu de DSK en mode western On l'appelle El Diez K (Trinita est malade). et de l'art avec Ich liebe dich Erlich et Série imitée et David Burdeny. Et c'est tout pour aujourd'hui. Bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.
Tous les Bordels du Vendredi passés sont accessibles ici : Le Bordel du Vendredi