6 Octobre 2011
... Force est de constater que nous sommes à nouveau vendredi. Indubitablement. C'est un fait que nous ne pouvons négliger à l'orée de ce week-end qui nous tend les bras tel un zombie bien éduqué. Force est de constater également que de la PJ à Lyon aux primaires très primaires à gauche avec Bécassine, Flamby et les autres, des Bourses mondiales qui s'effondrent jusqu'au Taj Mahal qui n'est pas loin d'en faire de même, de la Tchétchènie à la Somalie, c'est quand même un chouya le bordel sur la planète. Alors ni une ni deux, versez un peu de vendredi, rajoutez un soupçon de bordel, mélangez sans secouer et hop, c'est Vendredi et c'est le Bordel n°85. Et quoi de mieux pour commencer ensemble ce Bordel que de découvrir les objets splendides et astucieux d'une designeuse de grand talent, Liviana Osti. Oui, comme les chips sans goût. Grâce à elle, vous pourrez enfin râper du parmesan frais et envoyer la râpe de l'autre côté de la table en un tour d'ailes. Magique. Mais attention aux yeux.
Allez voir le site de Liviana, il regorge de créations sublimes telle cette carafe à décanter le vin et sa carafe d'eau associée qui ont toutes deux du cœur, comme Rodrigue. Pour voir les merveilles de Liviana (et il y en a plein ), c'est ici : link
Moins joli mais plus utile au quotidien, ce plieur à tee-shirt vous fera gagner un temps précieux. Flip, flap, flop, l'affaire est pliée et votre tee-shirt aussi. N'oubliez pas de ne pas porter le tee-shirt que vous voulez plier, sinon, ça va compliquer l'opération.
Poursuivons avec cette gourde divine mais bien gourde, ces mugs à poings nommés, ces marqueurs de pages façon maisons de Monopoly mais jolies avec plein de couleurs bariolées, cet antivol à vélo très beau (après, est-il efficace, le mystère demeure mais ne se rend pas), cette multiprise cochonne que d'aucuns voudraient appeler Daniela mais on peut s'y mettre à bien plus que trois et enfin, ce port USB et on dit merci qui ? Merci Maoui.
Ah, vous avez un appel. Je serai vous, déjà je ne passerai pas 8 heures à faire ce bordel mais seulement 20 minutes à le lire et en plus, je ne répondrai pas. C'est louche tout ça. Le coup de fil de la Mort qui tue, comme dans Scream.
Je peux vous offrir un pendentif avec un message à caractère informatif pas très fleur bleu, je peux vous tendre une main charitable, je peux vous dégoter un I-Abri pour votre I-matou (pas Hervé, hein), un infuseur à thé qui ne signifie pas forcément qu'il ne croit pas en un quelconque dieu mais qu'il permet de faire infuser et si possible, du thé si vous en avez. À titre d'exemple, si vous tentez de faire infuser de la choucroute, ça marche mais moins bien. Pareil pour la daube de lièvre si vous vous demandiez.
Sinon, pour ceux qui aiment alllllllllonger les moments heureux, je peux vous offrir cette splendide pendule qui met un an pour parcourir chaque minute. Comme ça vous aurez le temps de réfléchir à l'utilité de cet éventuel cadeau pour vos arrière-arrière-petits enfants.
Je peux aussi vous offrir un emballage très funky, des feuilles très expressives et une marelle très définitive dès lors qu'on s'approche de trop près du ciel.
Trêve de plaisanterie, passons ensemble, hop hop, on se dépèche à cette série magnifique de Slinkachu intitulée "Boys Own Adventure Club", trouvée sur son site Little-People.blogspot et comme je suis magnanime en plus d'être sublime, talentueux et parfaitement équilibré comme garçon, je vous mets le lien là : link. Oui, je suis trop sympa.
Allez, un peu d'Origami épaisseur triple senteur Orée du Bois et on y va.
Oui mais où ? Telle est la question et dans ce bordel ambiant, j'ai du mal à m'y retrouver.
Aller par ici, non, pas bonne idée.
Bon alors tant qu'à faire, allons chez Tatjana Patitz. Car autant la semaine dernière, j'avais des envies (assouvies ici C'est vendredi, c'est le Bordel #84. ) de John Belushi, autant en composant ce Bordel, un nom m'est venu à l'esprit puis aux doigts puis à l'écran puis jusqu'ici : Tatjana Patitz. Ceci dit, vous avez de la chance. J'aurais pu penser à Berthe Morisot ou à Roselyne Bachelot. Mais ce fut Tatjana, rhhaaa, probablement l'une des plus belles femmes que la terre ait porté. Mi-Bacall, mi-Husky, à Tatjana je dis oui.
Fi de Tatjana, passons à d'autres donzelles aux charmes indendiaires mais rassurez-vous, je pense à tout, j'ai un extincteur pas loin sous la main. Tout va bien. Bordel under control.
Pascale, enlève la cagoule, on t'a reconnue.
Ne négligeons pas pour autant ces dames, amatrices de testostérone, de biceps saillants et avec les messieurs ci-dessous, elles ne seront pas déçues et peut-être sens dessus dessous, voir même Upside Down, Boy you turn me, comme aurait pu le sussurer Diana Ross en d'autres temps.
Tiens, pour la peine, deux Marcello pour le prix d'un.
Un Sean au grand air qui se gratte les parties intîmes ni vu ni connu.
Un Paul avec un gros barreau.
Edward aux mains d'argent. Ah non.
Et Yannick Noah. Ca y'est, ça redéconne à la technique. Je ne sais pas chez vous mais moi, j'ai énormément de problèmes avec mes petits sous-traitants. J'ai essayé, les Bengladeshi, les Pakis, les Indiens, les Tunisiens, rien n'y fait. Tous des brèles. Et en plus, ils veulent se syndicaliser. Il n'y a plus de petit personnel, c'est terrible. Non mais où va le monde ? Mais poursuivons.
Allez, on remet les choses en ordre, deux bouts de Buster Keaton, un doigt et une statue grecque et on repart mais c'est à vos risques et périls. Ici, tout est permis, c'est le bordel.
Ne m'en voulez pas, hein, c'est juste que j'aime vous surprendre et casser le rythme quand on ne s'y attend pas. Je suis comme ça. Mais scrollons un peu plus bas si vous le voulez bien vers cet adorable Mogwaï qui vous aime lui aussi, vers Jean-Johnny Tell, moins connu que son père Guillaume mais il faut convenir que sa carrière fut plus courte que celle de son géniteur, ceci expliquant probablement celà. Et achevons-nous avec un double cheese double bacon double chicken double bouillabaisse double cassoulet double choucroute double couscous De Luxe. Avec cornichons.
Gageons que cette cargaison n'arrivera pas à bon port et que ce félidé des mers saura y trouver son repas et si les orques chats ne vous plaisent pas, vous pouvez quitter ce blog immédiatement ou accepter le fait que vous êtes dans un bordel monstrueux, que le courant est trop fort et qu'il serait plus efficace de vous laisser glisser sans lutter pour vous en sortir. Et histoire de vous rappeler qu'ici c'est mon blog comme Ici c'est Paris au Parc des Princes, je vous rajoute pour la bonne bouche une voile Elmer l'éléphant bariolé, une flèche en lévitation, un Snoopy taggé, un gros frigo, une Vespa 400 avec malle apparente et une sublimissimagnifique prototype BMW produit en un seul exemplaire en 1969, le SpiCup. Nom étrange mais quelle ligne, boudiou de sacrédiou.
Profitons de cette image ad'hoc pour amorcer un subtil virage vers la partie artistique de ce bordel et prenons le temps d'apprécier, de déguster en paix les quelques œuvres suivantes, trouvées lors de mes pérégrinations sur le net cette semaine.
Mon coup de cœur de la semaine : le travail de Nienke Klunder, 64 points au Scrabble, artiste tellement multifacettes que si vous l'éclairez avec une lampe torche, ça vous fait ambiance boite de nuit avec des lumières qui brillent de partout. Nienke sculpte, dessine, photographie avec des thèmes et des obsessions bien à elle et sincèrement, je préfère qu'elle se les garde. Moi, j'ai déjà les miennes, ça me suffit amplement. Pour en voir plus sur Nienke, cliquer ici, c'est bien mais là, au bout de cette phrase, c'est mieux : link
Après Nienke, passons à Cieslik et Schenk et là, c'est carrément 90 points facile avec les lettres compte triple si vous jouez bien le coup.
Un chouya de Clark Goolsby.
Un "Untitled" pourtant très parlant de John McLaughlin, datant de 1958.
Un peu de Capa pour la route (à Nuremberg en 1945).
Un vrai, certifié, authentifié, autoportrait de Vincent Van Gogh par lui-même avec son appareil photo à lui.
Et je vous mets une larme d'Andrew Young car j'aime bien, c'est mon blog et j'aime bien et c'est un peu mon blog ici.
Il est temps désormais de s'astreindre à ce culte quasi païen que sont devenus les Messages à Caractères Informatifs qui se sont offert une adresse à eux et bien à eux que vous pouvez suivre comme ce blog sauf que c'en est un autre et même que ça s'appelle The Daily Message Show et que c'est ici : link. J'y mettrai régulièrement quelques uns des messages qui arrivent à moi par vagues incessantes et comme ça fait trop, je partage.
Merci Anne S.
Merci Val.
© Leonardo Sonnoli
© Allen Grubesic
Et oui, c'est fini. Car tout a une fin sauf la banane qui en a deux, rappelons-le. Mais avant de nous quitter, n'oubliez pas le guide, merci pour lui, n'oubliez pas de cliquer sur les petits boutons ci-dessous pour partager ce Bordel avec qui vous voulez, n'oubliez pas de trouver une phrase bien sentie, donc une phrase propre, une phrase parfumée pour promouvoir ce Bordel sur Facebook, sur Twitter, sur Google + ou sur ce que vous voulez. N'oubliez pas de vous abonner en cochant bien les deux cases car j'en ai encore vu cette semaine qui se sont abonnés en précisant qu'ils ne voulaient ni les articles ni la newsletter, soit rien du tout et là, l'incompréhension me submerge. N'oubliez pas surtout de faire tout ceci si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel. Sinon non. Et pour vous délester des quelques doutes quand à l'intérêt de ce blog au quotidien, tentez votre chance avec les articles de la semaine pour vous faire une idée comme ça, au moins, vous serez fixés avec La Nuit Blanche à Boulogne-Billancourt, le retour. et SHAG number 2 et C'est mardi, c'est Will E. et Sly (sans la famille Stone) et Le livre de Jobs. et c'est tout pour aujourd'hui. Bon vendredi, bon bordel, bon week-end et à la semaine prochaine. Ou avant.
Tous les Bordels du Vendredi ici : Le Bordel du Vendredi