4 Novembre 2011
... Alors là, on ne peut négliger que cette semaine fut un sacré beau bordel. Tenter de le cacher serait illusoire entre les déboires de Charia, pardon Charlie Hebdo qui fait du troisième degré face à des extrémistes qui ont 2000 degrés à proposer en retour, entre la Grèce qui tente d'empapandréouter le G20 Sarkozien et Obama qui espère que Giulia Sarkozy aura le physique de sa mère plutôt que celui son père, entre la Tunisie qui tombe dans l'escarcelle d'islamistes et Marine Le Pen qui tente de s'incruster dans les Tea-Parties, entre la Syrie où le massacre se poursuit, la Thaïlande sous les eaux, entre Guérini qui s'accroche comme une moule à son poste, Copé qui tire sur tout ce qui bouge et la pauvre Lindsay Lohan qui repasse par la case prison sans toucher 20 000 mais avant de toucher un million pour poser dans Playboy, il serait ardu de dire que cette semaine ne fut pas un beau, un énorme bordel. Alors tâcher d'être au niveau dans ce bordel du vendredi relève de la sinécure mais je n'en ai cure alors allons-y et tentons le coup avec pour commencer ce splendide cendrier par Ramon Middelkoop, talentueux designer batave qui nous rappelle que siffler en travaillant, c'est bien mais travailler en sifflant et en fumant, c'est possible aussi avec un peu d'entraînement.
Prendre son café dans des dents, avec Ramon, ce n'est plus un rêve. Comme se faire des glaçons stalagtites ou stalagmites selon que vous les mettez à l'endroit ou à l'envers dans votre verre à cocktail qui, lui, est mieux à l'endroit sinon avec la pesanteur, ça merde, on s'en met partout.
Avec Ramon, vous pouvez aussi arroser vos plantes avec une vieille branche neuve et c'est important d'avoir une vieille branche neuve pas loin de soi pour ses nouveaux vieux jours.
Avec Ramon, les sacs en papier sont beaux. Et en cuir.
Et avec Ramon, fini aussi les brûlures au troisième degré. Il faut combattre le mal par le mal et avec cette mimine enflammée, vous serez parfaitement en sécurité. Du moins, votre main. Pour voir tous les étonnants produits de Ramon, c'est simple, c'est beau, c'est ici : link
Mais on ne va pas faire tout le bordel sur Ramon non plus. Alors poursuivons donc avec cette théière à six coups, ces bonnets moustachus poilants et ce sac qui, en plus d'être super kawaï, est totalement Kowabunga.
Pour les mordus de boulot et les fans de charrettes, la solution. Le matelas dépliable, escamotable et hop, un chti dodo entre deux briefs. Une horreur.
Allez, ne perdons pas la main avec cette poignée amicale, perdons pied avec ces talons trop compensés et fourrons-nous le doigt dans l'œil mais le plus gros et un beau tant qu'à faire : un pouce aurifère.
N'oublions rien avec ces Post-Its à porter au poignet par Dorian Favre.
Restons sur les dents. Même sur les doigts.
Et fonçons vers ce summum de branchagatitude qu'est le BlackBerry par Posche Design car je sais que quelques uns de mes lecteurs défailliront instantanément à la vision de cet objet cultissime qui, en plus, permet de téléphoner et d'avoir l'heure.
Allez, quelques glaçons blonds, des sabres lasers à déguster, un mini-wookie pour la somme astronomique de 200$ vendus par Heike Kolpin sur Ebay, un carlin qu'a l'air de 3 carlins et poursuivons si vous le voulez bien.
Je suis tombé cette semaine sur ce splendide projet, à mi-chemin entre sculpture et architecture, crée par Gijs Van Vaerenbergh, un duo composé de Pieterjan Gies et et Arnout Van Vaerenbergh qui ont reproduit quasiment à l'identique l'église du village pas loin avec 30 tonnes d'acier pour créer cette église transparente de toute beauté. Un projet à découvrir en détails ici : link
Sinon pour ceux qui préfèrent les paradis artificiels au paradis tout court s'il existe, il y a une solution pour que tout ceci dure éternellement. Attention, pas de proselytisme ici. Je suis juste tombé dessus et en plus, c'est pas du tout mon truc. Je parle du tapis roulant. Et du reste.
Une autre belle idée qui restera malheureusement virtuelle mais qui, par moments, pourrait être fort utile.
Une petite infographie, un message étrange et c'est reparti.
Oui, poursuivons par quelques têtes de crocodiles en amuse-gueules, un dahut en mode pause et Roland Magdane qui, néanmoins, fait de l'accordéon. Ah, à l'oreillette on me dit que c'est Astor Piazzola. Toutes mes confuses.
Offrons-nous une séance de spiritimsme (oui, comme le cyclimsme), un Godzilla vu du dedans et c'est pas tous les jours qu'on en a l'occasion, un lancement à la cool détendu du slip de bain et ce splendide dessin de Matt Needle qui m'interpelle en mon for intérieur mais de là à vous dire pourquoi, je ne sais pas. Le graphimsme probablement.
Allons encore plus loin dans ce grand n'importe quoi qu'est le Bordel du vendredi avec ce tricot de cerveau signé Rob Dobi (donc l'image est plutôt © lui), cette image intrigante et non dénuée de sens (mais lequel) de Richard Kern et ces splendides déguisements pour Halloween qui se passent de commentaires donc je ferme ma grande bouche pour une fois.
Hieid Klum s'est encore distinguée cette année. Elle a vraiment Halloween dans la peau.
Klark n'était pas loin et il avait rameuté des amis à lui.
Spider a tenté le shadow-boxing d'Halloween. Très connu outre-atlantique.
Tim Burton n'était pas en reste avec ses amis.
Je vous rajoute un miscellanée des plus beaux déguisements ou des plus bêtes, c'est selon.
Et tant qu'à être dans les déguisements et le maquillage, comme c'est encore un peu mon blog ici, je vous rajoute quatre Ace Frehley, trois Gene Simmons dont un faux grossier, deux Peter Criss et un Paul Stanley. Je fais ce que je veux d'abord.
Allez, quelques filles et quelques garçons mais peu car j'en ai trop mis ces derniers temps et il ne faut pas que ça devienne une habitude. Sinon, c'est plus le Bordel. Mais d'abord, cocorico, la prochaine James Bond Girl est française et répond, parfois, quand elle veut au délicieux nom de Bérénice Marlohe.
Mais baguenaudons donc un peu plus loin vers une sélection de gens tout ce qu'il y'a de bien.
Je vous rajoute un Burton démaquillé avec un chapelier barré, un Jordan bien marqué, un photographe tricéphale, une chatte à lunettes, un chien à rouflaquettes et sur ce ce-ci oui ce ce là, on peut envisager de continuer par là.
Car il est temps d'appliquer un vernis artistique à ce Bordel et je ne parle pas de la prochaine SHAG Party à laquelle vous êtes toutes et tous conviés mercredi 9 novembre de la semaine prochaine au 24, rue d'Aguesseau à Boulogne sur simple présentation de votre curiosité (voir ici : link) mais d'arts épars, de ci de là qui vint jusque devant mes yeux cette semaine par le truchement des réseaux sur lesquels je vagabonde allègrement. Bref de l'art tout de suite avec Gwon Osang, artiste Coréen qui nous photographie, nous plie et nous reproduit et tout ceci est quand même boudiou de boudiou très joli.
Tony Cragg m'a parlé aussi. Pas directement. Un as, ce Tony. Parfois un six aussi.
Et Katja Strunz m'a ému. Mais oui.
Comme Arian Behzadi mais en pas exactement pareil.
Et cette "Poetic & County White room" par Régine Ramseier, qui est donc © elle-même.
Fi de l'art, passons à l'artillerie lourde avec un bon gros paquet de Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent que vous pour s'exprimer et qui sont toujours à prendre comme vous voulez mais de haut en bas c'est mieux. À noter, pour ceux qui suivent ce Bordel depuis longtemps que personne n'a tenté de me les racheter ces derniers temps. C'est la crise.
(...just listen to ze very good Ultimate Grooves music by Sasha Nikitovic : link)
Thank God, it's le Bordel du Vendredi.
Et n'oubliez pas que...
Et c'est déjà la fin de l'histoire pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de Liker, Twitter, partager, échanger ce bordel du Bordel du vendredi avec qui vous voulez pour faire péter le score de 299 likes de la semaine dernière et me montrer que je n'ai pas trop mal bossé. Et faites tout ceci si et seulement si vous avez apprécié ce long moment ensemble. Sinon, non. Et en cas de manque, de petit creux, il reste tous les articles de la semaine car sur Après la Pub, c'est du 24/24, 7/7 sauf quand j'ai pas envie avec le sublimissime article de samedi Promenons-nous dans les bois. et le très judicieux Occupy George du dimanche et le non moins magnifique Au coin du bois et le très floral Dites-le avec des fleurs dans ta gueule. et le rendez-vous essentiel de la semaine prochaine Il est SHAG moins une semaine. et un article aphone No Comment. et c'est tout pour aujourd'hui mais c'est déjà pas mal pour un bordel du vendredi.
Ah non, ce n'est pas fini. Maintenant que vous vous êtes lavés les yeux avec soin, occupez-vous de vos oreilles en ne manquant pas ce soir l'avènement de Cielo Drive, le groupe du XXIe siècle dans lequel joue et chante mon frère Valentin pendant le Festival Tamacore avec quand même Bukowski et Zoé le premier soir et Tagada Jones, Driving Dead Girls et les excellentissimes Virgin Marys (vus en première partie de Skunk Anansie il y a quelques mois). Pour voir Cielo Drive tout déchirer sur scène (ils envoient du bois contrecollé au tungstène armé au béton), c'est ce soir pour une somme ridicule et j'y serai et j'espère que mes amis amateurs de musique qui lisent ce Bordel aussi. Non, je ne donnerai pas de noms mais je n'en pense pas moins.
Viendez tous, bordel.
Bioutiful images © Emeline Ancel-Pirouelle.
Et pour retrouver tous les Bordels du vendredi, c'est ici : Le Bordel du Vendredi