11 Novembre 2011
... Alors que point à point nommé l'heure fatidique séparant inéluctablement jeudi de vendredi en un clignement d'œil, effet papillon dévastateur déclencheur du Bordel que vous connaissez sauf si vous êtes néophytes auquel cas bonjour les néophytes et bienvenue à bord, alors donc que le 90e bordel s'apprête à dérouler le tapis devant vous, ce serait encore un euphémisme de dire que cette semaine fut bordélique un peu partout dans le monde mais également pour moi avec l'organisation du nouveau vernissage de SHAG, Seriously Hazardous Art Gallery (toujours pour les néophytes qui ne sauraient pas que je tiens comme je peux une galerie d'art à part avec mon ami et néanmoins co-actionnaire Guillaume Gamain). Alors comment vous dire : cette semaine, le bordel est dans SHAG, SHAG est dans le bordel. Et ce Bordel sera malgré tout aussi éclectique, artistique et bordélique que les Bordels précédents. Bienvenue dans le SHAG Bordel où vous avez loupé les délicates "Anarchitectures" d'Olivier Ratsi, cigognes de béton fragmentées entre ciel et terre. Sauf si vous êtes venu(e)s, auquel cas, vous serez content de les revoir au calme, à tête reposée.
Vous n'avez pu profiter de près des splendeurs finement ciselées d'Akinao Saito venu de Tokyo pour la soirée (et de la présence de sa femme en kimono et c'est quand même super classe, merci Megumi).
Vous avez manqué les magnifiques inventaires urbains de Sylvie Barco et c'est bien dommage car chacune de ses images est une histoire à se raconter à soi-même le soir à la nuit tombée pour faire de jolis rêves.
Vous avez manqué les superbes matières urbaines calligraphiées de GZUS. Oui, GZUS était parmi nous, Alleluya, loué soit son nom, Alleluya, qu'il en soit ici remercié. Et Alleluya (qui est la contraction, tout le monde ne le sait pas, de "Allez, on t'aime, reviens Pegguy Luyindula !" à l'origine mais c'était un peu long).
Vous avez loupé les extraordinaires light-paintings ingénieux, inventifs de LichtFaktor, collectif originaire de Cologne devant lesquels vous auriez poussé un inévitable "Oh !" d'admiration. Rassurez-vous, c'est normal. Dans le cercle de galeristes, tout le monde connaît ce célèbre effet. C'est "l'Oh de Cologne". Mais poursuivons.
Vous auriez fondu, splouitch une flaque, pour le sens du rythme, la palette de couleurs des splendeurs d'Olivier Rouault, finement ciselées aux poils d'une brosse en poil de loutre véritable.
Et vous vous seriez embrasés, frouitch, flamme, fumée, devant le rouge capiteux et la légèreté des transparences des morceaux de Californie de Pascal Houdart, Belge et Breton à la fois ce qui n'est pas interdit par la loi.
Si, pour une raison obscure qui ne regarde que vous et dont je ne veux entendre parler, non, n'insistez pas, vous n'êtes pas venu(e)s à la deuxième SHAG Party et que vous avez loupé une excellente soirée sous les lampions de La Blanchisserie avec de la soupe et de la musique et du rire et de la joie et tout ça, vous pouvez encore vous rattraper et passer nous voir ou nous revoir jusqu'au 5 décembre, ce qui vous laisse du temps. SHAG est ouvert du lundi au samedi de 12h à 19h (et même plus ou même moins si besoin en nous contactant sur contact@s-h-a-g.fr car on est assez souples et pas très loin).
Merci aux auteurs ou plutôt aux "auteuses" de ces images : Emeline, Evelyne et Céline. Et à l'Argentin DA pour celle ci-dessous.
Bon, même si vous venez, vous aurez loupé Nicolas Kantorowicz aux platines avec Cheyenne Schiavone et ça, je ne peux pas les faire revenir à chaque fois, ça va être un peu compliqué. Mais c'était très stylé. Merci à eux.
Vous ne verrez pas des amis boire des bières mais il en restera peut-être quelques unes au bar si vous venez nous voir. On ne sait jamais. Des fois, ça arrive qu'il reste des bières.
Vous ne verrez pas l'excellent Mush, a.k.a Alban Sadat (pas de lien de parenté avec Anouar El, à priori) faire une performance en live et réaliser un tableau superbe en moins de deux heures douze minutes vingt-sept secondes (et 39 centièmes pour les plus pointilleux). J'en profite pour adresser un message : merci à la charmante personne qui a profité d'un moment d'inattention pour barboter un des trois tableaux d'Alban de nous le redéposer sous pli discret à La Blanchisserie. Ce serait vraiment très gentil pour Alban/Mush dont c'était la première et qu'on remercie encore.
Et merci à tous ceux et toutes celles qui se sont déplacé(e)s pour SHAGer avec nous jusqu'à une heure assez avancée de la nuit et qui fait un peu mal à la tête le lendemain vers 13h du matin.
Si vous n'étiez pas à la SHAG, vous avez loupé des messages vraiment importants. Et dont on peut affirmer qu'ils sont, en quelque sorte, à caractère informatif.
Vous avez loupé le maire de Boulogne qui est venu en voisin. Ben oui quand même. Eh, c'est pas rien.
Vous avez loupé des séances de dédicaces de fans transis.
Vous avez loupé Rai Souza Vieira de Oliveira et quand même, c'est pas de la gnognotte tout ça car Capitaine Rai, tu n'es pas de notre galaxie certes mais du fond de la nuit, Capitaine Rai, enfin voilà. Merci Laurent pour cette belle surprise et n'oubliez pas de soutenir Gol de Letra demain à Coubertin (infos juste en dessous).
Et quand même, je le redis, vous avez loupé la splendide Megumi Saito dans ce magnifique kimomo violet. Encore merci Megumi (inclinaison de la tête pleine de déférence) pour ce moment très émouvant de la SHAG n°2.
Par contre, vous n'avez pas loupé Agnès B qui, malgré nos appels du pied répétés, n'est pas venue nous rendre visite mais ce n'est pas si mal car je peux ainsi garder ma chevelure léonine intacte.
Pourtant, on avait mis le paquet.
Allez, je vous laisse avec ces quelques Messages à Caractères Informatifs ciblés qui, je l'espère, vous iront droit au cœur si j'ai bien visé.
Alors que ce soit aujourd'hui (oui, soyez fous), demain ou d'ici le 5 décembre, n'oubliez pas de venir voir la deuxième exposition SHAG avec les œuvres superbes d'Akinao Saito, Sylvie Barco, Pascal Houdart, Olivier Rouault, GZUS, Olivier Ratsi et LichtFaktor qui valent vraiment le détour jusqu'à Boulogne au 24, rue d'Aguesseau (métro Boulogne Jean Jaurès). Et vous pouvez aussi y inviter vos amis en leur transmettant cette petite invitation ci-dessous pour qu'ils passent nous faire coucou. Ouvert aujourd'hui et demain.
Dans l'improbable cas où vous ne pourriez vraiment, vraiment pas venir nous voir en vrai avant le 5 décembre (vous êtes Raymond Steele et vous n'avez plus de burette à huile pour vos roues, vous avez une phobie du blanc, vous êtes coulé dans un bloc de béton au fond de la Garonne, vous êtes Mohammed Khadafi, vous n'avez plus de jambes depuis cette belle rencontre avec un grand requin blanc), vous pouvez toujours aller sur le site de SHAG. Nos artistes de toute beauté sont sur la gauche et n'attendent que votre visite : link. Et malgré son caractère unanimement SHAGien, si vous avez apprécié ce Bordel n°90, vous pouvez le partager et inviter vos amis à SHAGer aussi en utilisant les boutons ci-dessous et tout en haut dans la barre rouge pour ce faire car vous pouvez essayer par télépathie mais ce n'est pas encore très au point. S'il vous reste de la place, allez donc voir les articles de la semaine avec le magnifique Yanni Floros, charbon ardent. et les impétueux Cielo Drive au Tamanoir dans Tamacore majeur et le talent au Ukulélé de Jake Shimabukuro et évidemment Devine qui vient SHAGer ce soir. et c'est tout pour aujourd'hui. Bon vendredi, bon week-end. Moi, je vais me coucher, j'ai trop SHAGé. Bon 11/11/11.
Tous les Bordels précédents ici : Le Bordel du Vendredi