14 Avril 2011
... Oui, ainsi soit-il, nous sommes vendredi. Jour de poisson pour les croyants, de raviolis pour les mécréants. Oui, nous sommes vendredi et assurément, je peux vous dire que c'est le Bordel. Car mon ordinateur habituel m'a planté veûlement hier matin, le lâche infâme, la hyène perfide et il refuse malgré toutes mes tentatives désespérées de m'offrir plus qu'un Kziouig Tssk de mauvais augure. Le voilà, le scélérat. Lui, là.
Et, petit problème, tout mon Bordel du Vendredi, tout un dur labeur de veille d'une semaine entière y était (et accessoirement mes données personnelles et professionnelles de ces 5 derniers mois). Ce qui fit que je me retrouvai fort dépourvu quand la bise du Bordel du jeudi soir fut venue. Et c'est la raison pour laquelle ce Bordel #64 sera un Bordel sur la roue de secours, limite sur la jante mais on va quand même essayer de dépasser le 50, quitte à tout faire pêter. Un bordel réalisé donc en live entre 21h00 et 27h48 comme dirait Jack Bauer. The following events takes place tard dans la nuit, putain de Bordel. Et c'est parti avec cette très belle idée de série photographique monochromatique par Marco Ugolini et Pedro Motta. Plus d'infos ici : link.
D'emblée, je vous mets un mug à braguette. Alors là, le mug à braguette, c'est du must. Direct.
Je rajoute une cocotte à coquetier pour que le chti neuf coq, y soit bien au chaud avant de se faire décapiter puis sucer le cerveau par un morveux avec plein de doigts et des mouillettes beurrées.
On se reprend, on se calme, on lit quelques lignes et on repose le livre sans craindre de perdre sa page grâce aux sublimes marque-pages d'Elsa Mora, disponibles sur le site Etsy. À vos souhaits.
Loup, y es-tu ? Visiblement oui, en tout cas chez Mashallah Design & Linda Kostowski. On peut même dire où il est. Le loup est sur l'épaule. Merci pour lui car ça le change un peu de la bergerie.
J'ai un reste de bague de la semaine dernière. Je vous propose la botte, en passant.
J'ai une chaise alu, une hallu.
J'ai une forte tête pour commencer puis des chaussures totalement folles : les "Black Iris" par feu, ah non, corde, Alexander McQueen, j'ai de quoi filer la banane avec ou sans bagues mais y'en aura pour tout le monde.
J'ai un chalphabet.
Et encore un zoom parfaitement inutile (mais imposant) pour Iphone disponible sur le site PhotoJojo.
J'ai le secret de Justin Timberlake. Les nouilles chinoises ! Bon sang mais c'est bien sûr.
J'ai failli oublier que c'est bientôt Pâques. Mais finalement non, j'y ai pensé. Alors je me suis commandé une petite douceur chocolatée bordel style De Toute Beauté (à l'attention des nouveaux arrivants : je place invariablement et ce depuis quelques mois les mots "De Toute Beauté" dans tous mes Bordels du Vendredi, ceci afin de manifester mon soutien à Spamalot, la pièce des Monty Pythons reprise par PEF, spectacle à ne pas voir la vessie pleine, qui fut fauché à l'aube du succès par un mauvais contrat mais qui renaîtra de ses cendres bientôt, normalement en janvier 2012. En attendant, comme "La Vallée De Toute Beauté" dans la pièce Spamalot, je mets "De Toute Beauté" au moins une fois par vendredi jusqu'à ce que Spamalot soit à nouveau sur les planches).
Dans la série grand n'importe quoi, le tuning de la semaine. Ou du mois. Ou du futur.
J'ai une jolie montre poussin mais je sens déjà que c'est cuit.
Ah ben oui, j'ai Hort. Hort est fou. Hort fait des personnages étranges et les photos qui vont avec sont aussi pas mal barrées. Si ça vous dit de voir plus de Hort, on se hâte, c'est ici : link
J'ai du pot, j'ai Poe. Edgar Allan Poe. Et j'ai des super-héros qui font du jet-ski et, non Madame, alors là non. Ecoutez, en briefing, on a bien précisé : on ne suce pas Hulk.
J'ai pan, trop tard, un babouin belliqueux, de la mort très visuelle et du beau, du sanguin et du nu. Tout un programme.
J'ai un cauchemar. Ton pire cauchemar.
J'ai, yo, j'essaye de me mettre, yo, au rap, yo mais yo, c'est pas gagné, yo.
J'ai un manuel pour rester calme malgré ce bordel dans le bordel. Un beau bordel.
J'ai des poussées mystiques comme ça, à force de bosser sur Dieu pour PopCorn. Alors je me suis commandé un petit chapeau idoine que j'ai acheté au 7/11 où j'ai eu une véritable révélation : c'est ouvert de 7 heures du matin à 11 heures du soir. D'où le nom. Merci mon Dieu.
J'ai un reste de Courtney Cox. Mais alors un reste. Et un peu de Neve Campbell en sus.
J'ai mademoiselle. Bien le bonjour mademoiselle.
Oui, bonjour à toi aussi, naïade jolie.
Bonjour à toi, femme à lunette. Et femme à lunettes, femme forcément myope ou astigmate.
Bonjour, toi qui mets ton numéro de portable dans ton dos et c'est bien pratique.
Bonjour toi, autre femme à lunettes. Mais attention à la mouche quand même.
J'ai quelques morceaux qui me restent. Une très jolie bouche en stock. Quasi neuve.
Une paire de jambes.Très peu servies.
Et un thon au tel.
J'ai Johnny Hallyday. Ah non, c'est Kitty Hallyday, toutes mes excuses.
J'ai Mickey. Là, je suis sûr que c'est Mickey. C'est bien Mickey ?
Comme il a déjà le casque, bim : je rajoute la Ducati sous la pluie.
Et pour ne pas oublier que si c'est le Bordel ici avec mes petits problèmes d'ordinateur, il faut savoir relativiser. C'est rien à côté du Bordel d'ailleurs. Une petite image en provenance de Libye.
Bon, pour lui aussi, c'est le Bordel. Dans sa tête principalement.
Si vous n'avez pas vu le film Seven, au moins vous aurez vu la fin.
J'ai la même en version porte-monnaie. Si Lady Gaga voit ça, elle sera folle.
J'ai Abe. En tranches. Comme un vulgaire saucisson. Encore un coup d'Al Qaeda.
J'ai encore du chemin avant la fin de ce Bordel #64.
J'ai un bisou d'une copine pour m'encourager.
J'ai une Romy ronronnante pour me consoler.
Et un Jimi rugissant pour me réveiller.
J'ai une double, voire triple et peut-être même une quadruple exposition en une seule image. Dingue.
J'ai les meilleurs amis de la fille du dessus. Ou des filles.
Attention, je vous ai à l'œil. Et à l'oreille. Je vous ai de partout, ne résistez pas.
J'ai une Melody qui me trotte dans la tête.
J'ai DJ Spock ! Yeah ! Vas-y, envoie du gros son Vulcain de l'espace !
J'ai Anita. Ah, Anita.
J'ai le con le plus con de la semaine.
Et le titre le plus compliqué à lire de la semaine aussi.
J'ai une moustachatte (et ce n'est pas une proposition malhonnête ni une spécialité grecque).
J'ai un caméléon à fraise. Ben oui mais c'est le Bordel aussi ici.
J'ai un poney qui dit non, non, non, non, non, non. Toute la journée, il dit non, non, non, bon c'est bon.
Après Waldo, je vous présente Laser Kitty.
Le Boss, lui, s'en fout des conneries de Laser Kitty. Un Scotch et au lit.
Sinon, j'ai du chat en barquette. À réchauffer 45 secondes au micro-ondes.
Et un prise de bec bien comme il faut.
J'ai Paul Stanley qui, malgré ses 128 printemps, s'en sort encore pas mal.
Et j'ai un petit débutant, en passant.
Sinon, c'est vrai qu'écouter du Pink Floyd, c'est indispensable. Des fois, ça fait léviter.
Car ici dans ce Bordel, on peut voler, on peut venir habillé comme on veut, on peut penser ce qu'on veut et dire ce qu'on veut. Ici, vous êtes toutes et tous les bienvenus, en pantalon, en jupe, en short, en burqa comme en bikini. Et invitez vos amis.
On devrait avoir le droit de s'habiller comme on veut partout. C'est tout.
Allez, pour fêter ça, tournée générale de shampoing aux œufs. Je suis comme ça. Grand seigneur.
Dernière ligne droite avec cette commode qui glow in the dark mais je suis pas sûr d'avoir tout bien compris de comment ça marchait et reviendrai vers vous avec de plus amples informations.
Une pub qui pue.
Des jabots comme s'il en pleuvait. C'est gai. C'est léger. C'est frais.
Décidément, cette pochette inspire et inspirera encore et toujours.
Quelques livres très Après la Pub.
Un tigre échappé du moteur pour se mettre à côté du conducteur. Mais c'est normal, c'est à Dubaï.
Une petite plongée pour se rafraîchir. Attendez-moi mademoiselle.
Et on prend cet escalier qui nous mènera fort logiquement vers la suite.
Passons à un peu d'art fissa et plus vite que ça. Alors autant c'est vrai qu'avec cent briques, t'as plus rien, autant avec cent pelles, tu peux avoir une œuvre d'art. Celle de Donald Lipsky est totalement hypnotique.
Je ne connais pas l'auteur de ce tableau de Donald Trump mais je ne le félicite pas. La moumoute est totalement ratée et le paquet dans le falzard ignominieusement surévalué.
Alors qu'on peut dire bravo à Conrad Roset pour cette aquarelle sensible et maîtrisée.
J'ai eu une conversation avec l"ignoble Cruella de Ville mais elle est vraiment trop méchante, même par Keith Haring.
Je suis presque devenu croyant devant cette œuvre proche du divin de Jake Snake.
Je me suis tortillé de bonheur devant James Nizam.
J'ai trouvé qu'un Gunther Uecker valait facile un clou.
J'ai pris une claque chez Jérémie Martino.
Je me suis laissé attacher par Jonathan Sawada. Oui, je suis comme ça. Parfois.
J'ai à nouvau vibré pour Lola Dupré et sa Marilyn hachurée, torturée mais sa Marilyn libérée.
J'ai émis un doute sur Myeongbeom Kim mais c'était surtout par peur de mal épeler son nom.
J'ai fondu sur Nick Van Woert. Mais ça va, y'a pas de vidéo sur Youtube.
Et j'ai bien craqué sur "Replaced Mona Lisa", dernier travail de Mike Ruiz. Il a fait disparaître Mona Lisa sur Photoshop en dupliquant les paysages puis il a envoyé tout ça en Chine pour le faire peindre à l'huile. Le résultat est cette toile, donc, ci-dessous.
Tant qu'à être dans la Gioconda, voici celle de Sergio Albiac qui ne démérite pas dans un autre genre.
Tenez, un peu de Robert Frank. New Mexico 1955. C'est pour moi. Aussi. Un peu.
Un tantinet de Richard Sweeney.
Quelques mesures de Roman Pfeffer : "Portrait of a man measuring 1m81".
Une bonne dose de "Woman" par Glenn Brown. Acrylique et fibre de verre et un chouye de métal.
Bon, qui a encore relaché Buren ? Ca va pas bien ? Il est dingue ce mec. Rattrapez-le bordel !
Lui aussi, c'est un vrai dingue. Je vous présente Tony Orrico, le Spirographe humain. Artistiquement, Tony s'exprime tout près du mur. Il lui parle, le sent, le caresse, le viole un peu parfois, bref, Tony fait l'amur au mour, ah non, il fait l'amour au mur. Et le résultat est saisissant.
Saisissante comme cette installation poilante et néanmoins grave de David Shrigley qui se trouve être une excellente transition, merci Marie-Laure Augry à vous les studios, pour mes célèbres Messages à Caractères Informatifs qui sont à prendre ou à laisser, c'est comme vous voulez et qui ne commencent donc pas ici, ni presque maintenant mais juste là (chat inclus) et tout de suite :
© David Shrigley
Bordel bancal, bordel branlant, toute la direction du Bordel s'excuse pour cette gêne inopinée, espère que vous avez passé un agréable moment et vous remercie de votre attention en vous incitant agréablement mais fermement à cliquer sur le petit bouton Like ci-dessous si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel #64. Vous pouvez également vous servir des autres boutons ou partager cette adresse sur votre profil ou faire ce que vous voulez avec ce bordel, il est à vous.
Et n'oubliez pas qu'Après la Pub, ça n'est pas que le Vendredi et que vous pouvez vous y abonner ou même, un truc de dingue, relire des articles d'un autre jour que le vendredi comme par exemple le samedi Les dessous d'une Pin-Up, le dimanche L'image du Jour ou le lundi Bigs balls of Fire, le mardi Papiers d'identité ou le mercredi Des moments à vivre ou le jeudi Croix Gagnon et Frank Schott et qu'en bref, il y en a pour tous les goûts et tous les jours. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et bon Bordel.