Le Bordel du Vendredi est de retour le vendredi (#16)

... Il revient, il est de retour, il n'est pas content. Mais si, il est content de revenir, pourquoi je dis ça, moi ? Aussi fringant qu'hétéroclite (à l'attention de mes jeunes lecteurs à moitié anglophiles, "hétéroclite" n'est pas un mot d'origine américaine indiquant une partie parfois charnue de l'anatomie féminine portée sur le sexe opposé mais un ensemble composé de choses variées, de styles disparates. En anglais, Motley. Oui, comme avec Crue derrière, soit la Bande Bariolée ou la Bande Bigarée mais là aussi, il va falloir que je vous explique le mot alors laissez tomber), le Bordel du vendredi nous revient après avoir émigré en Bordel du Samedi la semaine dernière pour cause de fièvre passagère. Le r'voila donc, prêts à vous proposer quelques instants de plaisir afin que la route vers le week-end soit parsemé de pétales de roses mais peut-être en fais-je un peu trop. Commençons par le commencement et le commencement tombe à pic comme ces vernis colorés qu'Alberto Serezo s'est entiché de verser et de photographier dans un aquarium dont il avait au préalable bouffé les poissons en Sushis.

Cette série d'Eric Tabucci est mortellement délicieuse et si vous cherchez bien avec son nom sur le net, vous pourrez en trouver d'autres qui sont toutes aussi succulentes mais je ne vais pas vous mâcher le travail tout le temps. En tout cas, ces trois images sont © Eric Tabucci, ne l'oublions pas. Je me ferai bien un Américain, moi, maintenant avec ces conneries. J'ai les dents du fond qui baignent.

Non, le Polaroid n'est pas mort et c'est Steven Tilley qui le clame haut et fort avec cette ravissante série de collages de Polaroids d'une demoiselle qui sait jouer toutes les facettes de la moue dans ces cadres blancs et qui resplendit de toute la jeunesse du printemps de sa vie, printemps auquel je toucherai bien un mot car il ferait bien de se magner le cul, on n'en peut plus de cette grisaille. Aboule le soleil et la chaleur vite fait.   

Oui, du soleil, de la chaleur, comme celle qui fut nécessaire pour blurber ce disque de Yuri Suzuki que l'on peut malgré tout écouter si on a encore une platine prévue à cet effet et qui fait un fort bel objet prompt à enclencher les discussions avec des amis lors des soirées de printemps. Quand tu veux, le Printemps. Bref, le réchauffement climatique atteint même nos disques, c'est terrible. Mais c'est beau aussi. Alors, ça va.

De Suzuki à la Thaïlande, nous ne sommes pas très loin et là, nos amis Thaïs ont fait très fort dans le contre-façonnage avec cet essuie-tout Google. Mais finalement, en y réfléchissant bien, c'est pas plus con que Sopalin.

Allez, poursuivons par un choc, une idée magnifique. Associer l'Ipod à un de ses plus vieux ancêtres, le Gramophone. L'Ipodophone. J'adore. Ce travail est l'œuvre du Designer Matt Richmond, comme la raclette mais avec un D à la fin, que je tiens à féliciter céans pour cet objet sublime qui est © Matt Richmond. Avec un D comme dans Dupond avec un D.

Ca marchait bien avec cette image trouvée je ne sais où mais en tout cas, elle est là ci-dessous.

Un petit hommage à Jean-Loup qui est à fond dans les pieuvres en ce moment et qui apprécierait sûrement ce tee-shirt aussi spectaculaire que tentaculaire. Et puis les tentacules, ça allonge.

Allez, Give me F... euh, give me S... bon, allez give me 14 ! Le jeune chinois a depuis été opéré.

Attention, âmes sensibles s'abstenir car ci-dessous, pour vous, j'ai un Mickey Maousse, un gourdin hors de la housse et personnellement, je ne le secouerai pas. Une œuvre de bon goût dont je n'ai pas trouvé l'auteur. C'est vrai, ce mauve fadasse, quelle couleur horrible.

Je suis aussi tombé sur cette image pendant la semaine et dans le grand monde de Disney, ça faisait bien la transition avec la précédente. Je ne sais pas si c'est un tatouage permanent. Sait-on jamais avec les gens. Des fois.

Un Motel qui vous propose les choses simplement, sans fioritures, comme ça, vous êtes prévenu(e)s. Il reste des chambres si ça vous tente et que vous passez par là. Des fois aussi.

      Dans la série, je me la pête, la Cène en ardoise magique. Là, rien à dire, c'est du haut niveau.

Tiens, j'avais un gros lapin en réserve mais comme c'est Pâques ce week-end, je vous le mets en cadeau pour le dévorer au moins des yeux. Si, si, c'est pour moi, ça me fait plaisir, n'insistez pas.

Un peu de vaisselle, c'est toujours utile. Egayons un peu ces motifs sempiternels de parties de chasse, de gazons fleuris et de prairies mièvres par quelques icônes des temps modernes et le tour est joué. La vie est belle, non ?

À vendre, tee-shirt maudit. Peu servi.

Un belle idée de marketingisation environnementale afin de ne plus jeter nos chewing-gums dans la rue car ils mettent pas loin de 100 ans à se biodégrader. C'est mal. Alors voici la boite à chewing-poubelle à chewing. Une idée super Chawing comme dirait Wayne. Excellent.

Et maintenant, une courte page de publicité avec cette belle campagne d'appel au don, (Conception-Rédaction : Christine Boutin, Direction Artistique : Nadine Morano, agence UMPAPA) suivie d'une opération virale qui fout bien les jetons, d'une belle campagne de Grey Canada pour GraphTech qui s'occupe bien des guitares qu'on lui confie, d'une campagne osée et hilarante de Mac Cann Bangkok pour un cock-ring ou anneau pénien en Français, d'une campagne géniale pour les Dutch Railways par DDB Amsterdam et d'une hilarante parodie d'un film Axe pour un tout autre sujet et hop, la page est finie, on passe à autre chose.

Oui, passons à autre chose ou plus exactement à quelqu'un et dites bonjour, rha, gasp, bonjour à Isabella Soncini qui fait sûrement quelque chose dans la vie mais si c'est déjà poser en bikini, c'est plutôt réussi.

Saluons ensuite Anja Rubik, une jeune femme à multiples combinaisons qu'il faut remuer dans tous les sens pour trouver la solution et tout remettre dans le bon ordre mais après, c'est vous qui voyez. Les casse-têtes, c'est pas mon truc. 

      Et si nous disions bonjour à Jennifer Connely ? Oui, c'est une bonne idée. Bonjour Jennifer.

Allez, un tour au Bar et c'est reparti pour autre chose.

J'allais oublier Tallulah Morton qui lance cette semaine la partie des messages à caractères informatifs à prendre sérieusement ou à la légère. On ne lit pas tout bien sur son tee-shirt car il est mouillé, c'est bête mais avec un peu d'attention, le message est aisément déchiffrable.

Un Tank qui fait blam sans faire mal.

Un accro au Lego qui se nomme Nathan Sawaya dont l'expo "Brick by Brick" s'est tenue à la Agora Gallery de New York. Encore une nouvelle brique dans le mur. Oui mais on n'a pas besoin d'éducation, on n'a pas besoin qu'on maîtrise nos pensées, ni de sarcasmes sombres au fond de la classe, Professeurs, laissez les enfants tranquilles.

Takuya Tsushida, architecte de son état, eut une commande particulière. La KRE House à Tokyo devait pouvoir accueillir 9 voitures dans son garage et les voitures devaient pouvoir se retrouver dans le salon selon le bon vouloir du propriétaire. Ce soir, je dîne avec la Lamborghini. Ou la Porsche. Ou l'Aston.

Allez, pour les garçons, une Supergirl qui ne manque pas d'arguments.

Et pour les filles, je rajoute des Christian Louboutin, des Jimmy Choo, des Emilio Pucci et même des Michael Kors. À défaut de vous faire un beau pied, ça vous fera déjà une belle jambe.

Et je termine ce Bordel du Vendredi enfin à nouveau un vendredi par cette image. Attention, ceci n'est pas une pipe. Enfin, pas que. Sur ce, bon Vendredi.