30 Août 2013
... Mais oui, nous sommes vendredi et plus seulement un "di" (le "di" étant le jour de vacances, jour indéterminé). Ces quatre semaines de break ont beaucoup été composées de dis. Il y eut des dis avec Dawas et des dis qui valèrent même double sous un pont au bord de la Charente (d'où la Dee Dee Bridgewater). Et là, patatras, d'un coup, les petits Sikhs et moi-même nous rappelons en même temps que nous sommes vendredi. Et le vendredi, comme c'est pas poisson car je n'aime vraiment pas ça, comme ce n'est pas sodomie vu que je ne suis qu'avec Ekta, ma bull-terrière et que non merci, c'est la preuve irréfutable que c'est bien un petit peu le bordel qui revient sur la pointe des tongs ensablées. Alors commencer au top avec un taco-bacon.
L'été, c'est pas tout à fait fini mais bon, il ne risque pas de s'éterniser non plus alors prévoyons bien, prévoyons grand, prévoyons l'arbre de chauffage tellement plus simple que ces bûches idiotes. Pour les jours à venir, vous pouvez soit faire Hunter S. Thompson et tenir peut-être 24 ou 48h avant de décéder assez définitivement ou ne pas suivre ses conseils et poursuivre sur votre propre voie à vous. C'est vous qui voyez, sauf si vous êtes Ray Charles auquel cas, c'est Malcom, votre fidèle Berger Belge qui voit pour vous.
Allez, c'est pour moi, c'est cadeau.
Non, pas le chat, mes photos de vacances au fond de la Charente. Non parce que quand je dis que je vais au fin fond de la Charente, je ne plaisante pas. Documents exclusifs à l'appui. Ma femme et moi tondant le jardin, donc. Ben oui, faut entretenir, croyez pas que ça se fait tout seul. Un gazon, ça se chérit.
L'entraînement de ma femme (elle n'a pas arrêté de tout l'été).
Un petit moment de repos bon parce que, quand même, on n'est pas des brutes.
Certes, au fond de la Charente, on est déconnecté. Mais il y a des priorités et il faut pouvoir rester joignable à tout moment, ne jamais donner l'impression d'être sous l'eau, en quelque sorte. Voyez ?
Mais il faut aussi savoir lâcher les watts et enfin vivre, ah ah aaaah, vivre, oui vivre et rien de tel qu'un petit mini-golf pour vivre à pleins poumons, rien de tel qu'un bon barbecue pour raviver la flamme, rien de tel qu'une déclaration d'amour à la fenêtre de votre belle pour qu'enfin je puisse finir cette phrase ridicule.
Les vacances en Charente, au fond, c'est vivifiant.
Mais sans plus attendre, passons à cette pratique estivale que vous avez peut-être essayé mais sinon, c'est pas grave non plus et poursuivons plus en avant vers la suite de ce bordel 169e du nom si je ne m'abuse. Non, je ne m'abuse pas et je préfère ça.
Mais vers où allons-nous ? Mais par ici.
Allons en Indonésie et découvrons ensemble cette superbe image d'un photographe dont j'avais noté le nom mais comme je suis étourdi, je vous le redonnerai plus tard. Cette araignée de là-bas aime se balader avec une goutte d'eau sur la tête et vous me direz "C'est son droit" et je vous répondrai "C'est pas le mien en tout cas, donc ça m'arrange".
Resaissisons-nous après ces excès estivaux et recadrons un peu notre sens des priorités. Voilà, c'est fait.
Sur ce, je vous rajoute des potagers parisiens sis sur l'actuel Quai Louis Blériot, un peu tout internet en une image comme ça, c'est réglé et la sublime Hope Chandler photographiée en 1937 dans les coulisses du Paradise Cabaret par Peter Stackpole qui a une belle histoire. Pas Peter, Hope. En voyant cette image dans Life, David Hearst, le rejeton à Randolf tombe fou amoureux et fait la promesse rrroïkt pttou, juré craché, d'épouser cette ange venu du ciel par le biais d'une photographie dans un magazine bien terrestre. Ni une, ni deux, il lui fait la cour, l'emballe facile et l'épouse en 1938. Il restera 48 ans avec elle jusqu'à sa mort à lui en 1986.
Tiens, passons à quelques beautés après ces ablutions obligatoires.
Quelques mâles ne seraient pas de trop de plus dans ce bordel alors ajoutons un soupçon de masculinité pour contenter tout le monde.
Elle est vraiment toute bidite, cette figurine.
Revigorons-nous avec un bon bain de boue, lavons tout ça à l'eau claire et c'est reparti.
Oui, allons donc vers cette série "Last House Standing" de Ben Marcy qui vaut le coup d'œil, voire même les coups d'z'yeux.
Par ici merci pour la suite du bordel.
Découvrons, hop rideau, cette série de rideaux trouvée pas plus tard qu'hier soir et quand même, c'eût été dommage de la rater. Ca ne fait pas un pli. Enfin voila. Images de 2012 par Eva Stenram donc assez © elle.
Enchainons avec ectte installation de Bill Muray, non, pas lui, l'autre.
Cette image de Diane Arbus, oui, elle, pas une autre. "Christmas tree in a living-room in Levittwon", Long island, 1963.
Ce très beau nu de Harry Calahan, non pas lui, un autre.
Ces deux créations de Camilla Carlow. Par elle-même.
Et ces quelques face de Paris de Lauren Hunter. En édition limitée, après, c'est vous qui voyez.
Et pour ne pas perdre vos couleurs, vite, Vivian Maier.
Bon, oui, ok, c'est l'heure des Messages à Caractères Informatifs qui vous ont peut-être manqués alors ne trainons pas, laissons-les s'exprimer, ouvrons ouvrons la cage aux Messages à Caractères Informatifs et laissez-les s'envoler, c'est beau et tout ça.
Et c'est tout pour ce bordel de pré-rentrée et c'est déjà pas mal pour un premier vendredi. Pas de lecture cette semaine en plus de ce bordel mais que cela ne vous empêche pas de le partager avec vos amis en manque de bordel en Facebookant, Twittant, Linkedinkant et Google+ant ce bordel comme à votre habitude grâce aux petits boutons prévus à votre intention ci-dessous. Vous pouvez également vous abonner pour cette nouvelle saison de bordels qui s'annonce avec trompettes, héraults, tambours et grosse caisse car ici, au bordel, on ne fait pas les choses à moitié. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Retrouvez tous les Bordels du Vendredi d'avant les vacances et d'avant 2013 même en cliquant sur le petit lien ci-après : Le Bordel du Vendredi