Bueno Aires

26 Janvier 2010

... Imaginez que par un hasard subit, vous vous retrouviez transporté(e) au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles. Il y a pire comme télé-transportation. Vous pourriez atterrir dans un Boeing d'Ethiopian Airways, au milieu de l'Île de la Tentation, en plein meeting FN ou dans une chambre froide fermée de l'extérieur. Mais non, vous êtes à Bruxelles. Vous déambulez dans les couloirs et soudain, au détour d'une pièce, tadaam, vous tombez nez à nez avec une armoire. Pas une armoire de grand style, ampoulée, avec des pieds travaillés et des serrures compliquées. Juste une armoire. Une armoire de base. Que vient faire une armoire dans un Musée des Beaux-Arts ? Un oubli ? Etrange. Alors comme vous êtes curieux ou curieuse, vous vous approchez à pas feutrés. Frrt frtt frrt. L'un des pans de l'armoire est ouvert. Iiiii. Un filet de lumière s'en échappe.

Tel Alice dans son pays merveilleux, vous passez le miroir. De l'autre côté, une pièce ou plutôt un couloir dont les murs parallèles sont entièrement recouverts de cadres baroques noirs présentant des photographies en noir et blanc issues de magazines de personnes connues ou non, toutes en train de rire. Le rire n'est-il pas le propre de l'homme, de la hyène et de l'escargot des Charentes qui rit mais tellement peu fort qu'on l'oublie à chaque fois et c'est dommage car telle une cascade de diamants, son rire est absolument charmant ?

En règle générale, je serai plutôt "Installation, Piège à con" mais j'aime beaucoup cette idée de Carlos Aires que je n'aurai jamais connu si ma grande amie La Gabaret ne me l'avait envoyée ce matin ainsi que le site du dit Carlos Aires que vous ne manquerez pas de trouver après quelques recherches simples sur votre ordinateur car je ne vais pas tout faire non plus, eh oh, hein, bon et ce serait dommage de ne pas chercher car il fait plein d'autres choses très intéressantes à part se cacher dans l'armoire.