8 Avril 2013
... Toute sa vie, on a dit à Tiera qu'elle était une perfectionniste, limite tatillonne, voir un peu diptérosodomite du travail bien fait. Tiera a décidé de ne pas se battre et d'accepter cet état de fait. C'est fait. Dans cette série, Tiera Floyd a cherché à s'approcher au plus près de la peau, de ses imperfections, à faire ressentir ce qu'un œil humain peut voir de toutes ces pores, ces poils et ces rides naissantes, de toutes ces histoires uniques écrites à même nos dermes. Parce que Tiera est du genre à aimer les challenges, surtout ceux avec des pinceaux, de l'huile et une toile. Mais comme elle le dit sur son site, "Van Eyck faisait déjà ça des siècles avant moi alors il fallait que mon concept aille plus loin". Autant l'œil peut faire ce travail naturellement, autant lorsqu'on utilise des outils digitaux, le fait de zoomer amène invariablement vers une pixellisation des détails. Ce sont ces deux mondes qu'elle a souhaité confronter dans cette série de peintures à l'huile de qualité que je vous livre sous pli discret et ci-dessous. Et pour en voir plus du travail de Tiera, hop, c'est par là : link