Vacances, j'oublie tout.

Schdoing. Salut, moi c'est Ekta.

Les vacances, c'est sympa mais avant d'en profiter, il est essentiel de bien se reposer. Alors autant commencer avec un bon traversin. Une sieste, ça se prépare avec attention. Pour ce faire, sélectionnez un transat confortable et une paire de pieds du même acabit.

Ensuite, les vacances, c'est aussi l'occasion de faire du sport. Un bon ballon, un espace vert et c'est parti pour jouer le défenseur intraitable, dur sur l'homme, marquage serré à la culotte comme le faisait si bien Gabriel Heinze (mon idole).

Après l'effort, le réconfort. Mais comme je ne bois pas de bière Karcher, je récupère (sans alcool) en me prenant un bon bain de soleil. Où qu'il soit et ce, même s'il se trouve sur un bord de fenêtre assez difficile à escalader et où mon équilibre est plus que précaire.

Ensuite, je me fais de nouveaux amis. Des touts petits qui font cui cui.

Et des grands qui ne font pas cui cui mais qui sont bien plus confortables que cette fenêtre ridicule et fort peu pratique. Alors qu'un Pierre-Yves, par exemple, c'est plus moelleux.

Et une Pascale, alors là, c'est encore mieux.

Ou sinon, un doigt, ah non, un bras pour me soutenir, ça me suffit amplement. Je ne suis pas difficile, tant que je peux me coller et récupérer un peu de chaleur humaine, ça me va.

Essentiel, un peu de ciflard et un pineau (25 ans d'âge) et on repart.

On travaille le bronzage en prenant soin de choisir le bon espace, ni trop près ni trop loin de l'ombre, histoire de varier les plaisirs. Hop, du chaud, hop, du frais et ainsi de suite.

Quand il fait trop chaud, j'hésite parfois à me baigner mais le problème de l'eau, c'est que ça mouille.

Là où d'autres n'hésitent pas...

... moi, je ne suis pas trop sûr. C'est un peu froid tout de même.

Et puis, ce que je préfère pendant les vacances, c'est méditer.

Etre tranquille.

Qu'on ne me fasse pas chier.

Réfléchir seule, en mon moi intérieur.

Ainsi, je me ressource et tel le baba cool d'il y a 2011 ans, je peux enfin marcher sur l'eau et faire des miracles.

Mais bon, même en marchant juste sur l'eau, ça mouille toujours. Alors re-bain... de soleil.

Tout ça est tellement fatiguant qu'il faut se reposer. Accompagnée...

... ou seule.

Des fois, je regarde ma médaille pour me rappeler qui je suis. Par contre, c'est con, je l'ai perdue.

Un p'tit calin et on y retourne.

Je pars travailler pour Total. Là, je cherche du pétrole.

Et ensuite, à nouveau un peu de sport. Quand je suis en vacances, je sprinte. Usain Bolt n'a qu'à bien se tenir. Et en plus, moi, je ne me dope pas (sauf au saucisson).

Comme c'est trop simple à quatre pattes, je cours sur deux pattes seulement. Je laisse ainsi des chances à mes concurrents bien qu'ils soient loin, très loin derrière moi.

Ensuite, repos avec ma petite maitresse qui a 11 ans aujourd'hui (tiens, une p'tite léchouille pour fêter ça).

Tout ceci étant épuisant, il est temps de se remettre à la sieste. Une sieste confortable, douillette.

Ensuite, libations. Hop, on passe à table.

Et c'est l'heure d'aller se coucher. C'est fatiguant toutes ces siestes aussi.

Le lendemain, un peu de surf pour faire passer les agapes de la veille. Sur la côte, on m'appelle Ekta Slater. Ou Ekta Naish. En tout cas, j'attends LA vague pour faire des spins, des 360°, des off the lip, des slash back et des slide slip. Je suis une big wave rideuse.

Et enfin, je me mire (couleur) dans un miroir pour savoir si je suis toujours la plus belle. Et la réponse est oui. Alors je me languis de moi-même et je me mate encore un peu et paf, c'est l'heure de rentrer à la maison.

C'est sympa les vacances mais c'est toujours trop court. Comme les Fingers, il faudrait les faire un peu plus longues. Et si possible avec plus de chocolat. Et de saucisson. Et de pâté. Enfin voilà.