C'est Vendredi, c'est le Bordel #390

... Il semblerait, selon des sources bien informées hurlant à mon oreillette des informations de la plus haute importance avec un fort accent Tamoul, que nous soyons vendredi. Bon. Partant de ce constat, que faire ? 1. Semblant de travailler en attendant le week-end. 2. Faire semblant de travailler en attendant le week-end en s'occupant en même temps grâce au Bordel du Vendredi fait d'images éparses vues ça et là pendant la semaine, remisées par devers pas loin d'ici et reversées ci-dessous dans un ordre qui ne regarde qu'elles vu que le Temple Solaire est cramé et que les Templiers ne donnent plus signe de vie depuis longtemps. Oui, le Bordel du Vendredi 390e édition est bien là et commence par ce délicieux appareil photo avec moult objectifs possibles et autres boutons sympathiques et le tout est... en papier. Parfaitement inutile donc rigoureusement indispensable et disponible eud' par ici pour découvrir toutes les créations ingénieuses et parfois farfelues du studio DOTMOT

Sachez avant tout, car je ne vous l'ai jamais dit et qu'on se dit tout entre nous que ce Bordel dans sa totalité la plus entière a d'abord été écrit à la main et avec un stylo car juste à la main, c'est plus compliqué. Et si vous aimez écrire, dessiner, tracer des plans et crobarder en réunion avec un air super sérieux, je ne saurais que trop vous recommander de commander quelques exemplaires chez Yookers. Juste du génie, des feutres... à cartouches d'encre universelles avec la qualité d'une plume. Ami(e)s DA, dessinateurs, écrivains, vous me remercierez après, c'est par ici : Yookers, c'est de la bombe, Baby.

Mais tout de suite, passons à ces sympathiques Mongols en compétition de lutte sous l'objectif précis (poin-tu, dirait Cantona) de Ken Hermann, photographe allemand s'il en est et il en est même dans les plus lointaines steppes de là-bas. À voir ici son très beau reportage : Ken Hermann

Encore un peu plus loin à l'est, je vous laisse découvrir le Tokyo cyberpunk de et Purple Rainien de Liam Wong et même que si vous voulez en savoir plus, c'est pas ici, ni là mais plutôt par là (ah non, feinte, c'est ici : To-Ky-00. Mwaarh arh arh)

Si ces messieurs et dames veulent bien se donner la peine de poursuivre plus en avant dans ce Bordel, la route est devant vous par la porte et ensuite, c'est 2e à gauche, vous prenez l'escalier, 1e à droite, vous faites une pirouette (important la pirouette) et vous poursuivez après le petit salon, le salon d'apparat, le salon de billard et ensuite, c'est simple, c'est tout droit.  

Alors Sophie Fontaine, c'est pas Tokyo ni les lutteurs mongols, c'est autre chose que je vous laisse découvrir par vous-même car vous n'allez pas laisser quelqu'un d'autre faire à votre place, à moins que vous soyez une riche héritière qui se fait lire le Bordel par un fidèle factotum serviable et dévoué (palme géante en option pour la climatisation).

Profitons de cette folie de Kisho Kurokawa, le Takara Beautilion à l'Expo 70 en 1970 (une certaine logique) à Osaka, préfigurant ses célèbres tours capsules (quoi, vous n'avez jamais entendu parler des tours capsules de Kisho Kurokawa ? Moi non plus, avant ce Bordel et c'est ça qui est bien). Pour en voir plus sur Kisho, c'est par ichi : T'es chaud pour Kisho ?

Autre continent, autre style, celui d'Alex Chinneck à Milan pour cette surprenante réalisation architecturale pas piquée des hannetons et puis merde, c'est dégueulasse en 2019 de continuer à piquer les hannetons, Libérez-Les-Hannetons, Libérez-Les-Hannetons ! Hannetons de France, unissez-vous contre la barbarie une fois pour toutes. Merci. 

Il est temps maintenant de vous poser un lapin (je vous le mets pas loin) et de vous mettre tout de go deux Sisyphes en Légo et un Salvador en pleine connexion cosmico-transcendennntale avec un ami à moustache.

Si vous êtes las, là, c'est le moment de poser vos augustes postérieurs sur le cuir de cette Packard 180 Super Eight Convertible Sedan de 1940 qui chie un peu la classe tout de même, n'est-ce pas, oui, tout à fait.

je sens des impétrants et des chouineuses alors laissons le choix. Comme autre option, vous avez également une Ferrari Dino 246 GTS de 1974...

Ou bien une petite Mustang de 1971 (précisons que la dame en tenue complète de camouflage psychédélique n'est pas de série).

Bon, c'est pas tout mais passons à Gloria Pall qui essaye de trouver une image satisfaisante sur RMC Sport, Dean Martin qui regarde le doigt du sage qui lui montre la Lune, la culotte à Tata Catherine et la culotte à Tata Anne d'Angleterre. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'ici, c'est mon blog et que j'y fais exactement ce que je veux et pas vous. Alors. Non mais.

Je me permets de vous ajouter le Lieutenant Nyota (oui) Uhura, Nyota, les gens du blog, les gens du blog, Nyota, en pleine séance de Waka-Waka-Tchika-Tchika avant de plonger dans l'espace, frontière de l'infini vers lequel voyage not... bon, on a compris.

Bon, d'accord, c'est pas très engageant de prime abord mais la suite du Bordel est bien par ici. Allez, on n'a pas que ça à faire, en file indienne car ILS nous attendent.

ILS ? Mais qui donc ? Mais les Warriors (pas les guignols de l'OM, les vrais).  Ceux de Walter Hill en 1979 avec une guerre de gangs sans merci entre les Gramercy Riffs et les Warriors, de la castagne, du sang, de la chique et du mollard mais aussi de l'amour, du romantisme et un chouya de sexe dedans.

Bon, c'est par où maintenant ? Ah oui, par ici. Quel bordel.

Enchainons avec ce cactus fort sympathique et ces petits gifs Cicconesques en diable.

Poursuivons avec Raffaella Carra, le 15 juin 1963 à Milan, c'était un mardi, on mangeait de l'osso buco et ils ont chargé les Carabinieri, continuons avec Roy Capanella, joueur des Brooklyn Dodgers en 1955 et puis un peu de Pepsi pop à partager et Peace, burps ! pardon, and Love for Everyone. Oui, toi aussi là-bas.

Volons en bourdonnant en ce début de printemps vers cette tour infernale et dragonesque et vers Montevideo vu d'en haut parce c'est beau et qu'ici aussi c'est encore mon blog. Au cas où vous vous demandiez.

Qu'avons-nous encore en stock ? Voyons... une mystérieuse Wisteria par Albert Watson en 1985, un cliché par un "unknown photographer" de la course Misty Thames à Londres en 1931, la garde d'un cimeterre du XVIIe siècle de la province de Jaïpur finement décorée d'émail et d'or et une petite Batmobile Corgi Toys de 66 totalement collector.

Pour une fois, mettons d'abord des damoiseaux à l'honneur avec cette splendide série du photographe allemand super trendy Olaf Blecker qui... Non mais oh, monsieur, on s'arrête là, merci. C'est bon, je ne vais pas encore me prendre 30 jours de blocage sur Facebook.

Ah oui, j'avais un Kevin aussi alors autant vous le mettre (attention, cette phrase n'est pas à prendre littéralement, pas de procès non plus, si possible).

Mais bien sûr qu'il y aura aussi des donzelles et Pauline Peart leur fait honneur alors que sa carrière cinématographique, à part "The Satanic Rites of Dracula" de la Hammer en 73 et quelques navets de plus, moins.

Alors que par contre, celle de Jane Fonda (photographiée par Milton Green en 1965) est longue comme le bras de Kareem Abdul Jabbar tenant une perche à selfies.

Un peu de Dorothy Stratten en roller-girl en 1979 ? Oui, oui, c'est possible. Par contre, pour le cadre avec les guirlandes qui clignotent, oublie. C'est un souvenir. La touche personnelle.

La carrière de Gia Carangi, photographiée par Denis Piel en 1980, a aussi connu le sommet à l'époque des premières top-models que les moins de 40 ans n'auront pas connu mais c'était bien avec Photo et Newlook et tout ça. Na.

Et puis pèle-mêle, comme dirait l'ami Cazarre, je vous ajoute une Christy Turlington par Steven Klein une Lynda et une Claudia car je n'y résiste jamais, c'est comme ça, une flexion, une extension, un très joli balcon, un regard pénétrant et un... non mademoiselle s'il vous plaît, pensez à Mark Zuckerberg, je vais encore avoir des problèmes et puis si ça ne vous plait pas, voyez ça avec Magda mais elle a l'air déjà assez vénère comme ça.

Vite, passons à de l'art avec Black Square de 1915 par Casimir Malevich, Cesar Baldaccini - Plexiglas Compression Pink and White, 1972, Hans Hartung P1960-8 de 1960 (on s'en serait douté) et Joan Mitchell - Series July 25 (IV) de 1966. Déjà bien. 

Mais si je rajoute un peu d'Ellsworth Kelly, "Cité", de 1951, un "Vertical Accents" par Vasily Kandinsky en 1942, un Zao Wou-Ki "5.5.60" de 1960 et des "Footballeurs" de 1952 de Nicolas de Staël et là, quand même, on est pas mal.

Mais dites donc, ne serait-il pas l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs ? (toute l'équipe technique me crie "oui, oui, oui" en tamoul du fond de la cave) Mais tout à fait, c'est parti, allons-y.

Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de partager ce Bordel tout autour de vous pour y inviter vos nombreux amis qui ne le connaissent pas encore, vous pouvez aussi vous abonner à ce blog pour ne rien manquer de ce qu'il en sort, suivre ce blog sur Facebook ici Après La Pub sur FB et déposer une obole soit pour le bordel du jour soit pour participer au bonheur de toute l'équipe technique au fond de la cave en contribuant à la cagnotte ici La Cagnotte du Bordel sur Leetchi pour leur climatiseur sinon ils vont mourir à 73 dans 9m carré cet été. Déconnez pas.

Sur ce, toute l'équipe technique et moi-même vous félicitons d'avoir perdu 10 ou 15 minutes de votre temps au Bordel, les portes vous sont toujours grandes ouvertes, merci de le laisser dans l'état où vous l'avez trouvé et bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.