... Après le délit de faciès (tu es basané, tu portes un nom arabe, tu as la barbe, ouh
là, tu es dangereux), allons-nous nous diriger vers un nouveau genre de délit ? Voici que point devant nos yeux exorbités le délit de fesses. Tout court. C'est ce qui nous pend au nez avec la
toute dernière terreur qui s'est emparée des services de sécurité du monde entier dans les aéroports. Car aujourd'hui, s'il suffit d'avoir un prénom à consonance arabe et une vague tête de
métèque pour éveiller les soupçons, dès demain, si vous êtes un peu, comment dire, tendu et contrit au niveau de l'arrière-train, vous serez suspect.
Imaginez la scène. Deux experts es sécurité dans un grand aéroport international (ce n'est donc pas Roissy Charles de Gaulle ni Orly) qui matent ostensiblement le cul de chaque passager au
passage du portique. Des sortes de physionomistes du cul. Des tatillons du fion. Des experts de l'arrière.
- Mmm, lui, ça va. Elle, ça va. Lui, ça va aussi.
- Dites Chef, celle-là, vous trouvez pas qu'elle est un peu cul serré ?
- T'as raison Jean-Jean, allons donc y voir de plus près, des fois que.
- Mademoiselle ? Sécurité de l'Air et des Frontières. Veuillez baisser votre pantalon trop moulant pour être honnête, retirer ce très joli petit string en dentelle fuschia, vous pencher en avant
et respirer un grand coup. Il y va de la sécurité nationale et si on fait ça en pleine salle d'embarquement, c'est juste pour gagner du temps.
Depuis l'attentat perpétré contre Mohamed Bin Nayef en Arabie Saoudite le 28 Aout, toutes les polices du monde sont sur les dents. Ou disons sur le cul devant l'ingéniosité des terroristes car
elle va désormais plus loin que jamais ingéniosité n'était allée tellement elle est allée loin. Le Kamikaze avait une bombe-suppositoire. D'un clic sur son téléphone portable, il s'est fait
exploser les entrailles et le reste. Après Un Suppo et au lit, Un Suppo et Allah. Ca fait froid jusqu'au fond du bas du dos. Et je ne parle pas du suppositoire en question, que les choses soient
bien claires. Juste de la situation.
Mais au final, que ce soit le terroriste-kamikaze ou les pauvres hères qui auront le malheur de se trouver près de lui à un moment fort inopportun, c'est le même constat : avec ces conneries, on
l'aura tous dans le cul.
Merci à Nicolas pour l'emprunt de l'image de son profil sur Facebook pour illustrer cet article. Ta toute récente opération au Brésil est un indéniable succès, Nico. Non, c'est du beau boulot.
Rien à jeter. À part le sac.
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On a dit Grand aéroport International, pas gare de triage où tout est fermé à 19h.<br />
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Sinon, merci de me faire relire de vieux articles que j'avais oublié :)))<br />
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Morgane
06/10/2009 16:40
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J'aime beaucoup l'esprit et le ton de ce post ! M'a bien fait marrer... Merci!<br />
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