21 Février 2014
... C'est parfaitement véridique, on vient de me le confirmer dans l'oreillette, nous sommes bien vendredi (et quand je dis nous, je parle des fuseaux horaires les plus proches mais hey, salut les amis plus loin) et si c'est votre première au bordel, c'est pas grave, ça peut arriver. Au moins une fois. Alors attendez-vous à du grand n'importe quoi savamment ordonné mais pas trop non plus, composé d'images vues pendant la semaine, remisées par devers moi pour que je les retrouve à temps, images que j'ai l'honneur et le privilège d'offrir à votre sagacité et vos yeux par la même occasion. Car si nous sommes vendredi, c'est également le bordel eud' partout de Kiev où ça saigne abondamment à Sotchi où ça glisse en s'en foutant royalement, du Venezuela où c'est pas beaucoup mieux à la Bulgarie où mêmes les évèques font des orgies révélées dans une sex-tape, du bois de Boulogne où y'a bagarre générale de macs dans les fourrés à Civitas où y'a connerie généralisée à tous les étages, de Kerviel qui rencontre le Pape aux Vikings qui annoncent la fin du monde pour samedi. Bref, le bordel est partout et raison de plus pour que ça continue ici aussi alors si le programme ne vous tente pas, quittez instamment ce bordel et n'y revenez plus, à l'opposé de ces packagings avantageux à bien des égards (un à gauche, un à droite pour le premier).
... Allez hop, quoi de mieux que de se remuer les méninges avec astuce, ne dormir que d'un œil kawai, laisser un Arnaud Marullaz aviné (http://s-h-a-g.fr/arnaudmarullaz) faire un free sur vous-même (non, Arnaud, franchement) ou Paramounter le premier tas de neige venu ? Rien. C'est un peu ça le bordel.
Passons à cette très belle femme sikh à barbe, bien dans sa peau et qui s'assume pleinement malgré son abondante pilosité, poursuivons vers cette coupe d'un journal d'époque (notez comme le département publicité est juste à côté du bar. Comme quoi, rien ne change) et profitons de ce Paris animalier par Pierre-Yves Petit, sorte de contraction de Peeway et Boulou en un seul homme.
Rajoutons ce chat autant dans la merde que dans les stores qui le soutiennent, ce dessin tout à fait parfait, une gratoune, une gratounette et cette magnifique onna-bugeisha qui n'est pas une femme samurai comme on pourrait le supposer (oui ben non) mais une femme combattante issue de la haute-société, une tradition qui vient de bien avant que les samurais n'arrivent aux affaires aux alentours de 1600. L'une des onna-bugeisha les plus réputées fut l'impératrice Jingū (169-269) qui mena l'invasion de la Corée en l'an 200 après que Chüai, son mari, fut tué au combat dans des circonstances peu claires mais je me renseigne et je vous dis. Oui ? (excusez-moi, on me donne une information dans l'oreillette : Πνίγηκε σε ένα Φρανκφούρτης). Ah, apparemment, il se serait étouffé avec une saucisse de Francfort.
De l'onna-bugeisha au Comte Danté, il n'y a qu'un kiaiiiii (le cri qui paralyse) d'écart et si vous le voulez bien, passons par le salon avant de rejoindre la capsule pour le décollage vers ces quelques notes d'optimisme canin.
Kwa ? Ca vous plaît pas ? Ben c'est comme ça, ici c'est mon blog et je fais ce que je veux comme mettre un grand olé et des Pringles à volonté. Ne me remerciez pas, c'est pour moi.
... Sotchi again avec ces images absolument parfaitement de toute beauté qui se passent de tout commentaire si ce n'est "Sotchi again avec ces images absolument parfaitement de toute beauté qui se passent de tout commentaire si ce n'est".
Trève d'horreurs, ajoutons à ce Bordel quelques scènes de détente issues de films cultes que je vous laisse retrouver tout seul. Ou accompagné si vous avez trop les chocottes.
Passons de ce pas (ou plutôt de ce doigt car il est franchement peu évident de scroller du pied) aux gifs de la semaine qui sont au nombre de 5 comme les Jackson sans Michael mais avec LaToya qui s'est proposée au pied levé et one, two, three et A, B, C, you and me and gimme the money.
Un bordel digne de ce nom ne saurait omettre de mettre quelques donzelles de qualité de côté afin de satisfaire les appétits grégaires de enfin bon, voyez.
Pas besoin de beaucoup d'explications. Le charme d'un sourire, le coton d'un tee-shirt, ces gouttes qui glissent et qui descendent vers mais je m'égare, poursuivons.
Ah non, il en reste un peu. Je vous les rajoute quand même ?
... Au niveau du mâle testostéroné de près, nous avons un Rutger Hauer qui se fait trop rare, un Sean vélocipédant et un Ewan tout ce qu'il y a de McGregorien comme le chant sans le côté écossais, la cornemuse, le haggis, les tartans et les roupettes au frais.
Et puis de l'inconnu mais du premier choix, du galbé, du costaud, de la bombe anatomique (ta mère).
Sinon, bon plan si vous passez par Londres, Olivier Giroud ne devrait pas tarder à être célibataire. Jade lui fait un peu la gueule en ce moment. Sais pas pourquoi.
Je vous rajoute les mains d'Antonin Artaud par Man Ray et cette performance tricotée main, tricotée cœur avec des baguettes. Ah non, en fait. Mais peut-être sponsorisée par Phildar mais je préfère demander confirmation. Ah non, c'est Woolford. Toutes mes confuses.
Vite de l'art avec Kenneth Martin Chance et son "Order, Change 21" de la série Divergences de 1982, une sublime marine de Maxime Maufra, "Quiberon" 1900 et un coucher de soleil de Yuri Konstantinov d'une date que mes chypriotes dans la cave refusent de me donner et ça va pas du tout aller. γαμημένο σκατά εντάξει !
Le jeune Paul-Gustave Fischer (1860-1934) avait un sacré pinceau et des copines avenantes et peu farouches probablement vers le Cap d'Agde, ce qui nous donne ces tableaux de qualité au niveau de ci-dessous.
Et belle petite découverte dans la semaine, le street-art de Daan Botlek qui se joue des perspectives et des espaces avec brio (un pote) et talent (un truc que tout le monde n'a pas).
Ne serait-il pas temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent que vous pour se déployer sur la toile ? Si, pile. Au poil.
Et c'est tout pour aujourd'hui et si ça ne vous suffit pas, permettez-moi de vous dire que vous êtes un tantinet difficiles. En attendant, merci de saluer le travail des petits chypriotes dans la cave et du tenancier du Bordel en partageant celui-ci par tous les moyens possibles et envisageables tels les bouton Facebook, Twitter, Linkedin, Google+ et Pinterest ci-dessous. Notez que si vous partagez ce bordel avec quelqu'un qui n'y est encore jamais allé, vous bénéficierez d'un bordel gratuit la semaine prochaine et de ma considération distinguée sur 8 générations, ce qui n'est pas rien car rien c'est rien et considération distinguée, c'est tout autre chose. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon, non. Quoique. On peut parlementer. Je reste ouvert. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine sauf s'il vous venait la malencontreuse idée de vous abonner à ce blog.
Pour retrouver tous les Bordels du Vendredi depuis que l'herbe est herbe, que le soleil est soleil et que l'air de rien, c'est par ici Le Bordel du Vendredi et pour ce qui est des articles de la semaine, c'est par là avec le sublime oh-my-godly de Conrad Jon Godly et l'Âge-de-pierre de Giuseppe Randazzo et l'histoire du Petit Lu dans le-saviez-vous et là, y'a plus rien, c'est fini.