2 Juillet 2015
... C'est un fait indéniable et plus qu'indubitable : après le jeudi vient souvent le vendredi. Et comme les douze coups de minuit sont révolus et que nous étions jusqu'ici le lendemain de mercredi soit probablement jeudi, on peut donc supposer que nous sommes désormais le lendemain de jeudi et généralement, ici, le vendredi, c'est un chouya le bordel. Un bordel composé d'un gros paquet d'images vues cette semaine, remisées par devers moi et reversées ici dans un ordre secret que moi seul connais, ahaaaaaa. Mais ne tournons pas autour du pot, surtout qu'il n'y en a aucun à l'horizon et intéressons-nous plutôt à ce splendide caméléon qui en est un mais oh, non, pas du tout.
Passons tout de suite, limite maintenant à Oliver Ler Marinkoski, magnifique tripatouilleur d'images avec un talent certain pour ne pas dire un certain talent, ah zut, c'est dit, j'ai encore été eu. Pour en voir plus, son blog est ici : oliverlermarinkoski
Ajoutons ces citations mises en images par Ryan McArthur, un graphic designer qui déchire sa race de Toronto, Canada où il fait aussi chaud qu'ici actuellement, ce qui fait souvent dire à ses habitants la phrase désormais restée dans la postérité : "It's Canada dry".
Sinon, j'ai l'évolution des couleurs chez Crayola depuis la naissance de la marque jusqu'à aujourd'hui et je trouve ça, très beau, quasi abstrait bien qu'un chouya bordélique sur la fin, ce qui n'est pas pour me déplaire outre mesure.
Des haricots verts pour la ligne, Une Debby Harry jaune et une autre rouge, una Casa de Cadillac con el sol que brilla mucho sobre las cabezas y vamonos beber una cerveza hombre et une Vespa livrant un Vespa pour boucler la boucle au niveau du ceinturon rond.
Veuillez poser quelques instants vos augustes séants sur ces banquettes confortables avant d'admirer la délicieuse Fiona Volpe sur une BSA (modèle non-identifié, j'en appelle aux amateurs et trices de gros cubes qui lisent ce bordel, je n'aime pas rester dans le doute), Richard Pryor qui partage son quatre heures avec son quatre heures (Jayne Kennedy, première noire à gagner le titre de Miss Ohio en 1970). J'ai aussi un œil plus gros qu'un ventre, un Jackie Chan de Noël pour rafraîchir un peu l'atmosphère torride, un Lou aride (il n'a pas bu depuis 23 minutes et ça le laisse dubitatif), un horizon dégagé et si vous voulez bien vous donner la peine de poursuivre par ici, ce serait fort aimable, merci.
En Chine, on creuse pour faire un parking et paf, on tombe sur des œufs de dinosaures. C'est Jurassic Q-Park.
Allez, bon, ça va. Il fait chaud alors d'accord : tout le monde pique une tête, on se sèche et hop, on retourne au Bordel.
Car faudrait voir à pas oublier qu'il y a là une jolie sélection de gifs à ne pas négliger. Ça ne se fait pas. Faut pas pas gâcher.
Avec en sus, une étonnante série sur ce que les internets appellent le "Kubrick look" qui n'est pas réservé à la filmographie de Stanley. Pas Paul, hein, l'autre.
Il est temps désormais en ce bordel n°257 de nous intéresser à la difficile vie de Devin Brugman. Devin a eu la mauvaise idée de créer "A bikini a day" abikiniaday.com et malheur, le concept pas bien compliqué d'un bikini différent présenté par jour par une bombasse brune (Devin) ou blonde (Natasha) a tellement cartonné qu'elle en a fait son métier. Là où pour nous c'est métro, boulot, dodo, pour elle c'est maillot, à l'eau et apéro. Des conditions de vie difficiles. C'est bien pour ça qu'elle mérite ici même d'être soutenue activement pour la tirer de ce mauvais pas.
Oui, Devin, ici au Bordel, nous savons à quel point c'est difficile de mouiller le maillot comme tu le fais et nous sommes tous avec toi dans cette épreuve terrible et quasi inhumaine.
Parfois en sus de tout ce travail sur la plage, tu sauves même des vies grâce à ton souffle surpuissant. Par contre, y'a une erreur sur la maillot. il manque un "B" à Babe Watch. Mais on sait à quel point c'est difficile d'être une héroine du quotidien alors là aussi, nous sommes avec toi. Tout près.
Bon, après l'effort, le réconfort et comme il n'y a pas de bière Karcher à l'horizon, le mieux c'est encore de se rafraîchir dans la mer. Parfois, on y trouve un iguane à sauver aussi. Bon, là, Devin hésite pour le bouche à bouche.
Parfois, Devin retrouve des copines. Comme Natasha Oakley avec qui elle a crée A bikini a Day. Alors elles s'amusent et rigolent, hi hi, souvent, aha aha. Avec plein d'autres copines sympa, ih ih ih ha ha ha même quand elles ont le dos tourné hé hé hé.
Parfois, Devin est fatiguée de sa vie trop trop trépidante d'essayeuse de maillot professionnelle alors elle fait une sieste à l'horizontale contre un palmier. Heureux végétal. Puis elle repart au boulot, donc à la plage. Oui, encore. Horreur, malheur.
Alors forcément, au bout d'un moment, c'est tendu, ça tire de partout alors un peu d'étirements avec Natasha et du Yoga, toute seule en son elle intérieur.
Il arrive aussi que Devin ait une envie irrépressible de gifs. Alors elle en fait. C'est comme le marteau-piqueur. Ça ne s'explique pas, elle a des crises d'envie de marteau-piqueur. C'est comme ça.
Ensuite, Devin s'étire après avoir trop fait travailler tous ses nombreux muscles du corps de partout pendant toute la journée harassante de son travail d'essayeuse professionnelle de maillots de bains internationaux. Alors, elle tire, elle tire. Parfois ça craque, parfois non. Je vous l'avais dit, un vrai calvaire comme vie.
Puis Devin va se rafraîchir à la piscine car le sable, le sel, ça va deux minutes quand même. Elle est bien, relax, détendue du string, Devin. Alors elle se relâche et elle boit, boit, boit et du coup, elle a du mal à décrypter le menu du jour. Déjà qu'à jeun, c'est compliqué, alors là...
Pour garder la tête fraîche dans son petit chez elle tout simple, Devin fait souvent plouf. Puis elle s'étire. Oui, encore.
Forcément, avec cette vie aux limites du supportable, il arrive à Devin d'être triste et à chaque fois, elle regarde invariablement vers le bas. C'est comme ça.
Fort heureusement, Devin se reprend en main (quelle chance) et va se cuisiner un petit truc en toute simplicité dans la cuisine avec une posture tout à fait naturelle. Puis petite sieste, un peu d'exercice en escalier, quelques selfies et c'est reparti. Ah, vous avez un ticket, vous.
Après tous ces efforts de la journée d'esclave de l'essayage de maillots de bain, Devin se fait un bon smoothie avocat/choux de bruxelles/broccoli/laitue/menthe pour se sustenter un peu et profite d'un bon bain moussant bien mérité avant de s'habiller d'un simple filet de pêche pour sortir. Elle est comme ça, Devin. Une fille toute simple, finalement.
Là, elle retrouve sa copine Natasha pour faire du shopping, acheter de la drogue dans une boutique de drogue et pour apprendre à conduire une voiture sans les mains sur le volant et les pieds sur les pédales. Puis elle revient chez elle (en Uber, aye, non, pas taper, en taxi), se met un autre truc tout simple, ressort, boit, boit, boit, joue les Bunnys et dîne seule. D'un verre d'eau et demi. C'est triste.
Et enfin, elle reprend son avion pour Clichy où elle habite, parce que Hawaï, ça fait loin en RER. Et c'est comme ça, tous les jours. Une vie de forçat, la Devin.
Mais les amatrices et amateurs de damoiseaux ne seront pas en reste avec cette très jolie sélection de maillots tendance pour cet été, même si parfois, on a du mal à trouver la marque. Comme sur Cary Grant. Probablement un Mac quelquechose.
Vite, passons à de l'art pas en slip avec Andy Warhol "Skulls" de 1976, Mario Prassinos (artiste français, 1916-1985) "Sans titre" et deux œuvres issues de la série "Symbiosis" par Rick Garrett (rikgarrett.tumblr.com) qui n'est autre que le fils caché de Pat Garrett et Rick Hunter mais chut, faut pas trop le dire.
Et au niveau du point de vue de la collection d'objets en jade du Metropolitan Museum of Arts de Garges-les-Gonnesses-sur-New-York, on peut dire aussi sans crainte de se gourrer que c'est quand même sacrément de l'art aussi.
Il est temps désormais de passer aux Messages à Caractères Informatifs de la semaine. Comme d'habitude, ils sont à prendre un peu comme vous voulez : pincettes, baguettes, hussarde, sandwich, c'est vous qui décidez.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais si vous en voulez plus, hmmm gourmande, oooh gourmand, vous pouvez vous abonner à ce blog tout en haut de la page et remercier le tenancier en partageant ce bordel pour y inviter vos amis. Il y a de la place pour tout le monde. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous l'avez apprécié, sauf si vous souffrez d'insolation auquel cas, vous êtes excusé(e) mais faizez gaffe à vous quand même. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Petit récap' de la semaine pour les non-abonnés : du tee-shirt utile pour ne pas revenir les mains vides de Cannes dans lion-s-club, du nanar grivois et gaulois de grande qualitix avec Gérard Hernandez, Roger Carel et Pierre Tornade dans ultimus-nanarix et puis aussi Mobstr, un artiste qui mise tout sur le rouge dans red et du canevas NSFW carrément Carré Blanc dans crochet-x et là, c'est fini, dégagez, j'veux plus vous voir.