2 Septembre 2016
... Mais oui les amis, petits et grands de 7 à 77 ans (dérogation obligatoire à partir de 78 pour d'éventuels problèmes cardiaques provoqués par le décolleté de donzelles éparses), oui, il est de retour le Bordel du Vendredi ! Et il a même passé le cap plus qu'honorable du 300e numéro la semaine dernière (voir ici bordel 300) sans une grande majorité d'entre vous, ah ben vous voilà, enfin, tout de même, vous qui vous la couliez douce, vous qui traînassiez encore un peu, allez, un dernier Mojito pendant que d'autres trimaient déjà comme jamais, harassés du soleil de cette magnifique rentrée sous le signe de l'entente cordiale, de la joie, de la bonne humeur et de la paix mondiale. Alors de fait, pourquoi donc un bordel, un bordel de plus, un bordel encore plus loin ? C'est une bonne question. Merci de l'avoir posée, mettez ça là. Mais poursuivons sans plus attendre vers La Havane et quelques intérieurs bien ventés avec parfois la climatisation mais souvent non. Images réalisées avec un appareil-photo, du temps devant soi et par Bernhard Hartmann, un homme de cœur. Plus sur bernhardhartmann.de
D'un bond, nous sautons vers par là-bas, plus haut, loin au nord avec cette magnifique image de Fjola Dogg Thorvaldsdottir, c'est vous dire si elle est de là-bas (plus eud' par ici sur sa page Flickr fjola_dogg).
Passons ensuite aux stupéfiantes photographies sur l'Afghanistan actuelle par Ako Salemi dont le nom n'est pas une contre-pèterie et pourtant, j'ai bien cherché et j'y croyais mais non, déçu, et qu'on pourrait, sans vouloir chercher à faire mal écrire Salami alors que non parce que le salami, c'est encore tout autre chose qui n'a rien à voir avec la choucroute, sauf peut-être aux États-Unis où ils sont parfois capables de tout. Comme mettre du salami dans de la choucroute. Pourquoi pas de la blanquette de dinde aussi ? Ho. Halte là. Sauvons la civilisation. Mais poursuivons parce que ça commence à bouchonner derrière et pour Ako, c'est par ici akosalemi.com/afghanistan.
Ça va, la route est dégagée, vous pouvez arsouiller sans délai. C'est tout droit. Hop là. Hop là. Hop là.
Et où arrivons-nous ? Bim. Mystère du bordel et boule de gommes de la vie, je vous le donne en mille : à Brooklyn. C'est un peu ça aussi le bordel, un grand chambardement géographiquement imparfait mais à l'hypersensorialité indéfinissablement irrésistible. Ou quelque chose comme ça. Avec un peu de Marilyn dedans. En sous-sol. Toute une mélodie.
(Voix nazillarde dans un haut-parleur) Mesdames et messieurs, avis aux amateurzéamatrices de sensations fortes ! (roulements de tambours) Le bordel du vendredi vous propose en exclusivité un tour échevelé sur le défunt Giant Racer de Coney Island ! Départ dans trois minutes, attachez vos ceintures, vos perruques et vos dentiers.
Ou, autre option, il est possible de vomir avec son successeur qui ne démérite pas non plus.
Quittons Coney (adieu Coney, je dois partir, non, ne me retiens pas, je dois m'en aller, bon tu m'lâches Coney oui ou non ?) en direction de la 42e rue vue de Weehawken, dans le New Jersey en 1942 par Andreas Feininger, poussons jusqu'au Lower East Side de Manhattan en 1938 avec Berenice Abbott, admirons le panaroma en 1876 ou noyez-vous dans l'indifférence et un buisson de préférence avec Sam Coldy (flickr.com/samtidbury) et s'il est 11:11 au moment pile où vous lisez le bordel, vous avez gagné 11 nouveaux bordels gratuits. C'est régalade.
1320 tonnes, 190 pieds de haut (soit 57,912 mètres très précisément), en voilà un dieu qui en impose grave. C'est Guan Yu. Who ? Me ? No, Yu. Who ? Me ?, Not You, Guan Yu, Who ? Me ? Mais ta gueule, dont la sculpture monumentale (57,912 mètres très précisément, on vous a dit) trône à l'entrée de la ville de Jingzhou, dans la province de Hubei, des fois que vous passiez par là et que vous soyez passionné de réprésentation géante de divinités sévèrement burnées.
Hop, passons à Venise en 58 parce que je vois des gens dans l'assemblée qui ne se rappellent pas qu'ici, c'est mon blog et que j'y fais exactement ce que je veux, comme de mettre une photo de Venise en 58 actuellement mais ATTENTION je peux mettre plein d'autres choses aussi à ma guise, comme le duc de qui fut assassiné le 23 décembre 1588 sur ordre d'Henri III, dit Henri le Balafré.
Sur ce, ce ce là et pas ce ce ci, passons à Amy par Bruce Weber en 2007, Claudette Colbert en 1933 par je sais pas du tout qui mais il se la pète en lumière et Sophia Loren qui louche un peu sous les mouches mais quelle jolie bouche.
Bon, pour la suite, ça semble pas très engageant mais c'est par là.
Et là, il y a, attention du peu, Bob Dylan et Cassius Clay, Sammy Davies Jr, Harry Belafonte et Sidney Poitier en plein grosse marade après avoir lu le livre de Sarkozy, Grace Kelly que d'aucuns ne pouvaient pas encadrer mais d'autres, si, un Cary pour la classe, un Jimi pour le talent, une Vera Tschechowa (mot compte triple, 83 points) et une Veronica Lake parce qu'ici aussi, à ce moment et cet endroit précis, je fais ce que je veux sur ce blog.
Et là, pareil avec Jane Mansfield à la campagne et Jayne Mansfield à la piscine et de la glace pour rafraîchir un peu tout ça car fouyou, fait chaud d'un coup.
Tiens, passons à cette petite histoire en quelques gifs, montée avec les éléments du bord, dont certains à babord et d'autres à tribord tandis que certains étaient en poupe et d'autres plutôt en proue.
Vite, passons à de l'art avec “Hellelil and Hildebrand” par Frederic William Burton en 1864, "Coney Island" encore et toujours en 1914 par Edward Henry Potthast et deux danseuses guillerettes à la cuisse légère par Ernst Ludwig Kirchner aux alentours de 1910 ou 1911, le doute subsiste, donc le doute m'habite et quand le doute m'habite, ça m'excite mais poursuivons.
Et il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui sont à prendre à la bonne franquette, avec des baguettes, sous la couette (oui, c'est possible aussi) ou dans une guinguette, sur une goëlette ou une alouette, gentille alouette, alouette, je te plumerai.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais avant de fermer la porte du Bordel, sachez qu'elle vous est grande ouverte et que vous pouvez vous abonner pour presque rien, non, pour rien à ce blog et que ce bordel n'est pas à vous ni à moi (mais un peu plus à moi quand même) mais à tout le monde alors n'hésitez pas à le partager sur Facebook, Twitter ou par tout autre moyen de communication digne d'utilisation. Les pas dignes, oubliez. Vous pouvez aussi suivre Après La Pub sur Facebook ici facebook/apreslapub/. Sur ce, toute l'équipe du bordel du vendredi et moi-même, soit moi-même, vous souhaitons un bon vendredi, un bon week-end et à la semaine prochaine parce qu'on aime bien parler de nous à la troisième personne comme ça, ça nous donne de l'importance, ça gonfle le moral et quand ça gonfle le moral, c'est bon pour le moral. Bon, bon ? Bon, bon.