3 Février 2017
... Alors pour un bordel, on peut dire que c'est un beau bordel. Non, je ne parle pas nécessairement de la semaine de François Fillon ou des dix premiers jours de Donald Trump (quoique) mais plutôt du gros bordel qui suit, composé d'images vues ça et là, sélectionnées avec soin, remisées par devers moi et reversées ici dans un ordre qui ne regarde que lui. Car oui, si le Bordel du Vendredi est bien bordélique à souhait, il ne le sera jamais autant que l'actualité. Mais il est plus agréable, enfin vous me direz une fois que vous aurez scrollé tout en bas de ce bordel long comme un bras de Richard Kiel. J'en profite d'ailleurs pour inviter celles ou ceux qui ne postent jamais de commentaires à le faire, histoire que je ne sois pas le seul à bosser et puis ça me ferait plaisir d'avoir de vos nouvelles de temps en temps. Mais sans plus attendre, commençons par cette belle collection de tatouages de Donald Trump car oui, il y a des gens qui payent pour ça (remarquez, j'ai bien donné deux fois 1 euro pour voter aux primaires, c'est pas moins con).
Permettez-moi de vous présenter ce charmant teckel répondant (quand il veut) au nom d'Harlso qui doit probablement être Gaulois car il semble avoir peur que le ciel lui tombe sur la tête et, subséquemment, il se protège du mieux qu'il peut avec ce qu'il a à portée de main. Ou plutôt de papatte.
Poursuivons sans plus attendre vers ce magnifique fauteuil bien 70's de Jean-Pierre Laporte, cette chaise à porteurs thermo-formés intégrés, cette femme qui sied avec la chaise à pieds ci-avant nommée, un nuage de suspense à déguster avec votre thé, un puzzle un peu compliqué à réaliser, un 301 (ou un 501, on a du mal à voir) réussi du premier coup et pour la suite de ce bordel, merci de bien vouloir emprunter ces escalier aux couleurs chatoyantes et néanmoins un peu piquantes.
Car en bas de ces marches nous attend Mata-Hari, pas une Mata-Hari d'opérette, la vraie Mata-Hari qui avait appris la danse balinaise et le déhanché qui démange avant de devenir danseuse légère, courtisane, espionne, agent double et même triple et de finir fusillée pour trahison devant un peloton d'exécution à qui elle adressa un baiser avant la salve fatale.
Margaretha Geertruida Zelle, puisque c'était son vrai nom, eut un immense succès, jouant même à l'Olympia en 1905 avant de bêtement s'éprendre d'un fils d'amiral, Vadim Maslov et d'accepter de devenir espionne, ce qui entraînera sa chute (et pas que de reins).
Passons désormais à Bob l'éponge bourrée, Alan Vega et Johnny Thunders pas loin de l'être aussi, un sound-machine qui tue et qui hennit, James Hunt qui se rafraîchit en 76 à Watkins Glen, René Gruau qui foire son dab lamentablement, non René, franchement, et si vous voulez bien vous donner la peine de monter, c'est par là que ça se passe au niveau de la suite du Bordel.
Car le bordel vous propose de vous emmener aux bords des routes ricanes à l'époque où l'American Dream n'était pas encore devenu un total nightmare. 'Murica first.
Pour la suite, merci de bien vouloir emprunter ce nouvel escalier qui vous mènera vers la Foire Mondiale de New York en 1939 puis à Vikki Dougan qui vous attend pour plonger vers de nouvelles aventures nécessitant de descendre en rappel, de passer par Cadaques, de prendre un cygne tout juste flottant pour atteindre une crique inconnue qui vous mènera au grand salon d'apparat que vous traversez allègrement car la suite du Bordel est après la petite porte au fond, loin, là-bas. Et vous n'allez pas vous arrêter en si bon chemin, alors hardi moussaillon, ou moussaillonne, c'est selon.
Bon, ok, je vous accorde un petit moment de pause. Mais pas trop longtemps non plus, y'a du monde qui arrive au Bordel par derrière et faudrait pas que ça bouchonne devant. On avance, on avance.
Non et puis franchement, si ça ne vous plaît pas, voyez avec le gars ci-bas. C'est plus mon affaire à moi.
Sinon, nous avons un Dino bien au chaud, un Gary Cooper tout mini (dans les années 30), un Dutronc tête de con, un Ferry à ne pas rater, un Perkins sans sa maman (c'est pas souvent, profitez-en), un Rock solide comme lui-même avec Claudia, belle comme le jour, un Delon à fond à fond à fond à croire que c'est un homme pressé et Jean Marais à New York au bal du Comte Etienne (oh, tiens-le bien) de Gaumont (pas Pathé) en 1939.
Poursuivons sur la pointe des pieds vers une main par Herbert Matter because it matters to me, une partie de cache-cache en passe d'être remportée, un dos délicieux pour les yeux, une rose car c'est l'important même quand c'est le bordel, un bidule ou un truc ou un machin car il est beau et ici je fais ce que je veux ici vu que c'est mon blog, une info surprenante, rogntudjiou et hop, c'est magique, on passe à la suite.
Oui, madame ? Non, c'est très gentil de votre part mais pas le temps pour la gaudriole, là. J'ai un bordel à tenir, voyez-vous ?
Non, c'est sympa mais franchement, n'insistez pas, il y a encore beauc...
Bon, d'accord, alors je vous rajoute un aréopage de donzelles frémissantes à souhait comme Carol Jayne dans “The Spider Girl” (illustration par Joanne Adams), une Debra à chapeau, une Jill St-John à damner des saints, une quinca très craquante et une Freudienne convaincue avec qui l'envie de jouer à Papa Maman vient assez naturellement.
Mais aussi une très belle image du photographe Rimel Neffati, Sally Todd en 1934 (pas par Rimel Neffati ou alors il est immortel et son vrai nom est McLoud), la splendide Sandra Edwards (rhâââ) en quête de sieste, un poirier parfaitement réalisé, un portrait impeccablement cadré, une Christy (rhâââ) en plein yoga et puis une petite Virna Lisi pour la route et on y va.
Que reste-t-il ? Une femme à pois (mais la caravane passe), une Jane pas gênée, un Lynda qui s'évente, satané chili, une Marie qui cache la forêt, Gabrielle Ray en 1909 dans "The Dollar Princess" car ici aussi, je fais ce que je veux ici vu que c'est mon blog et, attendez les filles, revenez, c'est pas fini !
Non, parce qu'il ne faut pas oublier que la Saint-Valentin arrive à grands pas et comme Ashley Smith s'est proposée pour nous présenter les modèles de la collection Love and Lemon's, le tout étant photographié par Zoey Grossman, ce serait vraiment dommage de s'en passer. Non ? Ah oui, je me disais aussi.
Non, vraiment, merci Ashley, merci pour cette grandeur d'âme et cette belle générosité. Ah, elle est déjà repartie se dorer la pilule. Qu'elle a fort jolie.
Vite, passons à de l'art avec une œuvre d'Akio Miyake de 1987, un "White Circle" d'Alexandre Rodchenko de 1918, une sérigraphie sur papier d'Antonio Llorens, "Untitled 6" de 1960 et une "Révérence" de Francis Picabia et de 1915 si je ne m'abuse mais je m'abuse moi-même assez rarement, étant peu souple.
Nous (toute l'équipe technique et moi-même) soumettons également à votre sagacité et votre bon goût le travail de Gualtiero Nativi (Italian, 1921–1999), celui d'Ivan Kliun (en cyrillique Иван Клюнков), "Composition with a hollowed brown rectangle" de 1926, un peu de Laurent Craste d'il y a peu et "Painterly Architectonics" de 1918 ou 1919, il reste encore un doute, d'une de mes chouchoutes : Lyubov Popova.
Ajoutons à tout ça un peu de Pablo Palazuelo de 1916, un "Babouin sacré" de Rembrandt Bugatti de 1909 ou 1910, là aussi il y a hésitation, et un sublimissime "Proun 6 B" d'El Lissitzky et de 1920, à ne pas confondre avec le Proun 5 A ou le Proun 14 Q, déconnez pas, malheureux.
Consultant ma montre Kelton car je me suis changé et quand "vous vous changez, changez de Kelton", je me rends compte qu'il est tout à fait l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui ponctuent généralement ce Bordel alors c'est pas tout, mais bon, on va pas traîner non plus.
Et c'est tout pour aujourd'hui dans ce Bordel n°322 que je vous invite à partager à qui mieux-mieux et avec des amis en cliquant sur les boutons Facebook, Twitter et autres juste ci-dessous qui n'attendent que vous. Vous pouvez également être le ou la 1470e personne à suivre ce blog sur Facebook en cliquant ici facebook/apreslapub et le ou la 2223e sur Twitter en cliquant là twitter/ApresLaPub et sachez que vous pouvez aussi vous abonner à ce blog car rien, non, rien n'est jamais trop beau pour vous ici. Alors. Non mais. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.