28 Septembre 2017
... Oui, une fois de plus, nous sommes de nouveau vendredi et c'est fou ce que ça revient vite ces petites bêtes. Et si nous sommes vendredi (c'est confirmé dans mon oreillette par un assistante zélée), il est fort probable qu'en ces pages l'on puisse y trouver un bordel. Une tradition remontant à plus de huit ans et 345 bordels jusqu'ici, Bordel du jour non inclus. Ce qui commence à faire, je ne vous le fais pas dire. Alors ni une ni deux, ni trois ou cinquante-huit, démarrons ce bordel par une grande bouffée d'air aux abords de cette magnifique Forest House, sise quelque part visiblement dans les bois au nord de LA KÂÂ-LI-FORRNIIIIE qui s'endort près de la mer mais qui ne connaît pas l'été de la mer comme disait Julien Clerc et je vous laisse un instant méditer sur sa profondeur inouïe. La phrase, pas la mer.
Mais tout de suite passons à un tapis qui donne le tournis, deux canaris dans un ride effréné et un gâteau. Mais pas gâté.
Voici qu'apparaît un superbe Chrislin Insta-Camera Model 100, les phases de la Lune admirablement croquées par Galileo (Galileo Figaro Magnifico, i'm just a poor boy, nobody loves me) Galilei lui-même, en 1610 (même que c'était un mardi et y'avait de la poularde farcie) et une tête au carré tout ce qu'il y a de carré bien comme il faut.
Peut-être l'avez-vous vu passer cette semaine mais ce passage piéton en lévitation valait le détour alors vous passez soit à droite, soit à gauche mais on ne va pas y passer 107 ans non plus.
Afin de poursuivre ce bordel dans des conditions décentes avec du luxe et du vrombissement de toute beauté, je me permets de vous proposer l'emprunt de cette Lamborghini 400 GT Monza de 1966.
Et si l'année ne vous plaît pas, pourquoi pas après tout, il nous reste également en stock cette jolie petite Ferrari 275S 340 America Barchetta de 1950. Ça va 1950 ? Bon. Avançons.
Découvrons ensuite ce brin de pilosité toute féminine, cette publicité pour du rhum avec du Gérard Lauzier dedans (loué son nom) et Dan Schatzeder, le pitcher des Philadelphia Phillies en 1987 parce que je fais ce que je veux vu qu'ici c'est mon blog et je peux même faire croire que je m'y connais en baseball alors qu'en fait, absolument pas du tout et franchement, je m'en fous mais alors d'une force, vous n'imaginez même pas.
Un peu comme la carrière de Silvio Berlusconi, jeune chanteur de croisières dans sa vingtaine auquel je préfère l'impressionnant Robert Wadlow couché et c'est mieux que debout vu qu'il mesurait 2m72, le pauvre, une Ursula très oh la la et une Claudia, parce que Claudia, bon, Claudia, rhâââ, Claudia.
Grace à votre participation au Bordel du jour, Simone et moi-même sommes ravis de vous offrir un magnifique ensemble Hi-Fi dernier cri de 1967 de la marque Schneider, avec mono, stéréo et deux, oui messieurs dames, deux enregistreurs en sus mais également ce super taille-crayon nippon et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec le DJ drogué plus bas mais il est tellement haut qu'il ne vous entendra pas.
Enflammons-nous pour le Hef qui ne manquera pas de finir en enfer après avoir vécu toute sa vie au paradis, avancez tout droit dans la rue jusqu'au bout puis à droite vous prenez l'escalier, passez les trois greluches qui ne disent, n'entendent et ne voient rien et après les deux William Klein, le bordel continue de plus belle.
Oui mademoiselle ? Ah, vous êtes agoraphobe. Bon, les gens du blog, passez un à un rapidement, merci.
Et puis si ça ne vous plaît pas, z'avez qu'à voir ça avec Veronica Lake.
Ou avec Mamie va Doren. Aaah, Mamie.
Ou encore avec Diana Dors. Rhâ, Diana.
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, il y a aussi l'option biscottos-regardmystérieuxverslebas-huilesessentiellesdepurmetrosexuel ci-bas.
Passons, par souci d'équilibre, à ces quelques donzelles avec un très joli Lee, des dentelles eu veux-tu, eh ben en voilà, une Ferrari coordonnée au string de madame, la classe de la classe et attention s'il vous plaît, tout de même, un "Modernist Nude" de Yoshiyuki Iwase lui-même et de 1955. Ah ben oui, ça pose son Bordel.
Stop. On respire, on prend une grande bouffée d'air, on regarde ce petit coin de nature idéal pour se détendre un instant quelque part en Norvège par Steven James Gaston (voir ici flickr/richardjgaston) et on y retourne.
Car il reste un peu d'art à partager dans ce bordel avec quelques beautés absolues comme "Le quai au clair de lune", 1920, par Henri le Sidaner, Stanisław Masłowski, "Wschód księżyca (Moonrise, quoi)" de 1884, le "B115" hypnotique de Tadasky Kuwayama et de 1964 et un petit Joshua Hibbert des familles. De la famille Hibbert, donc.
Mais aussi un joli nu jocondien par Léonard le coquin, un "Nu au bain" de 1922 par le tout à fait Belge Théo van Rysselberghe, un "Nu" tout court vers 1900 par le tout à fait écossais Hugh Ramsay (bien que d'origine australienne, il est important de le préciser à ce moment du bordel) et un "Nu couché" de fort bon aloi, dix francs dans le nourrain monsieur Capello, par le tout à fait français Paul Sieffert.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui ponctuent généralement le bordel par un point final sis généralement loin tout en bas après avoir longtemps scrollé après le mot Fin ou The End, c'est selon, ça dépend des fois.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas qu'un bordel partagé avec des amis = un bordel offert la semaine prochaine alors n'hésitez pas à martyriser les boutons Facebook et Twitter prévus à cet effet pour faire péter les scores, à tourner une phrase de votre cru pour accompagner ce partage d'un mot d'esprit qui incitera vos ami(e)s à y venir, c'est gratuit, vous pouvez même le ou la 1644e à suivre le bordel sur Facebook ici facebook/apreslapub et le ou la 2325e sur Twitter eud'là twitter/ApresLaPub et dernière possibilité, vous pouvez vous abonner directement sur ce blog pour ne rien manquer. Alors franchement que demande le peuple ? Du pain ? J'ai pas. Un brief ? Je veux bien. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.