12 Octobre 2017
... Oui à nouveau, nous sommes vendredi et même vendredi 13, non, Jason, laisse donc cette machette tranquille, je ne suis pas blonde et je ne pars pas seule aux toilettes de l'autre côté de la maison. Nous sommes donc vendredi et comme de coutume sur ces pages le dernier jour de la semaine, c'est un petit peu le bordel. Celui-ci sera constitué d'images vues dans la semaine, remisées par devers moi dans un dossier prévu à cet effet et reversées ici dans un ordre tout à fait indéfini avec une petite sauce gribiche pour laquelle, rappelons-le, il faut quatre jaunes d'œufs durs, deux blancs d'œufs durs grossièrement hachés, une cuillère à soupe de vinaigre de vin blanc, trente grammes de grosses câpres hachées, trente grammes de cornichons coupés en brunoise, une cuillère à café de moutarde forte, deux cuillères à soupe de fines herbes ciselées et vingt-cinq centilitres d'huile d'arachide mais comme on n'a pas que ça à foutre non plus commençons, car il faut bien commencer quelque part et j'ai hésité avec Bar-le-Duc mais finalement non, on est mieux ici, par les très sympathiques illustrations de Rich McCor. Et il m'est avis que vous allez les voir tourner chez Fubiz et autres Tuxboard mais souvenez-vous, c'est au Bordel que vous les aurez vues en premier. Oui madame, oui monsieur. Comme d'hab'
Pareil pour cette splendide Furber Residence par l'architecte Omar Gandhi, sise sur l'île de Cape-Breton en Ecosse où il doit faire bon regarder l'orage arriver par paquets d'écumes déchaînées dans ta gueule.
Mais très vite, changeons d'horizon et dirigeons-nous, allez, allez, on se presse, vers Bucarest où la sublimissimissimissime librairie Carturesti Carusel nous attend et où je perdrais bien des heures, des jours et peut-être même des mois à flâner dans les rayons. Hop, un Carver, hop, un Faulkner, hop, un Fante, hop, un Bukowski, hop, un Stephan Zweig, hop, un Neruda et pour l'instant, je m'arrête là.
Nous avons ensuite un packaging vraiment très intelligent (136 de Q.I, moins que Donald Trump certes mais c'est déjà pas mal), un cactus en Plexiglas de toute beauté, la cuisine et le salon de Dave Brubeck dans les années 70 car je fais un peu ce que je veux ici vu que c'est mon blog et Marco Verratti dans ses vertes années à Pescara quand il n'avait pas encore le melon relatif au pourcentage d'augmentation qu'il vient de négocier.
Un peu de Pologne époque Solidarnosc avec Bruno Barbey ? Hop, c'est fait. La magie du Bordel du Vendredi, c'est un peu comme la magie de Nawel mais 52 fois par an et sans les bouboules, les guirlandes clignotantes et les crèches bondieusantes.
Sur ce, permettez-moi de vous rajouter une Annie qui n'aime pas que les sucettes (les sucettes à l'anis et les autres), Lon Chaney Junior dans "Les frères Barberousse" de 1951, Mary Belewski en 1941 par Jacques-Henri Lartigue et trois copines un peu bêcheuses de Toni Frissell en 1950.
Ah, à ma gauche au fond de la salle, on me demande expressément des images de Paul Newman and Joanne Woodward par Lawrence Schiller en 1967 et hop, magie de l'internet, source intarissable d'émerveillement, ce qui est demandé est accordé et v'la donc le gars Paulo et sa dame Joanne.
Et puis si ça ne vous plaît pas, vous avez le bonjour d'Alfred.
Quewa ? On doute de la sagacité du Bordel du Vendredi à trouver des images de Boris Karloff dans "Le chat noir" par Edgar G. Ulmer en 1934 où les Alison, un jeune couple récemment marié, sont en voyage de noces en Hongrie où ils rencontrent le Dr. Vitus Werdegast (de la clinique Velpeau) qui va voir un vieil ami et célèbre architecte, Hjalmar Poelzig (83 points au Scrabble) et que même que pendant leur voyage commun, ils sont victimes d'un grave accident de la route et trouvent refuge chez l'étrange Poelzig qui a fait construire son manoir sur un ancien fort où sont morts des milliers de combattants, et qui vit entouré de chats noirs ? Ha ha haaaaaaaa ! Mais oui, tout est décidément possible au Bordel du Vendredi. Dont acte.
Mais tout de suite, un grand écart de qualité, une aile de chrysope par Imre Kinszki lui-même, personnellement, même pas son assistant dans les années 1930, Mister Robot première génération et puis si ça ne vous plaît pas non plus, kzzwittt.
Passons à cette palette chouette, Dr Jekill au Rex Theatre et je serais vous, certes je me ferai pas chier des heures à écrire et produire ce bordel, mais j'irais faire un tour mais après tout, ça n'est que mon avis et sinon y'a aussi de la vodka à la vache et des rockeurs aveugles comme Laurent Wauquiez mais avec des cheveux et des idées longues, eux.
Sur ce, je vous rajoute un petit Lenny des familles, un emballage fraîcheur, c'est pour moi, c'est bonheur et une bulle qui bulle et c'est assez normal pour une bulle, convenons-en une bonne fois pour toutes et poursuivons car le bordel n'attend pas et ça bouchonne derrière et allez, on y va.
Bon, ok, un peu de Tetris mais après on avance, ok ?
Passons à quelques donzelles de qualité dont une avec café pour le petit-déjeuner, une Winona pour quand vous voulez, une Julianne Moore à la langue bien pendue et une jolie touffe inconnue.
Mais aussi la meuf à Batman (le chanceux), Julie Strain qui se rafraîchit, Josie Maran qui se détend et un chemisier qui lui, visiblement, se tend.
Mais aussi un peu de bois pour l'hiver (du bois dont on se chauffe allègrement), un coucher de soleil précédent une nuit torride et puis si ça ne vous plaît toujours pas, 1. vous êtes masochiste d'avoir lu jusqu'ici et de 2. Voyez avec David.
Vite, passons à de l'art avec un "Cheval à Marseille" par Albert Marquet, une sculpture plus vraie que nature par Gabi Rizea, Cecily Brown, "Lady with a Little Dog" de 2009 ou 2010, elle sait plus trop, avec le succès elle boit beaucoup et un David Hockney des familles, "Mulholland Drive" de 1986, année sacrément érotique puisque celle où j'ai rencontré la femme de ma vie et de mes nuits.
Un petit "Dispersal point" de Bryan Wynter, deux Robert Motherwell NRF Collage N°2 de 1960 et Samuraï N°1 de 1974 et une "Immensité" de Gustave Courbet. Méditez. Scrollez.
Une "Tête moderne N°4" de Roy Lichtenstein de 1970, un peu de Shirley Jaffe (ok, j'ai eu la flemme de chercher le nom et la date, disons "Opercule Narrative" et 1987 pour l'année si ça vous va), une copine à Giovanni Boldini qui m'a valu mon article le plus lu de tous les temps (Giovanni, pas la copine) avec plus de 11000 partages, un truc de dingue, à voir ici apreslapub/70-ans-de-reflexion, un "Oiseau bleu" de Max Ernst et on passe faire un tour au "Salon de la rue des Moulins" avec Toulouse-Lautrec en 1894 et ensuite, on scrolle, scrolle, scrolle cause que c'est pas tout à fait fini ce bordel.
Car il est l'heure de passer au célèbres Messages à Caractères Informatifs car comme ils sont ponctuels et vous aussi, l'un dans l'autre comme Papa dans Maman comme disait la jeune mariée dans le bureau d'Harvey Weinstein, quand faut y aller, faut y aller.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de suivre ce blog sur Facebook ici facebook/apreslapub et sur Twitter eud' là twitter/ApresLaPub, n'oubliez pas que vous pouvez vous abonner à ce blog pour ne rien en perdre, pas même une miette, que dalle. Et je me disais que j'allais peut-être vous proposer d'ici peu une cagnotte virtuelle pour que vous puissiez donner ce que vous voulez en échange de ce bordel hebdomadaire et ça n'a rien à voir avec le fait que si tous mes lecteurs et mes lectrices payaient l'entrée du bordel 1 euro, je pourrais quasiment m'y consacrer à plein temps. Être blogueur professionnel (mais pas beauté ni mode, hein) mais rester amateur dans l'esprit. Toujours amateur. De beauté, de poésie, de belles idées, de jolis mots et de pâté. Faut pas oublier le pâté. Important le pâté. Bon, j'y réfléchis et on s'en reparle la semaine prochaine (ou laissez-moi un commentaire). Et n'oubliez pas de partager ce bordel à donf' et avec vos amis car juste à donf', ça n'ira pas loin et plus le Bordel voyage, mieux il se porte. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.