15 Décembre 2017
... Tel le Phœnix renaissant de ses cendres, il est de retour. Qui ? Johnny ? Ah que non, le Bordel du Vendredi pardi avec une grosse moisson d'images vues ça et là pendant la semaine, remisées par devers moi dans un petit dossier prévu à cet effet et reversées ici dans un ordre qu'on pourrait croire que c'est n'importe quoi mais en fait, pas tout à fait. Et pour vous le prouver, commençons par une visite sympathique de la splendide et impressionnante Faber House à Singapour, réalisée avec des matériaux rares, du goût et des ouvriers car sinon ça n'avance pas et par le cabinet d'architectes ONG & ONG (non, on ne saute pas bêtement sur place en faisant le singe, oui, on se tient un peu même si c'est le Bordel ici, merci bien beaucoup).
Architecture quand tu nous tiens, oh tiens-le bien, pardon, une réminiscence de Guesch Patti, découvrons de nos yeux ravis le projet fou de stand de rafraîchissement de l'architecte Victor Lundy pour la Brass Rail Food à la Foire Internationale de New York en 1964-65, une création équivoque et auriférique de Takuro Kuwata, une station-spatiale en kit à faire soi-même en seulement 72 numéros aux éditions Altaya et attention, ça décoiffe même la brillantine la plus tenace : la guitare Jolana Big Beat avec son énorme ampli intégré d'au moins pfiou... 5 watts. Viens Jimmy Page, viens Brian May, viens Yngwie Malmsteen, viens Pete Townshend : je t'attends.
Sans transition, je vous pose un lapin, juste là et je vous rajoute un petit make-up de Michael de derrière les fagots (Les Fagots, bar-resto routier-club échangiste-quincaillerie, 24, route du Petit Pertuis, 64999 Saint-Georges en Bascule).
Afin de poursuivre avec style, décontraction et cuir Connelly surpiqué à la main, merci de bien vouloir emprunter (en y faisant bien attention, j'ai laissé une grosse caution) cette admirable Jaguar XK 120 de 1953, année pas trop trop érotique.
Rions de bon cœur avec Leopold Carl Müller et ses amis artistes en pleine gaudriole quelque part au Caire vers 1875 ou 1876 et notons que la photo est attribuée à Carl Rudolf Huber mais on n'est pas totalement certain vu que Carl Rudolf avait spa ce jour là et quand il a été questionné, il n'a pas voulu s'épancher plus en avant sur ses fréquentations libidineuses entre deux massages donc, le mystère reste entier en l'état actuel des choses jusqu'à ce que de plus amples informations nous parviennent. Éventuellement. Et encore. Et sinon, un E.T Fume Maison et Dolly et Peewee enjaillés comme jamais.
Extirpons-nous de ce mauvais pas pour voguer vers de nouveaux horizons capturés avec brio et un appareil photo par Elliot Simpson (voir ici instagram/elliotjsimpson), suivons les rails, non pas toi Benoit Magimel, rentre à la maison, avec Ergy Landau à la Gare Saint-Lazare en 1934 afin d'atterrir, demandez pas comment c'est la magie du Bordel, à Detroit, Michigan sous la neige, dans les années 50. C'est aussi ça, le Bordel. On se les pèle mais avec style et si vous voulez bien poursuivre après le mont au fond, la suite du Bordel vous attend eud' par là-bas.
Car c'est bien Lou Reed se faisant chier comme un rat mort à une "Party" d'Andy Warhol qui nous attend bien sagement en 1967 (photo par Nathan Farb) accompagné de Donald Sutherland mi-Hippie mi-pas Hippie et John Belushi en pause syndicale, déconnez pas, c'est dans son contrat, relisez bien les petits caractères. Voyez ? Alors.
Pareil pour Henri Matisse qui se la coule douce avec ses chiens qui... non mais, enfin, vite un seau d'eau et faizez aussi attention au chat, il est pas accommodant.
Mais tout de suite, passons à Marlon qui bande le biceps, Rock Hudson qui bande ce qu'il veut et Clint Walker qui bombe le torse qu'il a fort généreux et duveteux.
Une petite souplesse arrière, hnnng, crac et on y retourne avec Nastasja Kinski et Arnold Shwartz, Schwarz... Shwarcz... bref, Schwarzie et si ça ne vous plaît toujours pas même si ça fait 127 points au Scrabble avec le mot compte triple, la sentence est toujours la même.
Sautons sur scène avec l'impératrice Tina "What you see is what you get and what you don't see is better yet" Turner, ajoutons un chapeau qui pose question, des Kinks qui ont peut-être la réponse et cette image que toute l'équipe technique et moi-même aimions bien sans savoir trop pourquoi et puis ici, c'est mon blog et j'y fais ce que je veux (avec l'aide de l'équipe technique quand ils se sortent un peu les doigts du cul).
Retrouvons Joan Collins olé olé au lit, Heather Thomas juste avant de tomber à pic, un balcon joliment baigné de lumière et des plumes et des froufrous et ça danse, danse, danse, c'est ta façon d'aimer car on est un peu comme ça au Bordel.
Et puis si ça ne vous plaît pas, Emmanuelle sera ravie de vous accompagner pour aller voir ailleurs si vous y êtes.
Mais passons à la suite de ce Bordel qui... ah, excusez, un appel.
Bon, on a eu de la chance, c'était pas des vendeurs de fenêtres, on l'a échappé belle. Alors célébrons ça en beauté avec Lauren Summer qui est, disons-le clairement, tout à fait AhuUuAhuUuAhuUuhAienne.
Au cas où vous en douteriez encore, quelques images supplémentaires de Lauren qui, en sus des ses qualités esthétiques, n'est pas bête du tout puisqu'elle a su faire fructifier ses talents naturels avec quelques contrats sonnants et trébuchants en profitant de ses pas moins de 215000 abonnés. En bref, l'un dans l'autre, c'est pas une quiche, Lauren. Son Instagram ici instagram/heylaurensummer).
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec mon p'tit Keanu tout chou ci-bas.
Vite, passons à de l'art avec Heidi Rosin, "Bild 87-17", un petit Josef Albers des familles de la famille Albers, une œuvre de Masaji Yoshida qui n'est pas de la famille Albers et Morris Louis "Floral" de 1959 qui n'est pas de la famille de Yoshida.
Une œuvre hypnotique de Nassos Daphnis de 1968, une "Extension" de 1969 de Toshi Yoshida qui n'est pas de la famille de Masaji Yoshida ni de Morris Louis ni de Josef Albers, "Shadows of the ancient mountains" de Vitaly Makarov et la "Place Saint-Marc" de 1887 de Valentin Serov et on est bon, on y va.
Mais où donc ? Mais vers les Messages à Caractères Informatifs qui concluent généralement les Bordels du Vendredi et comme ça tombe bien, on s'approche de la fin, autant que vous alliez de ce côté.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez bien avoir la gentillesse d'inciter vos amis à aller au Bordel n°356 en le partageant allègrement à l'aide des boutons Facebook et Twitter situés juste ci-dessous. Une fois ceci fait, vous pouvez également suivre ce blog sur Facebook facebook/apreslapub et sur Twitter eud' là twitter/ApresLaPub. Vous pouvez aussi offrir ce que vous voulez, 10, 20 centimes, 1, 27 ou 666666 euros en échange du Bordel du jour sur leetchi.com/apres-la-pub car personne à part vous ne peut donner de valeur au Bordel vu qu'elle est surtout sentimentale. Un peu comme vous. Donc faites comme bon vous semble. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.