2 Février 2018
... Après sa tournée triomphale de ville en ville, de contrées proches en contrées plus éloignées, le Bordel du Vendredi est de retour, une fois de plus. Oui, le Bordel est bien là et il est sacrément gaillard, le gaillard. Remarquez, il était déjà gaillard d'avant. Enfin bref. Le Bordel mord à pleines dents dans 2018 telle Renée Simonsen dans la rose qui, ce matin était éclose mais ça y'est, j'ai perdu le fil, halte-là, Alzeimher. De quoi je parlais, déjà ? Ah oui, le Bordel. Pour les néophytes du Bordel arrivés en 2018, ce Bordel, comme les 359 qui l'ont plus ou moins glorieusement précédé, sera composé d'images vues pendant la semaine, choisies pour leurs qualités diverses et variées pour être remisées dans un dossier spécial le temps d'attendre jeudi soir afin d'être reversées ici sous forme de bordel à partir de minuit quand toute l'équipe technique ne merde pas trop au niveau de la dead-line. Ça arrive, parfois. Sachez qu'ils sont fusillés. Au Pneumatir. C'est long et douloureux, au contraire d'un moment passé chez Guild à Soho, dont l'aménagement intérieur a été complètement revisité par les architectes Roman & Williams qui nous ont refait ça aux petits oignons avec un peu de pognon car les oignons, ça ne suffit pas.
Enchainons directement avec une belle sélection d'affiches de quand nous étions encore jeunes, insouciants et que nous n'avions pas encore de taxe d'habitation ni de CSG ni d'URSSAF ni d'autres joyeusetés à penser. Juste à avoir ce blouson doré de la NASA, que, oui j'avoue, j'ai porté. Et avec fierté.
Passons à ce banjo lune ayant probablement appartenu à Oscar Wilde car n'oublions pas qu'il "faut toujours viser la Lune car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles", ajoutons un gif en couleurs primaires et secondaires et oh, attention, ça va péter ! Ah non, ça va.
Pour vous rappeler qu'ici c'est un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux en 2018 comme en 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010 et 2009, je vous ajoute quelques images de "L'inconnu du 3e étage", film de 1940 de Boris Ingster avec Peter Lorre (en barre), Margaret Talichett (de beurre sur mon toast) et John McGuire (comme un Bic Mac mais fort en gueule). Parce que oh, quand même. Non mais.
Un peu d'exposition universelle de 1889, trois Claudia pour le prix d'une (c'est cadeau, ça me fait plaisir), un Dennis Hopper à 34 ans à Taos au Mexique (à ne pas confondre avec Tao, l'ami d'Esteban dans les Cités d'Or), Dorian Leigh par Richard Avedon pour Harper’s Bazaar en avril 1951 et Groucho Marx qui fait le mickey et on peut continuer.
Attention, si vous souhaitez faire une pause dans ce bordel, c'est ici ou jamais mais n'allez pas toucher au téléviseur Telefunken tout neuf, toute l'équipe technique a mis trois jours à le régler. Bon, une petite galette à la rigueur. Mais vite fait alors.
Et là, sans y penser un seul instant, après l'avoir oublié pendant des années, un nom revient au détour d'une page du grand internet, Sheena Easton. Il n'y en avait que pour ses yeux alors que le reste était à l'avenant (L'Avenant, droguerie-quincaillerie, 67, route de Maubeuge, 65745 Saint-Clodoald-sur-Pinscher).
Mais si vous n'êtes pas trop sensible à l'encre des yeux lourds comme des bouteilles de butane de Sheena, vous pouvez aussi écouter Jimmy Page expliquer le pourquoi du comment de Stairway to Heaven. C'est autre chose. Plus glitter and gold.
Allez, c'est l'heure du câlin collectif alors attrapez la personne la plus proche de vous (oui, même toi qui lis le bordel dans le métro, désolé) et câlinez-vous. C'est un ordre. Une, deux, une, deux, exécution.
Attention, si vous voulez faire une autre pause dans ce bordel, c'est là, maintenant, tout de suite car la suite s'annonce chargée et d'ailleurs, ceci n'est pas une église (mais qu'est-ce ? Je ne sais), ceci n'est pas un coup de foudre, c'est un coup dans l'eau, ceci n'est pas Roger Moore, c'est une image de Roger Moore avec une pipe et ceci n'est pas une langue, c'est Debbie.
Ah, je vois que monsieur acquiesce en son âme et conscience et vous me direz (avec une certaine sagacité, voire, une sagacité certaine que) c'est toujours ça de pris que le Major Grubert, Malvina et son fidèle factotum Umberto Manteca n'auront pas dans le Garage Hermétique avec ou sans poktroll pour lequel, rappelons-le, il faut un tiers de djoul, un tiers de caltrexine, un doigt de zuzotou, de la crotelle du jouaint, de l'essence d'indergrounne, du concentré de bigablow que l'on décore traditionnellement avec une petite schlougnette (recette © Mœbius). Crôt alors.
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec... non, Malvina, au secours, pitié ! Pas le laser, NoOOoon, aaAAAAAaaah ! (sacrée Malvina)
Bon, c'est pas tout mais un bordel sans donzelles ne saurait être un bordel réussi. Alors hop, une Sofia Loren qui perd toute contenance, une lectrice du Monde aussi nue qu'assidue, une règle à suivre scrupuleusement, une flexion, hnnnng, une extension, un mur absolument de toute beauté, une glace pour se rafraîchir les idées et Carrie Fisher qui se fait chier. Mais grave chier.
Et puis si ça ne vous plaît encore et toujours pas, parle à ma main.
Qu'avons-nous encore ? Mais ce cher Buster Keaton et son petit frère Harry "Jingles" Keaton en 1906, des gifs iconiques (sans ta mère) et Groucho qui fait un peu le mickey.
Vite, passons à de l'art avec une nature morte d'Arshile Gorky aux alentours de 1936-37, une "Vieille femme au miroir" par Bernardo Strozzi en 1637, des "Bretonnes à la fontaine, bourg de Batz" en 1840 par Camille Corot et des "Casseurs de pierres" au Raincy par Georges Seurat en 1881 et déjà, là, on est bien.
Ajoutons une dernière couche avec "Barrier" de 2009 par Faraj Daham, une "Femme nue assise dans un fauteuil rouge" de Felix Valloton de 1897, une œuvre de la série "Almost August" de 1978 par Helen Frankenthaler, un "Sans titre" de toute beauté de Henri Michaux de 1976-78 et le sublime "La grande fête chez Pollack" de Roger-Edgar Gillet et de 1968, année pré-érotique s'il en est et il en est, puisqu'on vous dit qu'il en est, on ne va pas dire ça comme ça sans raison. Le tableau sera visible les samedi 3, 10 et 17 février à la galerie Guigon, 39, rue de Charenton, 75012 Paris et ça vaut le coup de le voir en vrai.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui ont pas mal de choses à vous dire et c'est pas tout mais on approche de la fin alors allons-y, ne traînons pas, on avance groupé et on y va dans la joie et la félicité mais plutôt vers en dessous. Scroll, scroll, scroll.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que si vous avez fait péter le score du Bordel la semaine dernière (près de 200 partages), il n'y a aucune raison de ne pas faire aussi bien ou mieux aujourd'hui en partageant tout autour de vous ce Bordel n°360 à l'aide des judicieux boutons Facebook et Twitter situés ci-dessous. Vous pouvez aussi vous abonner à ce blog et rejoindre son groupe Facebook ici facebook/apreslapub et sur Twitter eud' là twitter/ApresLaPub. Et tous les vendredis de 2018, vous pouvez faire enfler la cagnotte du Bordel tel le pantalon Mario Dessuti de Malko (mais c'est une autre histoire à lire ici SAS à Lintas) en laissant une petite obole par là : leetchi.com/fr/Cagnotte. Merci à mes deux premiers contributeurs de 2018 la semaine dernière. Sinon, c'est pas tout mais toute l'équipe technique s'associe à moi-même sous la menace de mon 357 Magnum pour vous souhaiter un bon vendredi, un bon week-end et à la semaine prochaine.