6 Avril 2018
... Chères toutes, chers tous, équipe technique au chômage au fond de la cave, je vous dois une explication pour ce silence que d'aucuns pourraient qualifier d'assourdissant mais d'autres non et c'est leur droit le plus strict. Depuis 15 jours, je suis bloqué sur Facebook pour l'image associée à mon article poétique du 22 mars (voir ici C'est jeudi, c'est poésie). En soi, être bloqué par Facebook ce n'est pas très grave et ça permet de faire autre chose. Sauf que c'est la 5e ou la 6e fois que ça m'arrive et que depuis je fais du boudin car je ne comprends toujours pas pourquoi. Voici l'image incriminée (je l'ai changée sur le blog car je ne voulais pas que ceux qui partagent l'article puissent être bloqués à leur tour).
15 jours que j'envoie des messages à Facebook pour comprendre pourquoi puisqu'en lisant leurs règles concernant la nudité (ci-dessous), je ne vois rien qui puisse être reproché à cette image. Pas d'organes génitaux, pas de fesses entièrement exposées, pas de poitrines, pas de mamelons, pas d'activité sexuelle apparente non plus mais après, j'imagine que tout ceci est affaire d'interprétation. 15 jours que ces messages n'ont aucune réponse car quand on est bloqué, Facebook devient un mur total. J'ai beau essayer l'humour, les explications précises, aucun des 3500 modérateurs humains de Facebook en France ne répond quoi que ce soit. Quoi qu'il en soit, le fait d'être bloqué sur Facebook m'empêche aussi et surtout d'avoir accès à mon réseau, mes camarades de la pub, les groupes pro où on me demande mon CV sans que je puisse répondre et il m'est aussi impossible d'utiliser Messenger pour répondre à des demandes professionnelles ou personnelles. Joie. Bonheur. Et je suis encore bloqué 15 jours. Re-joie. Re-bonheur. Re-merci les bigots. C'est pourquoi je me pose vraiment des questions quant à la continuité de ce blog puisque partager ce que j'aime m'expose régulièrement à des représailles qui me nuisent, à ma vie et à mon travail (d'ailleurs si vous avez des frees en radio, digital, film, print, community management, story-telling ou autre, je suis partant quand vous voulez).
En bref, je vais continuer à faire du boudin jusqu'à la fin de la semaine, grrrr, chier, merde, bordel, mais comme j'ai presque fini l'excellent nouveau livre de Philippe Lafitte (Celle qui s'enfuyait, ed. Grasset) et que je lui ai promis une chronique, il n'est pas impossible que je revienne la semaine prochaine si je me suis calmé. Mais bordel, que c'est fatigant d'avoir l'impression d'être un écolier de 10 ans. J'ai passé l'âge depuis 37 ans. En attendant, je vous bise toutes et toutes et peut-être à bientôt. Si vous êtes abonné(e), n'hésitez pas à partager à ma place cette explication et ce bordel un peu spécial sur Facebook pour leur faire un peu la nique et donner de mes nouvelles ou sur tout autre réseau, Twitter (@LaurentSolly, patron de FB France si ça vous dit), mail, pigeon voyageur ou pneumatique (fttooom). Merci pour votre soutien et sur ce, bon vendredi et bon week-end.