22 Mars 2019
... Alleye une fois, avant de me rendre Outre-Quiévrain pour le week-end, on me sussure à l'oreillette (arrête grand fou, bon, ça suffit maintenant) que nous sommes, vous tout autant que moi et que toute l'équipe technique Tamoul sise bien tassée au fond de la cave, d'ores et déjà vendredi. Diantre, fichtre, corne de carabistouille. Bon, vendredi nous sommes donc et il paraît improbable que ça ne soit pas un petit peu le bordel eud' partout dans le monde alors après tout, pourquoi pas ici. Alors. Non mais. Allons donc voir s'il est possible d'échapper à la folie du monde dans des asiles temporaires que seul le Bordel est en mesure de vous fournir grâce à sa grande expérience du Bordel mondial, comme ces maisons éco-capsules sises à Kharkov (ok, c'est pas la porte à côté mais faut savoir ce que vous voulez), cette maison abandonnée en Islande (au moins, personne ne vous fera chier) ou encore celle de Niki de Saint-Phalle (pour les moins migraineux d'entre vous).
Poursuivons plus en avant dans ce Bordel composé, rappelons-le de choses vues pendant la semaine, remisées par devers moi un peu comme je peux et reversées ici si possible avant les douze coups de minuit cause qu'avant c'est pas vendredi, comme par exemple le joli travail de Conrad Roset, artiste espagnol né en 1984 à Terrassa, issu de sa série "Muses". Un bien belle ligne. La ligne Roset. Très connu.
Je l'avais sous le coude et ça me démangeait un peu alors voilà, je vous le pose là : le meilleur film de publicité de tous les temps de toute l'histoire du monde de la publicité. Et il est évidemment signé par l'immense Bill Bernbach. Un fond noir, deux lapins blancs qui ne font presque rien pendant dix secondes puis une voix-off d'une sobriété totale qui démarre : "En 1949, il n'y avait que deux Volkswagen aux États-Unis". Génie.
Un autre qui se démerde pas mal un chouya plus tard, c'est le petit Steven avec "Duel" en 1971. La naissance d'un cinéaste dans un western road-movie crasseux désormais légendaire.
Bon, j'en vois à qui ça touche l'une sans secouer l'autre alors je rajoute un joker, "Five dolls for an august Moon" alias "L'île de l'épouvante" (allez comprendre pourquoi) alias "Cinq filles dans une nuit chaude d'été" (là, on comprend mieux) de Mario Bava avec Edwige Fenech, Ira von Fürstenberg et William Berger (tout de même), décors de Giuseppe Aldrovandi et Giulia Mafai et musique du grandissime Piero Umiliani (cherchez Il Corpo, magnifique) et démerdez-vous avec ça.
Nous tenons également à votre disposition ces quelques billets de 5, 10, 20, 50 et 100 dollars de la fin des années 1800 si ça tente quelqu'un mais après, c'est pas obligé non plus.
Et puis toutes les étapes du travail de différents métaux à l'époque du Moyen Âge illustrées par Georg Agricola dans son très célèbre "De Re Metallica" de 1556 mais là aussi, c'est un peu pointu et d'ailleurs, faizez bien attention de pas vous piquer.
Alors, c'est pas le pied ce Bordel ? (dans l'optique d'une réponse négative, merci de vous munir de l'appendice factice ci-dessous)
Bon, c'est pas tout mais les bonbons, c'est périssable dans tes dents et ici, au Bordel on ne veut pas de problèmes avec l'Union bucco-dentaire de France alors autant vous offrir des fleurs de mayonnaise ça peut toujours servir, ça fait toujours plaisir.
Un petit interlude ludique et coloré pour les yeux et on est reparti vers la suite de ce Bordel car attention, si on repart vers le début, je vous raconte pas le Bordel dans le Bordel. Inception à côté, ce serait du pipi de chat.
Passons si vous le voulez bien à l'un des tous premiers écrans plats présenté au Home Furnishing Market de Chicago, Illinois le 21 juin 1961, je me souviens, c'était un mardi, on mangeait du riz basmati (y'avait plus de cantonais) et soudain, ils ont chargé, les Chic (ils passaient par là en talons compensé et puis le Freak, c'est Chic). Nous avons aussi The Lone Ranger chez lui au crépuscule de sa carrière, John Cleese effectuant un contrôle de la cuisse et Dennis Hopper, sans reproches.
Nous avons également là Aretha qui, burps, rhôô, Aretha, sorry, bon ça ira pour cette fois, Aretha, une œuvre florale de Carlos Bongiovanni pour célébrer le printemps tout juste naissant, une boucle d'oreille péruvienne de - 400 à -700 avant JC soit de - 1539 à - 1239 avant John Cleese et le tout premier exemplaire de Kermit réalisé par Jim Henson en 1955 avec un vieux manteau de mi-saison de sa mère, des balles de ping-pong et un vieux jean.
Il reste encore Gustave Caillebotte photographié par son frère Martial, un petit vaccin anti-polio en drive-in à Los Angeles en 1960 et Robert F. Kennedy dans un taudis de Suffolk Street en 1967 parce qu'ici, c'est mon blog, que je trouvais cette image très belle et que je fais ce que je veux.
Mais que sont ces cris d'orfraies ? Les livreurs en vélo de New York menés par Steve Athenios (short blanc, haut blanc, 84 kilos) qui pestent contre leur interdiction en centre-ville par le maire Edward Koch en juillet 1987 (photo par Carl Hultberg), Ian Curtis et Bernard Summer au comble de l'hilarité et un tromblon turc du début du XIXe siècle rehaussé de plaque d'argent finement ciselées sa mère.
Ah, c'est syndical, désolé. Pause cigarette. Me petits Tamouls au fond de la cave ont peu de droits, ils mangent à peine, ils dorment à 58 dans 9 mètres carré alors il faut bien que je leur lâche un peu de lest de temps en temps.
En option, la pose boogie-woogie est également possible et ce, sans prière préalable, ni post boogie-woogie, ni plus tard ni jamais vu ce que ça sert.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec la Boule. La Boule, à toi.
Pour la suite de ce Bordel, merci de bien vouloir emprunter ce modeste escalier afin de rejoindre Betty et Miles Davis à New York en octobre 1969, année slurp waouh yargla (photo par Baron Wolman).
Bon, après si vous préférez Donnie et Marie Osmond en 1975 dans des couleurs chatoyantes sur des rythmes trépidants, cœur sur vous.
Et puis si ça ne vous plaît pas, détendez-vous, relax, laissez Isaac s'occuper de vous et demandez-lui un petit Dawa de ma part (voir ici La recette du Dawa rien que pour toi).
Passons tout en douceur vers les donzelles de la semaine avec une dame de cœur à la jolie ligne, une Donna Summer sérieusement équipée et une Julie Newmar en serviette mais c'est parce qu'elle était dans son bain mais qu'elle vous a entendu arriver alors elle est sortie. Oui, pour vous. C'te chance.
Un poco d'Elsa Pataky, de bella Belluci et une Birkin qui, ah ce cul, ce cul, excusez-moi, un peu de Joelseriastite persistante.
Et pourquoi pas, ni trop peu ni trop, un peu de Lais Ribeiro de face et de dos.
Et pêle-mêle des gambettes assez chouettes, une lecture assez sûre, de l'Afro très disco, un maillot à nouer comme une amitié, un solarium déjà bondé et puis eh, ho, si ça ne vous va pas, voyez ça avec l'autre maboule, là. Attention, elle crie très fort.
Vite, passons à de l'art avec un peu d'Adolph Fleischmann, puis du Anton Stankowski avec "Übergänge" de 1993, Brett Flanigan et une œuvre d'un nom et d'une date que j'ai dû oublier de noter, désolé et Francis Palanc, "Cette foire - des bruits - des cris - des mots", de 1955 (coquilles d’œufs pilées et gomme laque sur toile, 54 x 81 cm si vous voulez tout savoir).
Ajoutons León Ferrari, "Escritura", 1976, encre sur papier, 46,5×33 cm, Nigel Hall, "Drawing 1702", 2016, Stanley William Hayter, "Le Chas de l’aiguille", 1946 et Suzanne McClelland, "Nine Solutions for Polke", 2013 et là, on est pas mal.
De toute façon, il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'aiment pas trop attendre alors voyez, c'est pas le moment de tortiller du cul.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas d'inviter vos amis au Bordel en faisant péter les likes et les tweets, de vous abonner à ce blog, de rejoindre la page Après La Pub sur Facebook et de participer au futur bien-être des Tamouls dans la cave avec les températures qui montent à 58 dans 9 mètres carré. Un don, une petite obole pour ces travailleurs de l'ombre du son de la cave sur J'aime les Tamouls du fond de la cave, je les soutiens en donnant au Bordel. Merci pour eux.
N'oubliez pas qu'un Bordel partagé aujourd'hui avec dix amis qui ne le connaissent pas, c'est un Bordel tout neuf offert la semaine prochaine, que le Bordel est ouvert à toutes et tous sans exception sauf les très cons et que c'est pas tout mais bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.