27 Novembre 2020
... On me souffle dans ma puce 5G sous-cutanée qui me sert désormais d'oreillette que nous serions à nouveau vendredi. Bon, c'est une information qui vient de l'équipe technique Tamoul travaillant à ce Bordel du fond de ma cave, il est donc essentiel de la faire confirmer par un expert avant toutes choses. J'appelle de ce pas, enfin, de ce doigt, CNews qui regroupe un nombre incalculable de spécialistes de tout afin d'avoir une chance de tomber sur le bon. Bon, Pascal Praud vient de me confirmer l'information, elle est donc strictement exacte. Ouf. Donc, nous sommes vendredi et je suppose que suite au Bordel du Vendredi n°430 de la semaine dernière, vous en attendez un numéro 431. Logique imparable alors allons-y et si possible gaiement avec ce splendide hôtel situé à Tourcoing. Ah, excusez-moi, un autre appel. oui ? Oui ? Oui, d'accord. Cet hôtel n'est donc pas à Tourcoing mais juste à côté, à Tulum, où le valeureux Corto Maltese voyagea avant d'aller faire sa ballade sur la mer Salée. Dont acte. Toutes mes confuses.
Passons du coq à l'âne comme disait si bien Francisla avec cette exceptionnelle National Newport 84 Res-O-Glass Guitar qui me donnerait presque envie d'apprendre à gratter si je n'étais pas aussi flemmard des doigts.
Sautons sur ce fier destrier par Helga Stentzel, posez-vous deux secondes en essayant de ne pas tomber sur cette chaise de Sebastian Brajkovic (voir ici pour le reste : Sebastian Brajkovic) et surtout, bon thanksgiving à tous les Ricains. Pas les vrais, ils sont pour la plupart décédés depuis des centaines d'années. Ou alcooliques dans leurs minuscules réserves.
Comme il nous reste de la route dans ce Bordel du Vendredi, je vous propose plusieurs moyens de locomotion possibles au choix et là, c'est vous qui voyez entre la Ford Gyron (c'est bien d'être dans son giron), ce Chopper de qualité ou bien cette Alfa Romeo Aerodinamica de 1914 si vous aimez les suppositoires sur roues (c'est possible, c'est votre choix, c'est votre vie).
Enfin, dernière option possible : le poney. mais n'oubliez pas de mettre une petite pièce dans l'horodateur sinon c'est la fourrière et vous ne pourriez plus dire "Je peux pas, j'ai poney" et ce serait vraiment dommage car on ne peut pas dire actuellement "Je peux pas, j'ai piscine" vu qu'elles sont fermées alors autant avoir des options.
Passons à ce gars qui se voyait déjà en haut de l'affiche à New York en 1963, à ce chicano Mexicano moustachu qui cherche un traîneau pour la neige mais bon, comment dire, au Mexique, la neige euh... et enfin à cette sublimissime image de Rickie Lee Jones et Sal Bernardi par Annie Leibovitz en 1981 (je m'souviens, c'était le 10 mai et un monsieur sur un fond bleu blanc rouge était apparu, tel Benoist).
Un peu de Saul Leiter n'étant jamais de trop, je vous en mets quelques pas avant de profiter de ce splendide buste de l'Empereur Leopold I par le sculpteur Paul Strudel en 1695 (qui inventa un peu plus tard une sorte de chausson aux pommes et à la cannelle), passons au Hong-Kong Café de Chinatown en 1978 nous sustenter de délicieux Dim Sum bien frais grâce à Greg Girard (le frère de René). Et comme ici, c'est encore un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux, je vous rajoute cette incroyable sculpture d'Ovidiu Maitec qui pourrait sembler suisse avec cette œuvre mais en fait, non, pas du tout, nonobstant les trous.
Vroumons ensemble sous la couette avec cette image de 1970 de Robert Häusser, sautons le sympathique compagnon plein de tendresse de Marta Kristen dans Lost in Space dans les années 60, allons nous balader avec Robert Frank dans le Paris des années 50 et saluons le dévouement, le courage et le talent de Josephine Baker, membre émérite de la Résistance française, décorée de la Croix de guerre en 1945 puis de la Legion d'Honneur en 1961 par de Gaulle pour services rendus (et bien, en plus).
Rajoutons un nain non pourpre sautillant, schboïng schboïng, schboïng et une Whitney Houston de gala mais alors lequel, ça, on se renseigne et on revient vers vous avec toute l'équipe technique. Ou pas. On verra.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Rick James mais comme il est à cinq grammes (et pas de jaja), il ne vous entendra certainement pas. Arrête-toi Rick. Stop. Ça suffit. Bon ok, continue.
Évidemment, je ne pouvais passer à côté des ondes de choc de la semaine avec le départ de deux très grands petits champions, Christophe Dominici et Diego Armando Maradona. Si vous avez Canal +, je vous recommande le doc actuellement disponible sur ce dernier pour aller un peu plus loin que l'image que vous avez peut-être de lui. Maradona n'était pas seulement un génie sur le terrain mais son personnage allait bien plus loin que ça, de ses début à Argentinos et Boca Junior à son passage à Barcelone puis à Naples où il devint une icône.
Et puis oh, si ça ne vous plaît pas non plus, voyez ça avec George Kennedy mais je vous préviens, contrairement à ses cousins, il ne se laisse pas abattre facilement.
Sinon, vous avez aussi cette seconde option sauf si l'altitude n'est pas votre fort.
Un petit creux ? C'est le moment de vous sustenter car Billy vous attend dans la cabine de son camion pour poursuivre dans ce Bordel et faudrait voir à pas traîner trop non plus car il reste encore de la route. Sinon, Bobby vous emmène dans son avion mais faut un peu payer de sa personne.
Yes, Kate, un petit mot à dire ? C'est le time des donzelles du Bordel ? But yes indeed, dear. You are totalement right. Cup of tea ? Jolly good.
Sans chichis, la gironde Jayne Mansfield vous attend en toute simplicité chez elle. Jayne, elle aime le bon goût, la sobriété et les intérieurs pas trop chargés.
Il me reste une délicieuse Patsy Kensit qui is not scared from the eyes (d'où sa présence ici mais chut, n'en parlez pas à ma femme), une Catherine Bach qui rappellera de bons souvenirs aux amateurs de General Lee, un, non deux, très jolis pendentifs (c'est vrai qu'ils sont jolis), un ananas de qualité, une Brigitte Bardot (Bardot) avant qu'elle se mette à déconner, un petit café vite fait, un plouf salutaire, quelques pas pour se détendre et si quelqu'un pouvait avoir la gentillesse d'aider cette damoiselle pour refermer son clic-clac, elle a un peu de mal et vous serait bien redevable car c'est vraiment de la saloperie ces canapés Ikea non mais j'vous jure.
Des objections ? Voyez ça avec le capitaine Kirk mais faites vite avant qu'il ne soit télétransporté par McCoy. Ou Uhura s'il est au bar, ce qui est dans le domaine du possible dans l'espace, frontière de l'infini vers laquelle... bon, on a compris.
Vite, passons à de l'art car il n'y en a jamais trop pour éclairer nos pupilles d'une étincelle de joie avec un peu de lumière par Bailey Elder en 2020, une ou deux touches d'Helen Frankenthaler, "Stride", 1969 et Joan Mitchell, "Untitled 53" car on n'en a jamais assez de Joan Mitchell alors qu'Eddy, parfois, en fin de séance, il est un peu lourd.
Allons à l'orée de la forêt ("Edge of the forest") avec Milton Avery (qui n'est pas de la famille de Tex mais on revient vers vous au cas où) et deux Victor Pastore (qui n'est pas non plus de la famille de Tex ni de Milton mais peut-être de Javier alors on vérifie quand même).
Et c'est pas tout mais comme on approche de la fin, autant conclure avec la conclusion habituelle de nombre de Bordel : les Messages à Caractères Informatifs que vous pouvez partager selon votre bon vouloir, votre mauvais vouloir ou votre vouloir tout court, dès lors que vous n'oubliez pas trop de citer d'où ils viennent.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que la semaine dernière, vous avez fait voyager ce Bordel un peu partout dans le monde en le partageant et en incitant vos amis à le faire alors ce serait fort aimable de votre part de le faire cette semaine aussi. Vous pouvez également suivre ce blog sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook comme près de 2300 aficionados en délire ou vous abonner pour quetchi à ce blog en rescrollant touuuuuut en haut de cet article et en mettant votre adresse dans la petite case "Newsletter". Sur ce, bon, ne traînons pas maintenant que nous pouvons, ô joie, profiter de balade à 20 kilomètres maximum de chez vous alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.