31 Mars 2021
... Madame Après La Pub, nonobstant son physique avantageux à mi-chemin entre Claudia Cardinale et Carole Bouquet, est une femme de cœur et de tête et une très belle âme (oui, les femmes auraient droit d'avoir une âme depuis 585 et le Synode de Mâcon qu'a rapporté Grégoire de Tours). Madame ne s'est, je crois, jamais exprimée sur ce blog mais ce matin, en lisant une de ses publications sur Facebook, j'ai eu envie de la partager. Et j'espère bien que vous aussi vous aurez envie de le faire car ce sujet le mérite.
Nous sommes 67 millions de Français dont un million porteurs de cette maladie. Rendez-vous compte, un million !!! Et pour toutes ces personnes, on fait quoi ? Rien. Nada. Que dalle. La recherche n’a toujours pas trouvé de traitement mais en trouvera-t-on un jour ? Alzheimer étant juste une dénomination plus chic pour qualifier ce qui n’est autre que la démence sénile la plus courante. Soigne-t-on les cheveux blancs ou l’arthrose ? Non. Le corps et le cerveau vieillissent. C’est moche mais c’est comme ça. Et on ne vieillit pas tous pareil. C’est la loterie de la vie. En attendant (ou pas, parce qu’on est plutôt dans l’action quand on a un proche atteint d’Alzheimer), que fait-on de nos vieux ? Là est la réelle question et aujourd’hui plus que jamais avec ce foutu Covid.
Encore faut-il en avoir les moyens. Pour un Ehpad digne de ce nom, il faut compter 4500 € par mois. Oui 4500 €. Avec les aides, ça devrait aller. Mais quelles aides ??? Les 150 € par mois de l’APA ? Cool. Pas de quoi non plus avoir une personne à domicile qui décharge vraiment le conjoint ou épaule une personne vivant seule. Bon, j’ai mis du temps à faire ma démonstration mais j’y arrive : pourquoi, comme pour un cancer ou pour toute autre maladie grave, les malades d’Alzheimer ne sont-ils pas plus pris en charge par l’Etat ? Comme il n’y a pas de traitement à rembourser (un traitement pour un cancer coûte en moyenne 400.000 € par malade), pourquoi ne pas offrir de réelles aides de prise en charge en Ehpad ou à domicile ? Parce que ce dont ils ont besoin, c’est avant tout de présence humaine, de lien social, de considération. Et les aidants aussi. Voilà. J’ai fini. Merci à celles et ceux qui ont lu jusqu’au bout.
Merci Madame.