C'est vendredi, c'est le Bordel #439

... Oui, il semblerait que nous soyons à nouveau vendredi. Diantre. Fichtre. Bon, d'accord. Si vous arrivez pour la première fois en ces pages et que vous ne comprenez rien à ce qui se passe car vous avez été invité(e) par un(e) ami(e), sachez que vous êtes au Bordel du Vendredi, un article fait d'images vues et appréciées pendant la semaine (pour leurs diverses qualités) par toute l'équipe technique tamoul au fond de la cave et moi-même (mais surtout moi), remisées par devers moi (encore moi) dans un dossier prévu à cet effet et reversées ici (par moi) avec une sauce gribiche de mots choisis pour agglomérer toute cette sélection qui n'a rien absolument rien de cohérent. En gros. Et ça fait douze ans et 439 numéros que ça dure. Alors si ça vous tente, c'est parti dans ce Bordel n°439 (les 438 précédents ici Le Bordel du Vendredi depuis toujours) avec l'incroyable travail du photographe Jan Erik Weider dans sa série "Lost Islands", à voir plus en avant eud' par ici : Lost Islands.

Prenons un peu plus de hauteur pour apprécier ce splendide terrain de football où il faut mieux éviter les centres au troisième poteau sinon plouf (à découvrir ici le très beau travail d'Even Tryggstrand ce photographe nordique sur Instagram), quittons cette Terre pour apprécier notre satellite préféré (merci la NASA) qui s'interpose tel Jean-Luc Mélanchon (qui est LA République, rappelons-le) devant les portes de sa permanence mais en plus joli et posez votre séant sur ce fauteuil qui vous emmènera jusque dans l'hyper-espace en faisant des bruits stridents comme shiiiiiiiooooooowww et fishhfziiiiischioummmm. À peu de choses près.

Et comme vous avez certainement des ami(e)s, profitez-en pour commander toute la gamme fauteuils, tables basses, lits et même poufs et là j'ai très envie de vous dire pouf, pouf, c'est votre choix et il faut savoir le respecter bien que, personnellement, je suis beaucoup plus Battlestar Galactica ou Cosmos 1999.

Maintenant que vous êtes confortablement installé(e)s, adonnez-vous au plaisir coupable mais pas trop de la lecture de ces quelques livres qui, avec le temps, prennent une signification un peu différente de l'initiale. Quel monde de maboules, dites donc. 

Comme le soleil semble encore assez timide sur nos douces contrées bientôt recluses, allons faire un tour pour voir des motels tout à fait solaires et n'oubliez pas de vous badigeonner d'écran total à intervalles réguliers, surtout si vous profitez de la piscine. Oui, vous pouvez.

Allez hop, un truc encore jamais fait au Bordel du Vendredi : vous êtes toutes et tous invités à venir faire la fête (sans masques, ici on ne risque rien) dans ce modeste Zeppelin que j'ai loué pour l'occasion et surtout pour vous, public chéri, mon amour, mon fils, ma bataille (ah, petite erreur de routage au niveau de l'équipe technique au fond de la cave, cette phrase n'a rien à voir avec le schmilblick).

Histoire de continuer dans ce Bordel avec beauté, luxe, calme, volupté, ronce de noyer et cuir Connelly surpiqué à la main tant qu'à faire, je vous propose d'emprunter ce prototype jamais sorti de Bentley T1 Coupé Spéciale de 1968 par le signore Pininfarina lui-même. Clairement, on ne se fout pas de vous au Bordel du Vendredi. Mais merci de bien essuyer vos pieds avant d'entrer.

Mais où c'est-y donc que nous allons désormais ? Tentons par ici à moins qu'Aldous Huxley nous joue encore un tour pendable avec sa perception cheloue.

Ouf, ça va. Nous sommes de retour dans le vrai monde où on peut faire pivoter un immeuble entier, l'Indiana Bell, dans les années 30 alors que Garcimore n'existait pas encore (un choc je sais mais sachez rester décontrachtés), on peut aussi profiter d'un repos bien mérité à la mi-temps d'un match de football qui semble ne pas très bien engagé (sublime image de Walter Albertin, 1950) et on peut dire que Leonard Bernstein se préparant avant un concert au Carnegie Hall photographié par Alfred Eisenstaedt à New York en 1960, ça chie un peu la classe internationale.

Puisqu'on est dans la musique, rajoutons Louis Armstrong contant fleurette à madame devant un Sphinx attentif (plus de nez mais il a toujours ses oreilles), une splendide cuisinière de 1929 au cas où vous auriez un petit creux là, maintenant, à cet instant du Bordel, une Anita Ekberg en deuil dans la cale d'un bateau (oui, ça peut arriver au Bordel, tout est possible) et La Chose de la famille Addams mais en version service à thé parce que c'est vous, parce que c'est moi, parce qu'ici c'est le Bordel du Vendredi. Un nuage de lait ?

Passons ensuite à ces cabines pour prendre le soleil même en hiver au Sanatorium Jan Fabricius de Sochi (image non contractuelle car de 1982 par Ivan Grigorov, ça a peut-être changé depuis), prenons-nous un ristretto à Capri (NON C'EST PAS FINI, TA GUEULE HERVÉ !) en 1949 par le truchement de l'objectif de Ralph Crane, admirons un instant la ligne spectaculaire du Convention Center d'Anaheim en Californie, construit en 1967 par Adrian Wilson & Associates (photo de Wayne Thom, j'essaye toujours de créditer quand c'est possible) et laissons-nous charmer par cette image de 1974 du regretté Frank Horvat, immense photographe français parti l'année dernière. 

Bon, pour les besoins imminents, le petit coin est par ici parce qu'après, on ne s'arrête plus les enfants. Sauf si on croise un Burger King sur la route.

Un double poirier pour la soif, la fille de Chewbacca et de Mona Lisa dévoilée en exclusivité internationale worldwide, une raquette de tennis de tartable pour les petits creux et une Britney engagée par les Chinois du FBI de Marie-Josée Perec et on y va.

La question reste posée (là) : mais vers où allons-nous, bordel ? Une question que nous sommes beaucoup à nous poser (ici, là est déjà occupé, suivez un peu, bordel).

Tiens, essayons de nous rendre vers le très beau travail de 2012 d'Oleksander Pankovets avec cette série Body Vector, dénichée sur SaatchiArt.com ici : Body vector.

Buvons un hips coup avec hips Elizabeth Taylor qui a hips déjà bien avancé sur le hips sujet, découvrons James Earl Jones dans ses jeunes années (1961 exactement, le 29 mai précisément, je me souviens, on mangeait du riz cantonnais et ils ont chargé, les flics et j'ai tout renversé mon riz de partout, salauds de flics) et une Eva Green car jamais trop d'Eva Green ne nuit au niveau du Bordel du Vendredi.

Ah, pause clope. désolé, c'est syndical, c'est comme ça, on n'y peut rien.

Allons chercher la lumière avec Aretha Franklin par Norman Parkinson en 1987, trouvons-là peut-être avec Bjork par Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin en 2015 mais l'ombre c'est pas mal aussi, surtout quand elle accueille le visage parfait de Christy Turlington en 1992 par Albert Watson et d'ailleurs, ami lecteur ou amie lectrice, t'as le bonjour d'Albert.

Comme ici, c'est encore un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux, je vous rajoute un splendide bronze de 1922 par Alexander Archipenko, un drive qui a l'air bien parti avec cette magnifique photo anonyme (ok, pas eu le temps de chercher) et si vous voulez vous poser, c'est pas ici, c'est plutôt là où se trouve cette magnifique chaise Wassili de 1926 par Marcel Brauer.

Oui Super Lorna (délicieuse Christy Harburg), un commentaire peut-être ? Comme vous le remarquerez, Lorna a beaucoup de conversation.

Comment ça, Raven de la Croix a un message pour l'équipe technique ? Ah. Allons voir ça sans plus tarder, hop, au galop.

Mais oui, Raven (magnifique Margo Winchester dans SuperVixen de Russ Meyer), tu as tout à fait raison de me le rappeler avec ce léger déhanchement torride, il est grand temps de passer aux donzelles du Bordel qui s'impatientent et on ne fait pas attendre les dames, notamment Simone Signoret par Serge Lido (incroyable ressemblance avec Lauren Bacall), Tina Louise car Tina a un pass à vie au Bordel du Vendredi, Roni Scott par George Mann en 1950 car j'ai trouvé l'image magnifique et ici aussi, je fais ce que je veux comme mettre ensuite trois pendentifs car c'est joli, un paravent car c'est joli et tiens un hamac aussi, pour à peu près la même raison. Et puis si ça ne vous plaît pas, je demande à Miranda d'allumer la mèche. Ok ?

Sinon, il y a aussi Haley Kalil. Haley, les ami(e)s du blog, les ami(e)s du blog. Notez qu'il est chanceux de ne pas avoir à à attendre 76 ans avant de revoir Haley. Et pour un vendredi, c'est déjà ça de pris.

Vite, passons à de l'art de qualité car c'est bon pour les mirettes et l'occiput avec un petit coup de rosé bien frais par Antoni Tapies en 1960, une suspension de Charles & Ray Eames à mettre où vous voulez, un Untitled 12-14, de Daniel Anselmi, et de 2019 et quatre coups de canif sublimes de Lucio Fontana avec Concetto spaziale, Attese de 1960 car argh, tout de même, hein, voilà.

Allez, un peu de rab avec The Clash de 1964 par Hans Hofmann, un sobre Dubuffet de 64, une Femme cheval de 1950 par Wifredo Lam, peintre cubain d'immense talent et pour terminer sur une note légère un peu de Yoshida Chizuko, Bubbles Floating on Stagnant Water B (Utakata B) de 1966, année pré-pré-pré érotique, rappelons-le solennellement ici.

Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs que vous attendez toutes et tous derrière vos écrans variés (je vous vois) alors je vous propose d'y aller, hein, parce que bon, c'est pas tout.

Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous décidez que ce Bordel pourrait servir à quelqu'un d'autre autour de vous, auquel cas, vous pouvez le promouvoir avec une phrase de votre cru et le partager sur les divers réseaux à votre disposition. Vous pouvez en parler à un ami (appel numéro vert non surtaxé), demander l'avis du public, vous abonner à ce blog (dans la case Newsletter), devenir le 2354e ou la 2354e à suivre ce blog sur Facebook ici Facebook Après La Pub et même offrir des conditions de vie plus décentes à l'équipe technique au fond de la cave avec cette cagnotte dédiée eud' là La cagnotte du Bordel lancée par Samuelle, fidèle lectrice du Bordel. Sur ce, hein, comme on a plein de choses à ne pas faire en ce moment dans un rayon de plus de 30 kilomètres, je vous souhaite un excellent vendredi, un bon week-end, de belles heures avant le confinement à venir et à la semaine prochaine.