12 Mars 2021
... C'est bien 437, c'est joli, 437. Boing boing. Nous entamons donc (enfin vous, moi j'écris et l'équipe technique tamoule pédale au fond de la cave pour l'électricité) le 437e bordel du vendredi de l'histoire depuis J.C (John Cleese, of course) et franchement, je me demande encore ce que vous faites à lire un blog alors qu'il y a tant de TikToks, de chaînes Twitch, de conversations rigoureusement essentielles sur ClubHouse et de Youtubeurs absolument incroyables à découvrir. À croire que vous êtes le genre à encore lire des livres. J'te jure. Nous sommes donc vendredi et comme ici, c'est souvent le Bordel en ce dernier jour ouvré de la semaine, je vous propose de commencer par découvrir le travail inclassable et néanmoins féérico-bucolique de Riita Ikonen (dont vous pouvez voir plus eud' par ici riittaikonen.com). À noter que Riita (avec deux I comme Honeywell Bull) n'a rien à voir avec Ari Vatanen ni avec Jonathan Ikoné et il fallait que ce soit dit et comme c'est fait, hop, allons-y.
Après Riita, le déluge certes mais aussi ce fabuleux Caproni Ca.60, hydravion doté de neuf ailes et huit moteurs qui devait transporter cent personnes au-dessus de l'Atlantique jusqu'à ce qu'il s'écrase piteusement lors de son second vol en 1921, refroidissant un peu les ardeurs des postulants échaudés.
Enchainons avec ces objets divers savamment ajourés avec patience et des outils idoines par Cal Lane, artiste originaire de Colombie Britannique, à Victoria (attention : pas Victor, Victoria) mais comme ça pelait trop, elle travaille désormais à New York.
Parce que c'est vous, parce que c'est moi, voici une magnifique serrure de 1531 par André Omereler et je sais à quel point ça vous fait plaisir mais tout le plaisir est pour moi, non, ne me remerciez pas, bon d'accord puisque vous insistez.
Petit coup de vieux pour cellezouceux qui ont encore quelques neurones vaillants avec Télétac, la première émission de télé interactive avec Dorothée of course et des formes à coller sur votre Thomson ou votre Grundig couleur avec télécommande et trois chaines (le luxe). Et comme avant l'heure, c'est pas l'heure mais qu'après l'heure c'est pas l'heure non plus puisque c'est plus l'heure, permettez-moi de vous offrir avec une joie non dissimulée cette magnifique pendule 7Up que l'on peut qualifier sans trop se tromper de "toute beauté".
Plongeons vers la Polynésie et plus exactement à Moorea où l’Américaine Renée Capozolla est devenue la première femme sacrée Underwater Photographer of the Year avant d'être la première femme Bouchée à la Reine après que ces cons de cormorans se soient barrés. Et comme vous m'êtes éminemment sympathiques, bon pas toi mais les autres, oui, je vous rajoute une splendide radio Emerson de 1940 dont le designer était Norman Bel Geddes qui est lui-même le papa d'Ellie Ewing de Dallas (Barbara Bel Geddes) mais tout ceci est une autre histoire que nous ne narrerons pas car il faut d'abord vous parler de ce superbe miroir en rotin des années 50 qui vaut carrément le coup d'œil alors allez-y et on poursuit.
Non parce qu'il reste quand même Eartha Kitt, Eartha, les gens du blog, les gens du blog, Eartha, Jayne Mansfield par Elliot Erwitt en 1956 et Joaquin Phoenix par Sam Jones en 2005 alors pirouette cacahuète, hein.
À défaut de tirer dessus et puis ça tombe bien, vous n'avez pas de Winchester sur vous, merci de suivre cette ambulance qui vous indiquera la route à prendre pour profiter de la suite de ce bordel si son GPS ne déconne pas comme la dernière fois. Dans ce dernier cas, bonne chance à vous, c'était sympa de vous voir et vous verrez, les coyotes sont des animaux vraiment charmants. Si vous survivez aux serpents. Après les scorpions.
Mais qui est-ce donc ? Mais c'est Debbie Harry photographiée en 1991 par Eric Kroll, photographe pour le New York Times, Der Spiegel et Vogue bien zur mais zurtout connu et reconnu pour ses images érotiques et fétichistes d'anonymes et de stars (deux monographies chez Taschen, tout de même).
Approchons avec Reinhart Wolf le Comcast Building (ancien RCA Building) derrière de nouveaux géants, faisons péter du son Surround de partout avec six enceintes dont quatre Woofers et deux Subwoofers alors, hein, bon et hop, tournée de crêpes pour tout le monde. Beurre sucre et c'est tout. Commencez pas à compliquer.
Poursuivons dans ce charmant sous-bois avec Jean Suquet dans les années 60 pour aboutir au Flamingo Club dans le Swinging London de 65 avec Don Paulsen à la photo alors qu'au niveau de la roue de secours, on est forts, on est équipés, on est prêts avec Rita, Rita, les gens du blog, les gens du blog, Rita et finissons-nous, en toute bienséance bien sûr, sur cette exquise esquisse de Gustav Klimt ou plus exactement d'une copine modèle, Hilda ou Brunehilde mais on met tous nos services sur le coup et on vous confirme ça ASAP.
Ah, il semblerait qu'un message de la plus haute importance soit sur le point de nous parvenir. Oui allo Jean-Claude Narcy ? Ah non, c'est Denise Fabre.
Mais bien sûr, Denise. Tout de suite, enchainons en direct de notre studio de Cognacq-Jay avec une très jeune Cheryl Ladd dans "Happy Days" en 1974 et une Cheryl Ladd dans d'autres jours heureux aussi mais sans Fonzie.
Oui, Denise ? Léon Zitrone demande l'antenne pour le tiercé ? Guy Lux est en duplex ?Mais vous savez qu'on est en plein bordel, là ? Voyons Denise, c'est impensable. Appelez-moi le Ministre de l'Information. Poliveau 52 16.
Et pendant que je m'entretiens avec monsieur le Ministre de cet épineux problème, passez donc l'intermède Goldfingirl avec Margareth Nolan. Une vraie fille en or.
Non mais allez-y Denise ! Faites comme vous voulez, appuyez sur n'importe quoi aussi. Enfin Denise, vous êtes saoule ? Le démon de l'alcool a-il pris possession de ce corps forgé au Pilates ? Appelez-moi le Directeur. Oui, en PCV.
Et rajoutez un peu de Nancy Cameron, un genou de Nathalie Wood, des cheveux cendrés et une fraise humide à souhait et les gens du blog n'y verront rien (désolé, petit problème technique, on règle ça vite).
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec l'affranchie Mrs Hill.
Vite, passons à de l'art avec Carlo Vivarelli, Untitled, 1962, huile sur Pavatex, John Zoller, Mounded Yellow Surface Cluster, 2020, Kevin Ray, Fireflies et Morten Schelde, Red House de 2013 and c'est important de rappeler à ce point du Bordel que There's a red house over yonder and que c'est where my baby stays.
Enfin, un peu de Rolf Cavael, 31/F7 de 1931, Till Rabus, Patchwork Hotel de 2012, et un argh, je défaille, je bave, c'est magnifique, Waves de 1901 par Willy Schlobach (peintre belge, 1864 - 1951).
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine puisque vous avez déjà eu ceux de la semaine dernière et que ceux de la semaine prochaine sont encore à trouver dans les limbes des internets lors de pérégrinations diurnes et/ou nocturnes dans un futur proche aux alentours de d'ici peu.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous avez des amis, auquel cas ce serait sympa de partager ce Bordel avec eux car ils le méritent et vous aussi et c'est bien de faire voyager le Bordel du Vendredi. Lui au moins, il peut. Vous pouvez également vous abonner à ce blog, suivre Après La Pub sur Facebook ou encore participer à la super cagnotte ici La cagnotte du Bordel pour améliorer les indignes conditions de travail de l'équipe technique au fond de la cave avec des tuyaux en plomb tout autour d'eux, des rats ça comme et de l'amiante partout, c'est horrible. Sur ce, c'est pas tout mais on a tous et toutes autre chose à ne pas faire alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.