19 Mars 2021
... Il y a de fortes raisons de croire, selon des sources bien informées hurlant dans mon oreillette, OH ON SE CALME LES TAMOULS, excusez-moi, petit problème technique, on me dit donc calmement dans l'oreille que nous serions vendredi et que c'st un fait indéniable de chez Indéniable & Indéniable & Co. Soit. Je veux bien accorder le bénéfice du doute. Dans le cas où ces informations recoupées et recoupées et recoupées façon tartare du chef s'avèreraient véridiques, il serait dommage qu'en ces pages, vous ne trouviez pas le Bordel dudit jour dont nous parlons présentement et je crois que c'est assez clair et que nous pouvons envisager de passer à la suite qui se trouve, par chance, juste ci-dessous avec un petit tour par le magnifique National Museum de Tartu, en Estonie réalisé par l'architecte Dorell Ghotmeh Tane (et deux, trois petites mains).
Un peu plus au nord, là où ça pèle sévère, Simon Roberts nous emmène jusqu'à Mourmansk en 2005 et vu les images, prévoyez une petite laine. non, deux. Bon, trois.Et une chaufferette de poche, non, deux.
Petit message personnel à ma maman, je t'ai trouvé le livre qui répond à une de tes interrogations récurrentes. Et c'est étayé. À lire avec ton deuxième litre de thé. Bisous, maman (nous reprenons désormais le cours normal du Bordel mais vous pouvez toutes et tous saluer Annette, Annette, les gens du blog, les gens du blog, ma maman Annette).
Bon, là, Raul vous attend alors c'est pas le moment de trainer vu la beauté du design du travail de Raul de la Cerda sur lequel vous pouvez poser allègrement votre séant séance tenante.
Tout de go, je me permets (c'est mon blog, je fais ce que je veux) de vous rajouter cette splendide statuette germanique représentant la Mort et son arc datée de 1520 (pas la mort, la statuette), une incroyable bague orchidée de René Lalique créée entre 1895 et 1900 et désormais propriété de Shai Bandmann et Ronald Ooi si vous voulez négocier, une jolie sélection de tapis créatifs et naturels (Nature Carpets, 1967) par Piero Gilardi qui a peut-être un lien avec Thierry "Pas ça pas ça, pas ça Zinédine, oh non pas ça, pas aujourd’hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait !" Gilardi mais c'est pas sûr mais on se renseigne et cette incroyable épée-mousquet française conçue entre 1550 et 1555 et visible, si vous passez par là, au Metropolitan Museum of Arts.
Emportés par la houle qui nous entraîne et nous emmène, nous arrivons devant le travail de Jumpei Mitsui qui a reproduit avec plus de 50 000 morceaux de Lego © TM le célèbre tableau le plus célèbre de Katsushika Hokusai, La grande vague de Kanagawa. À voir plus en avant eud' par là sur Colossus : Hokusai en Lego.
Bon, c'est pas tout mais il reste encore de la route dans ce Bordel alors plusieurs options s'ouvrent à vous pour continuer en vrombissant : soit cette Camaro 1969, année tout à fait érotique et moteur méchamment musclé...
Soit cette ahuuuuuuuuurissante Chevrolet Corvette Sting Ray Split-Window Custom Coupé de 63, année moins érotique mais bon, avec une caisse comme ça, ça doit emballer sévère quand même.
Après, si vous préférez "cruiser" à la force de vos mollets, c'est tout à fait possible aussi de le faire avec style sur ce sublimé vélo, enfin plus que ça, intitulé Tequila Sunrise et visible plus en avant eud' par là : World's coolest bikes.
Pour ma part, si ça ne vous embête pas, je vais me réserver cette tout à fait gaspesque Alfa Romeo ATL 1900, excusez-moi, je bave, boudiou que c'est beau (merci pour l'image, Rosario Liberti).
Et surtout, n'oubliez pas de regarder régulièrement dans le... AAAH !, dans le rétro.
Passons à ces étonnants dessins sur les différentes manières de se soulager, issus des romans graphiques coquins appelés dans les années 50 les Tijuana Bibles, comics légèrement érotiques qui se vendaient sous le manteau de Mexico à Los Angeles. À découvrir ici : Tijuana bibles.
Sur ce, je vous mets une Judy Garland qui nous présente sa petite merveille, Liza Minelli mais ce n'était pas à New Yoooooooooork mais à Hollywood, cause que c'est un peu des stars dans la famille. Liza est déjà là, on la reconnaît bien. Même sans le nez.
Passons ensuite à Elisabeth taylor et Monmo, non, Montno, non, Montgo, ah oui, Montgomery Clift photographiés par LIFE magazine durant le tournage de A Place in the Sun de Peter Stackpole et de 1950.
S'il y a un King of Pop assurément, la Queen of Soul, c'est indéniablement elle, Tina, the Tina (avec Tina Louise, bon, d'accord) dans la splendeur de ses vertes années hurlantes et sautillantes. Images par Jack Robinson à New York, prises le 25 novembre 1969, je me souviens, c'était un mardi, on bouffait du riz cantonnais à Chinatown épouse tranquille et ils ont chargé, le NYPD et j'ai pas eu le temps de terminer mes nems, c'est vous dire.
Un trio magique, une blonde pneumatique et le Kaizer Guillaume II en ballade à cheval avec Théodore Roosevelt en 1910 pour vous rappeler qu'ici, c'est mon blog et que j'y fais ce que je veux et on y va.
Où ? Telle est la question et merci de l'avoir posée sur la table de nuit mon chou mais c'eut été dommage de manquer le très charmant minois d'Evelyn Nesbit (non, pas de blagues) par Rudolf Eickemeyer Junior en 1901. Danseuse de revue, muse de nombreux artistes et photographes, Evelyn a affolé les foules au début du XXe siècle et suscité pas mal de papiers quand son premier mari, Harry Kendal Thaw a assassiné son ex amant, l'architecte Stanford White. Et pour le plaisir (Herbert, ne moufte pas, je t'ai à l'œil), rajoutons Isabelle Adjani par Claude Azoulay en 1977. Hier. Bon, avant-hier.
Qu'avons-nous encore eud' par ici ? Mais un Paul Daniel Frehley de la fin des années 60 avant qu'il ne devienne un Ace, une Jill Saint-John toute pomponnée, Miss taxi Place Pigalle en 1958 par Paul Almasy, et Robert Donat certes dans Les 39 marches d'Alfred Hitchcock mais surtout l'inventeur du sandwich d'ère d'autoroute et toute l'équipe technique et moi-même tenions à vous dire que c'est pas rien tout de même.
Alors ok, on me reproche parfois le manque de damoiseaux dans le Bordel alors qu'il regorge de donzelles. Ben oui. C'est vrai. J'assume mon hétérosexualité marquée par Claudia Cardinale, Raquel Welch, Tina Louise et Christy Turlington. Mais comme je suis sympa, je vous mets un très beau dos et des flics à Miami, ah non, des amis amis à Houston and this is not a problem.
Ajoutons une belle raie car c'est toujours bien de voir une belle raie dans la vie et merci à André Musgrove en tout cas, continuons avec Brigitte et Claudia qui semblent s'éclater à fond lors de la promotion en 1971 de The Legend of Frenchie King, soit plus sobrement en français, Les Pétroleuses et concluons par Diane Arbus par Diane Arbus car on n'est jamais mieux servi que par Diane Arbus quand on est Diane Arbus.
Oui, mademoiselle, vous avez un message à faire pass.... kziiik, oui mademoiselle, bien mademoiselle, d'accord mademoiselle, comme vous voulez mademoiselle.
Non parce que parfois, on n'a pas le choix : faut suivre. Oui mademoiselle, bien mademoiselle, comme vous voulez, mademoiselle.
Alors allons-y pour une sélection pas piquée des hannetons mais surtout de donzelles de qualité car on ne va pas vous refourguer de la camelote, on a une réputation à tenir ici au Bordel du vendredi.
Un peu de couleur en sus ? Oui oui c'est possible et même le cadre qui clignote autour. Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Raquel. Raquel, les gens du blog, les gens du blog, un doigt de Raquel.
Vite, passons à de l'art avec une sélection drastique et néanmoins qualitative avec Friedrich Vordemberge-Gildewart (à vos souhaits), Composition No. 23 de 1926, visible au MoMA quand vous pourrez passer par là, un Duo d'Edgar Pillet et de 1950, un hypnotique Untitled de 68 et de Roberto Aizenberg, Shadow Picture II (Schattenbild II) de Gerhard Richter et de 1968 et Blue and grey to yellow movie par Olafur Eliasson en 2009. Déjà, là, ça va pas mal.
Mais comme vous m'êtes sympathiques, je vous en mets un peu plus (c'est sur la maison) avec des Coquelicots sur fond gris de 1932 et d'Augusto Giacometti, David Alexander, Hotter Land, Hotter Trees, and Then de 2017, Lunar Synthesis par John Tunnard en 1971, un Untitled (blue divided by blue) de Mark Rothko en 1966 et des Mains par Le Corbusier en 1957 car on a toujours besoin d'un coup de paire de mains.
Et il est l'heure, ah oui dites donc, de passer aux célèbres Messages à Caractères informatifs de la semaine qui ponctuent généralement ce Bordel du Vendredi et comme ici, on est très à cheval sur les principes, il reste à conclure par Hue dia et même Iiiiiiiihaaaaa, voire même Giddyap et Wohooo, bronco.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez faire voyager ce Bordel de Tombouctou à Vladivostok en passant par Garges-lès-Gonesse et Huahine (autres destinations possibles) en le partageant allègrement avec les outils à vos dispositions disponibles sur le devant, au milieu et à l'arrière de la cabine. Suivez bien le marquage lumineux au sol. Vous pouvez également vous abonner à ce blog en remplissant la case Newsletter avec votre adresse mail et hop, c'est fait ou bien être le ou la 2366e à suivre ce blog sur Facebook ici Après la Pub sur Facebook et même contribuer à la cagnotte dédiée à offrir un avenir plus glorieux et surtout moins humide à toute l'équipe technique au fond de la cave eud' par là la Cagnotte del Bordel. Sur ce, c'est pas tout mais vous avez probablement plein de choses à faire dans les 10km autour de vous alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine. Au même endroit vu qu'on ne peut pas trop bouger.
P.S : Comme vous semblez aimer les beaux bordels, je vous invite à découvrir un bordel non virtuel mais néanmoins délicieux. Bazarnaüm sur Instagram ici Bazarnaüm sur Instagram et Facebook eud'là Bazarnaüm sur FB, c'est le Bordel personnel de madame Bordel constitué de chine de grande qualité, d'arts de la table soignés et d'objets dénichés avec talent pour épater vos amis. Enfin, quand vous aurez le droit de les revoir.