C'est vendredi, c'est le Bordel #440

... À l'aune d'informations qui me parviennent actuellement par le truchement de mon oreillette Bluetooth dernier cri made in Tamoulie, il semblerait qu'à nouveau, nous soyons vendredi. Dingue. C'est impressionnant de voir à quel point le temps passe vite et si lentement en même temps quand on est chez soi. Quoi qu'il en soit, nous sommes donc vendredi et je peux vous dire que plus bas, un gros, gros Bordel vous attend constitué de choses et d'autres vues dans la semaine sur le grand internet mondial, remisées par devers moi dans un dossier prévu à cet effet (sinon, je ne retrouve rien) et reversées ici dans un ordre pas aléatoire mais pas loin, le tout étant accompagné d'une sauce gribiche de mots choisis par votre serviteur. Bref, si vous découvrez le Bordel du vendredi, c'est un peu de tout, beaucoup de rien pour vous faire perdre 10 minutes dans la journée (ainsi que vos amis si vous partagez le dit Bordel) comme par exemple, avec les splendides céramiques d'Haejin Lee qui n'a rien à voir avec le Général Custer ni avec Ulysse Grant mais au cas où, on se renseigne quand même. Plus de Lee par ici Haejin Lee.

Tombé en pâmoison devant la beauté de ces dessins de Carry Sassen en 1945, j'avais confié à toute l'équipe technique au fond de la cave le soin de traduire De avonturen van trui het ruitjespaard mais ils ont oublié et j'ai eu la flemme donc poursuivons sans.

J'en profite pour vous ajouter cette sublime carte du relief européen issue d'une encyclopédie de 1894 parce que 1. c'est beau, 2. ça peut servir (reste à savoir en quoi) et 3. c'est un peu mon blog ici, donc j'y mets exactement ce que je veux.

Poursuivons avec le charmant minois de Kathleen Ardelle, star des Ziegfield Follies dans les années 20, avec Keith Richards qui a un petit coup de mou par Terry O'Neill à Londres en 1963 et par Kirk Douglas à la cool sur un speedsail au Festival de Cannes en 1987.

Continuons sur la même lancée avec Natalie Wood en pleine séance de répétition pour West Side Story en 1961, le doux visage de Pier Angeli photographié par Susan Szasz en 1953 et faizez gaffe à Basil Rathbone dans le Fils de Frankenstein en 1939 parce qu'il vous surveille de près. De très près.

Un peu de Temptations en plus ? C'est fait car on est rarement à l'abri des tentations comme avec Anjelica Houston qui attend votre appel en PCV, Miles Davis qui attendrait bien aussi mais qui a autre chose à faire puisqu'il part visiter une centrale atomique avec des amis grâce à cette combinaison de plastique tout à fait sécurisante de 1954.

Bon, on va calmer tout de suite les ardeurs printanières qui fleurissent chez lectrices et lecteurs de ce blog avec ces religieux bien chapeautés et bien barrés des Frères de la Miséricorde vers 1860 à Pise et à Florence. Ah, ils font moins cuicui les oiseaux, tout de suite, on la sent moins la montée de sève, hein ? Alors. 

Mais tout de suite, tripatouillons quelques boutons afin de savoir où nous en sommes (un peu dans la merde dans cette époque étrange, certes), définissons l'abscisse et l'ordonnée de notre position et repartons joyeusement (si possible) vers de nouvelles aventures totalement palpitantes.

Cette semaine, je suis tombé lors de mes pérégrinations sur un filon d'images diverses et variées de Cosmos 1999 qu'est quand même autre chose que votre Mandalorian en CGI. Martin Landau en Commandant John Koenig, ça c'est de la présence. Lévitation et oreilles vertes nul n'est besoin, jeune Padawan. Le même Martin Landau qui démarra comme dessinateur de cartoons au New York Daily News. Lui-même. From the Landau family.

Mais sans son pendant de charme et d'intelligence, Martin n'aurait rien été et Barbara Bain a.k.a le docteur Helena Russell, médecin chef de la base Alpha fit beaucoup pour le succès de la série malgré sa réserve de blonde toute Hitchcockienne.

Avec également Barry Morse, Piccolien en diable en Professeur Victor Bergman, à la fois inquiétant et fascinant, philosophe à ses heures et grand scientifique toujours présent aux moments critiques (Mandieu ! Une distorsion spatio-temporelle ! Vite, patron, les Zorbiglons nous attaquent ! Flute, le turboréacteur à protons ionisants de synthèse est en panne, quelqu'un aurait un plan chez Midas ?).

Et Maya, bien sur, Maya, évidemment Maya mais pas l'abeille bzzz bzzz, la Maya de la planète Psychon, la métamorphe humanoïde avec des pouvoirs façon Manimal mais bien avant Manimal. Et ça, c'est fort.

Sans oublier bien sûr, le méchant. Oui, il faut toujours un méchant et pouvait-il être mieux incarné que par Christophe Lee en surfer blond platine maquillé façon San Ku Kaï (c'est la bataille) ? Ben non. Zantor rules.

Oh, une petite collation. Quelle délicate attention. Merci charmante hôtesse de l'espace, ce sera un pineau 25 ans d'âge pour moi, s'il vous plaît. Avé des cahuettes de l'espace, Chrissine. 

Alors si vous êtes prêts et prêtes, le Dr Helena Russell vous propose un petit tour d'Eagle One comme si vous étiez chez vous bien qu'on sait tous que vous êtes actuellement au bureau à lire le Bordel mais ici, c'est un peu aussi la Cinquième Dimension en plus de Cosmos 1999 et si on commence à rentrer dans les questions de continuum espace temps, on n'est pas sortis du Bordel.

Pour les fans absolus de Cosmos 1999, je vous mets les plans complets d'Eagle One à disposition ainsi qu'un coupon de réduction chez Dinky Toys. Ça me fait plaisir. C'est pour moi.

Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Amir. Amiiiiiiiiiiiiiiiiiir, y'a des impétrants pour toi, tu veux bien t'en occuper, chou ?

Bon, c'est pas le tout mais faut mettre un grand coup d'accélérateur dans ce Bordel n°440 alors autant le faire avec style et le guidon dans le coin avec cette Moto Guzzi Café Racer kitée avec soin et sans guidon torsadé par Motobox 1.

Oui, Jennifer, un petit quelque chose à rajouter ?

Ah, la connexion avec Jennifer a été coupée mais il semble, de loin, qu'un message assez clair nous soit passé à travers un body-language sans équivoque comme on dit de nos jours.

Bon, d'accord passons alors à quelques donzelles dont cette copie quasi conforme de la BB originelle (celle que Dieu Vadim créa) alors qu'il s'agit en fait d'Anna Ewers dans Vogue Paris de novembre 2019 photographiée par Lachlan Bailey. Yes, stunning, isn't it ?

Et comme Lucia Javorcekova nous invite à une séance de yoga gratos sous sa tente et que c'est toujours ça de pris que les En Marche/LR/RN/PS/LRI/EELV (rayez les partis inutiles) n'auront pas, autant en profiter séance tenante. Dieu, quel séant. Pardon, ça m'a échappé. Le Dieu, surtout.

Vite, passons à de l'art avec Keith Haring en plein happening sur les pelouses de la Maison Blanche. Oui, c'est possible dans le Bordel et même que c'était le week-end de Pâques en 1988, que les images sont de Tseng Kwong Chi et que le panneau a été vendu au profit du Children's National Medical Center à Washington, DC.

Mais rajoutons un peu d'art en plus avec une Nature morte au melon d'Auguste Herbin et de 1936, Marianne Ahlfeld-Heymann, Exercise from the class "pictorial form theory" by Paul Klee, en 1923-1924, des Fleurs de printemps de  1904 par Maurice Prendergast, une Fenêtre ouverte de 1921 par Juan Gris et The Seamstress de 1946 par Jacob Lawrence qu'est pas piqué des hannetons mais plutôt d'aiguilles car pour coudre, c'est mieux.

Et il est pile l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs, c'est ma montre parlante Kelton qui le dit alors voyez, niveau précision suisse, on peut pas faire mieux. Bon d'accord, y'a un léger accent traînant mais on s'y fait à la longue.

Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez profiter de la promo du jour : un Bordel partagé avec un lecteur qui n'a encore jamais entendu parler du Bordel jusqu'à ce jour, un Bordel offert la semaine prochaine. Fair deal. Sinon, vous pouvez vous abonner à ce blog un peu plus haut dans la case Newsletter, le suivre sur Facebook eud' par ici Facebook Après La Pub et même participer à la cagnotte pour améliorer les déplorables conditions de vie de toute l'équipe technique Tamoule au fond de la cave eud' par là La cagnotte du Bordel. Sur ce, on ne va pas traîner car on a tous des choses à faire avant de ne rien pouvoir faire pendant quatre semaines alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.