C'est vendredi, c'est le Bordel #442

... Mordiable, boursemolle, ventrebleu et Montjoie-Saint-Denis réunis, nous sommes déjà vendredi. Drôle de diablerie que voilà. Mais que voulez-vous, c'est un fait établi que me corrobore toute l'équipe technique tamoule dans l'oreillette du fond de leur cave. Il n'y a aucun doute possible. Bon. D'accord. Alors autant que ce soit un peu le Bordel en ces pages aussi avec une sélection d'images vues dans la semaine, remisées par devers moi et reversées ici dans un ordre avec un milieu  une fin et un début qui sera cette série délicieusement surannée de filles de joie de Reading, Pennsylvanie dans les années 1890 qui devaient moins souvent passer devant l'objectif qu'à la casserole. Un moment d'intimité partagée avec le photographe William Goldman à voir plus en avant eud' par ici Working girls by William Goldman (qui n'est pas parenté avec Jean-Jacques Debout mais on se renseigne au cas où).

Car oui, au Bordel, on aime le beau, l'unique, le précieux et le différent. C'est pourquoi toute l'équipe technique, vos gueules les mecs, c'est pourquoi moi-même, le chef du Bordel vous propose de bien vouloir prendre place dans ce splendide concept-car P33 Cuneo Alfa Romeo de 1971 qui chie un peu la classe internationale pour continuer votre route dans des conditions exceptionnelles.

Et si vous aimez le brutal, l'angle dur et le béton armé, vous allez être servi(e) avec cette série de magazines euh comment dire, bruts et pour vous remettre de ce choc graphique intense (issu de l'excellente page scarfolk.blogspot.com dédiée au graphisme sous toutes ses formes), je vous propose une petite giclée de Petrus 69 (année mmm ohhh aaaah) et une petite cibiche pour faire passer.

Pour les fans, amateurs ou spécialistes de Monty Python, ce petit jeu se révélera hilarant. Pour les autres, il se terminera par "J'ai pas bien compris ce que voulait dire le monsieur du Bordel" et c'est normal, le but est que ce soit inattendu comme la terrible Inquisition espagnole que personne, non, personne n'attend jamais.

L'Inquisition espagnole, Johnny Cash, ça lui en touche une sans bouger l'autre mais faut dire qu'il en a vu d'autres. Alors des guignols en robe rouge avec un crucifix, hein, c'est pas ça qui va lui faire peur, le Johnny. Don't walk the line avec lui.

Passons sur la pointe des pieds à Central Park à New York en 1991 parce qu'il n'y a pas de raisons de ne pas le faire quand on y est invité, que c'est malpoli de refuser et que l'herbe a l'air tendre et la vie douce ou l'inverse ou les deux ensemble.

D'un saut de puce, allons chez Debbie Reynolds qui nous présente une petite jeunette du nom de Princesse Leï... ah non, elle n'a pas les macarons, du nom de Carrie Fisher accompagnée par Luke Skyw... ah non, son frère Todd Fisher en 1961.

Passons en silence pour ne pas déranger Steve McQueen en plein coup de fil en 1960 (image de Larry Barbier), frémissons devant l'exécution tendue du string de Saint-Jean Baptiste dans l'opéra Salomé de Richard Strauss, aidons Shermon Braithwaite à boutonner sa chemise, il est si distrait Shermon, ah la la (image Frank Louis pour JÓN Magazine), soutenons Marlon et Jack en pause syndicale en 1976 et repartons dans un vrombissement vraiment vrombissant avec Rowan Atkinson et son Aston Martin V8 Vraoum Vantage en 1984.

Un peu de Rowan en sus ? C'est bon. Et bon. Et bon.

Et puis si ça ne vous plaît pas, suivez Robert, Bob pour les amis. Mais m'est avis que vous allez pas l'être si vous poursuivez sur ce chemin glissant.

Et si ça ne suffit pas, j'ai Michael et Shakira Caine et leur ami Sean en réserve alors faudrait voir à pas trop nous les briser menu sinon ça va sévèrement défourailler au niveau du lectorat récalcitrant.

Bon allez, on se calme, calumet de la paix obligatoire pour tout le monde avec Peter Lorre (L'île des damnés de Charles Barton, 1940). Peter, les amis du blog, les amis du blog, Peter. Non, on ne se bouscule pas pour dire bonjour, on avance calmement. Pas de ruée vers Lorre, merci.

Ahem, qu'avons-nous encore eud' par ici dans les réserves du Bordel ? Jane Russell et Marilyn Monroe sur le plateau de Gentlemen Prefer Blondes en 1953 et avouez que ce serait dommage de passer à côté comme cette rencontre entre Patrick McNee et Diana Rigg (Emma Peel), Honor Blackman (Cathy Gale) et Linda Thorson (Tara King) et c'est d'ailleurs Linda-Tara qui nous fera office de chauffeuse pour la fin de ce bordel. Heureux vous. Manque Joanna Lumley qui s'est faite porter pâle pour cause de nuit difficile avec Patsy. Pas de Joanna, suivons Tara.

Merde, le feu est rouge. Bon, attendons sagement, dans le respect des gestes barrières. 

Un squelette de poisson-globe ? Aha, trop facile. Une nature morte de Horst P. Horst de bouts de corps qu'on dirait que c'est Dexter mais en fait non, vous allez voir, c'est joli ? Pfff, tranquille. Du Frank Miller qui tue ? Argh, vous m'avez eu. Aha, fausse joie, prends donc ces deux pages par devers toi et vois comme c'est beau et tragique à la fois. 

Mais oui, c'est ça le Bordel du vendredi, de l'incongru de l'inattendu et moi-même derrière le clavier, je ne sais pas toujours ce que je vais écrire mais c'est pas grave, ça avance et on se rattrape toujours aux branches d'East Village où Debbie Harry discute avec le réalisateur Keith MacMillan sous l'œil et l'oreille attentives de Jean-Michel Basquiat passé faire coucou pendant le tournage du clip de Rapture en 1980 alors que je n'ai aucune idée de comment qualifier l'image suivante alors je vous laisserai faire et qu'enfin, si vous voulez boire un coup avant le terme de ce Bordel, c'est là ou jamais.

Il était impossible, même avec un jour de retard, de ne pas fêter un joyeux anniversaire à la seule, l'unique Claudia Cardinale, rhaaaa Claudia, toujours Claudia, à jamais Claudia qui va sur ses 25 ans depuis quelques années et qui, à jamais, sera rhaaaa, Claudia.

Et comme Claudia est généreuse, elle a toujours des amies autour d'elle et bien sûr Sofia, pas de soucis, tu peux te mettre à l'aise. Il mio casino è il tuo casino, tu le sais molto bene.

Et comme Sofia est généreuse, elle a toujours des amies autour d'elle et merci Sofia de nous présenter Meg Myles, Dona Drake, Sabine Demois, Ann Margret, Jane et Marie-Paulette Pichon de Saint-Jean de Cuculles actuellement au camping de Port-Pothuau.

Ah, cette donzelle semble vouloir nous indiquer quelque chose bien qu'elle ne soit pas causante, limite un peu bégueule mais ayons confiance et suivons là.

Si les donzelles traditionnelles étaient à l'honneur ci-dessus, il est aussi possible au Bordel de trouver des donzelles plus actuelles et ce, tant que l'image le mérite. Ici, tout n'est que désordre, beauté, luxe, calme et volupté, on vous dit.  

Vite, passons à une autre forme d'art avec Acceleration 19, Series B, d'Yvaral en 1962, Untitled_0185 de Davide Balliano en 2020, Guitare et verre de 1912 par Juan Gris, un superbe T1967-H20 d'Hans Hartung en 1967 et un magnifique Interior with a young woman playing piano by candle light par George Harald Slott-Moller lui-même, de la famille Slott-Moller, quelle chance vous avez, en 1929.

Belote, rebelote et dix de der avec Joseph Lambert, Untitled en 2012, argh, je défaille, l'hypnotique Paysage de 1957 par Maria Helena Vieira da Silva, génie entre les génies, Red Theme de 1938 par Rudolph Bauer, un Untitled de 1961 parce que c'est le printemps comme les tableaux de Joan Mitchell et un Pok-Italie 2 (qui n'est pas un nouveau centre commercial) de 1978-1984 par l'inimitable Victor Vasarely. 

Mais dites, ne serait-il pas temps que vous alliez fissa aux Messages à Caractères Informatifs vous informer d'informations vraiment informatives de la plus haute importance ? Ben qu'est-ce que vous faites encore là ? Allez.

Et c'est tout pour aujourd'hui dans ce 442e Bordel du Vendredi sauf si vous avez passé un bon moment et que vous aimez faire passer de bons moments à vos amis auquel cas, ce sera sympa de pas la jouer perso et de partager ce bordel avec les amis et les boutons prévus à cet effet. Vous pouvez également vous abonner à ce blog pour ne rien manquer car il n'y a pas que le vendredi dans la vie, suivre tout sur Facebook comme 2363 fans du Bordel ici Facebook Après La Pub ou profiter des dernières heures de la cagnotte pour l'équipe technique au fond de la cave eud' par là la cagnotte du Bordel. Sur ce, c'est pas tout mais on a plein de choses à ne pas faire alors bon vendredi, bon week-end et je dédie ce Bordel du jour à un bon ami bidartar sur la côte d'en bas à gauche, loin là-bas.