15 Octobre 2021
... On me glisse dans l'oreillette, enfin c'est une image hein, je ne laisse pas mon tympan à n'importe qui, que nous serions encore, une fois de plus et à nouveau vendredi. Soit. D'accord. Il semblerait donc qu'un public impatient et avide de nouveauté soit en attente d'un nouveau Bordel du Vendredi composé, rappelons-le, d'images vues et appréciées pendant la semaine, remisées par devers moi dans un dossier intelligemment intitulé Bordel 454 pour m'y retrouver, et reversées ici par devers vous avec une sauce gribiche de mots pour accompagner ce tout qui n'a absolument ni queue, ni tête. Quoique. D'où la gribiche pour lier, voyez ? En bref, bienvenue au Bordel du Vendredi n°454 avec ces incroyables portraits légèrement retouchés d'animaux divers et variés par Jim Naughten présentés jusqu'au 18 novembre chez Grove Square Galleries à London et dont vous pouvez plus sur Colossus Jim Naughten
Passons ensuite à une librairie comme je les aime : Hurlingham Books, sise au 91 Fulham Road à Londres itou et contenant pas loin de 2 millions de titres disponibles. Prévoir tout de même quelques minutes pour trouver l'exemplaire rare dont vous rêvez.
Retour à la nature avec cette incroyable Troll House à Norden en Californie, surélevée pour éviter d'avoir les pieds dans la neige en hiver et parce qu'être le nez dans les arbres, c'est joli. Et c'est réalisé par Mork-Ulnes Architects si vous avez un bout de forêt à y consacrer.
Après la Californie, passons par le Nevada avec cette série haute en couleurs de 1969 par Hank DeLespinasse (non, ce n'est pas un pseudo) intitulée Inside the Landmark Hotel qui fut utilisé pour les intérieurs du Tangiers dans le Casino de Scorsese.
Et si vous voulez bien vous donner la peine, Jeanine et Monique vous attendent en haut de l'escalier pour vous mener vers la suite de ce Bordel. Allez hop, on avance, on se bouge.
Je vous dis ça parce qu'on a vite fait de se perdre au Bordel, avec tous ces recoins et ses alcôves secrètes. as plus tard que la semaine dernière, j'ai retrouvé un lecteur tout sec dans un coin. Déconnez pas, suivez le guide.
Nous arrivons, et c'est fort heureux, à ce ciel moutonneux de 1926 par Alfred (dont tu as le bonjour) Stieglitz, nous volons ensuite l'incroyable île de Baljenac en Croatie qui ressemble à une empreinte digitale avec tous ces murets eud' partout et nous atterrissons vers chez Ruth Bernhard en 1973 qui veut nous montrer son joli pommier sous la pluie et franchement, merci Ruth pour l'attention. Oui, on apprécie.
Nous avons ensuite Dorian Leigh en pleine séance de yoga à New York en 1946 par Irving Penn alors on passe sur la pointe des pieds pour ne pas déranger et arriver jusqu'à Engelbert Humperdinck, peu et Elvis Presley eux-même alors excusez du peu et Cary Grant, peu, Joan Fontaine et Alfred Hitchcock sur le tournage de Suspicion en 1941 alors excusez du second peu.
Nous avons également en rayon du Frank Sinatra, du Dean Martin et de la Shirley MacLaine dans Some came running (Comme un torrent en V.F) de 1958 et de Vincente Minnelli, une Jayne à la piscine avec les flotteurs réglementaires et Gainsbourg qui boude pour une raison dont, à cette heure, nous ignorons l'existence mais l'équipe technique au fond de la cave se renseigne et revient vers vous à la première occasion.
Quoi d'autre ? Ah oui, je suis tombé sur un nid de photographes grecs avec des noms aussi improbables que leurs images sont sublimes alors merci de bien vouloir accueillir Dimitris Harissiadis, Kostas Balafas, Pericles Papachatzidakis (mais tout à fait), Voula Papaioannou (absolument) et Zacharias Stellas. Round of applause, please.
Il me reste encore deux, trois trucs dont Ann Margret sur une couette de satin et faizez gaffe ça glisse grave sa mère, une publicité surannée pour Gibson pas encore Flying V et un lièvre en bois de Gabor Miklos pour vous rappeler qu'ici c'est mon blog et que j'y fais ce que je veux, notamment mettre des images de lièvre en bois de Gabor Miklos qui fait plein d'autres animaux que vous pouvez retrouver sur Gabor Miklos FB.
Allez, trois autochromes pour le plaisir dont un pas à Paris. Attention, c'est pas facile. Mais c'est jouable. Je compte sur vous.
Et puis si ça ne vous plaît pas, merci de vous adresser à Peter, Christopher et Vincent qui ne sont pas toujours d'humeur mais sur un malentendu, ça peut passer crème.
Je ne résiste pas au plaisir, allez résiste, non, on a dit non, de vous présenter cet objet quasi unique (bon, en trois exemplaires) du génie italien en matière de ligne (et je ne pense pas à Monica Bellucci) avec cette sublime Moretti 2300 S cabriolet de 1962 présentée au Turin Motor Show, design de Michelotti sur une base de Fiat 1800 et 2100 mais avec un moteur Abarth 2.3 qui déchire. Gasp. Maman mia.
Alors n'hésitez pas à prendre le volant car visiblement, il y a de la route encore devant. Mais celui qui fume c'est celui qui ne conduit pas. On ne déconne pas.
En grattant les tiroirs, il reste un Monopoly gay-friendly de 83 à vous proposer, une mini-télé de 1975, bijou de technologie de la Monolith Factory à Vitebsk en Biélorussie, deux chaines Hifi qui déchirent (principalement les tympans de vos voisins) et une Lounge Chaire de toute beauté en ébène par Martin Eisler en 1952, si vous voulez vous poser deux minutes avant de repartir.
Un Bob Dylan qui prend ses aises, un Bruce Jenner avant par Francesco Cavullo en 1977, Dorothy Lamour en 1939 enchainée à son travail sur le tournage de Man About Town (L'irresistible Monsieur Bob en V.F, va comprendre) et une petite famille bien comme il faut et on y va.
Juste le temps de rider une petite vague, de résoudre une partie de solitaire (Woman in cell playing Solitaire par Nickolas Muray, 1950), de passer par la prison de la Nouvelle Orleans en 1963 avec Leonard Freed et de non, rien, excusez-nous monsieur pour le dérangement on s'en va, et on y va.
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec Anthony mais il n'aime pas trop quand ça couine.
Il semblerait que Johnny Guitar se soit incrusté et j'en profite pour promouvoir la prose exquise de mon ami Benjamin qui revisite la création de publicités à sa manière et c'est toujours un régal.
Bon les gars, le nouveau Dior, le nouvel élixir Sauvage, il va venir tout seul à mon bureau à la force de ses petits biceps tatoués ou l'un d'entre vous va enfin se décider à me l'apporter da...
https://onrefaitlepitch.wordpress.com/2021/10/07/johnny-elixir-damour/
Allez, flexion, hnnnng, extension. On rentre le ventre avant d'aller voir les donzelles du Bordel. On se tient, c'est une maison respectable ici.
Car il ne pourrait y avoir un Bordel sans quelques donzelles et en sus, je ne résiste pas aux lustres, aux cartes du monde, aux commodes rustiques et aux fauteuils en velours. On a tous des petites faiblesses.
Pareil pour les nœuds, c'est beau, c'est curieux, c'est mystérieux un nœud, et une bretelle, c'est si exquis une bretelle, on devrait écrire des poèmes sur les bretelles comme sur les dominos, c'est beau des dominos et les fleurets aussi et les serviettes en coton et je crois que je m'égare un peu mais le regard de Diane Webber, c'est quelque chose aussi. On n'est pas de bois. Enfin, pas complètement.
Et si vous avez encore un commentaire, parlez-en à Babette et Marie-Camille mais pas sûr non plus que ça serve à grand-chose.
Vite, passons à de l'art avec Badende par Helmut Dorner en 2018, un Vonal-lum par Victor Vasarely dont j'ai eu la flemme de chercher la date, j'avoue, un Untitled de 1950 par Loló Soldevilla, Behind the Dom par Marcel Schellekens en 2011 et un superbe October morning par George Clausen à une date que je croyais avoir noté, argh, mais il semblerait que non.
Et encore du Pablo Picasso avec le Portrait de Françoise Gilot en 1940, After the Rain de 1925 par Joseph Stoitzner, Marcelle la blonde par Juan Gris en 1921, une Femme lisant dans un paysage de 1898 par Henri Le Sidaner et enfin, un Untitled (Park Scene) de toute beauté et de 2000 par Hurvin Anderson pour se terminer bien comme il faut.
Et il est définitivement l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui concluent généralement le Bordel du Vendredi et comme on s'approche de la fin de cet article long comme le bras d'Hakeem Olajuwon, ne trainons pas plus que nécessaire.
Et c'est tout pour aujourd'hui. Non, c'est pas tout. D'abord, vous pouvez partager ce Bordel avec des amis si vous l'avez apprécié, ce serait charitable de votre part. Ensuite, vous pouvez vous abonner à ce blog pour queutchi ou le suivre sur Facebook ici FB Après La Pub. Mais surtout, si vous êtes dans la région parisienne ce week-end, je vous invite toutes et tous autant que vous êtes à venir samedi et dimanche soutenir madame Après La Pub alias Bazarnaüm (FB ici FB Bazarnaüm, Instagram ici Insta Bazarnaüm) dans sa nouvelle activité de brocante chic avec plein de choses magnifiques à vendre à de jolis prix. Et comme sa copine Marie chine aussi des bijoux, des vêtements de marque, des sacs, ça vous fait deux raisons tout à fait valables de passer.
Sur ce, c'est pas tout mais bon vendredi, bon week-end (à Boulogne-Billancourt si ça vous dit) et à la semaine prochaine.