12 Novembre 2021
... On me susurre à l'oreillette par le biais d'une astucieuse technologie Bluetooth, que nous serions déjà depuis quelques heures le dernier jour de la semaine ouvrée, soit vendredi. Ah, d'accord. Alors comme ici, il est habituel de partager des images vues dans la semaine le vendredi (le tout agrémenté d'une sauce gribiche de mots choisis) allons-y. Direction donc Norilsk en Sibérie où ça pèle sa mère, d'où le titre de la série du photographe français Christophe Jacrot, En Dessous de Zéro (Below Zero). Logique imparable que nous ne parerons donc pas même si nous avons quelques bottes secrètes dans notre besace qui est une grande besace pour pouvoir contenir les dites bottes. Merci de suivre un peu, bordel.
Du blanc, encore du blanc mais sur les draps cette fois dans cette mignonette petite série intitulée GhostsBySarah qui nous laisse à penser que l'autrice est Sarah sur Ghosts by Sarah sur Etsy et que ces fantômes pourraient être tout à fait véridiques mais nous lançons (fziooouuu) l'équipe technique sur le coup et si elle ne s'écrase pas (blam), on revient vers vous.
Comme tout ça fait un peu froid dans le dos, réchauffons-nous dans cette belle réalisation du cabinet d'architecte Staufer & Hasler, sise à Horben, soit quelque part en Germanie d'Outre-Rhin mais j'ai eu la flemme de chercher alors que pour le nom du photographe, comme c'était noté (photos © Roland Bernath), c'était plus simple au niveau de la prouesse technique.
Et comme ici (faut-il le rappeler ? À tout hasard, assurons le coup) c'est mon blog, j'y mets exactement ce que je veux comme par exemple, un casque ailé de toute beauté d'un hussard polonais du XVIIIe siècle, (visible à la Wawel Royal Castle State Art Collection), un dessin splendide d'Augustin Pyramus de Candolle, oui, lui-même, issu de son "Memoire sur quelques espèces de Cactees" de 1834 et un Cola LGBT friendly de l'époque de la Grande Guerre puisque cette publicité vient du Daily Mountain Eagle édité à Jasper, Alabama le 25 novembre 1914 alors hein, ho, bon s'il vous plaît.
Traversons la Manche pour nous rendre à Covent Garden où je vous laisse admirer la dextérité de la tête (pas banal pour de la dextérité) des porteurs de paniers locaux qui en avaient dans la caboche. Enfin, surtout au dessus.
Passons ensuite faire un tour à Aubervilliers probablement dans les mêmes années avec ces trois images issues du court-métrage documentaire "Aubervilliers" d'Eli Lotar en 1946 que vous avez toutes et tous vus, j'en suis assez certain. Avec des commentaires de Jacques Prévert, tout de même.
Poursuivons vers Reims avec ce splendide autochrome de Paul Castelnau, Facteur faisant sa tournée, Reims, Marne, 1917, visible au musée Albert-Kahn pas loin de chez moi, prenons les Routes de France en 1958 avec Jean-loup Sieff et enchainons avec Roy Scheider, William Friedkin et Gene Hackman sur le tournage de French Connection en 1971 parce qu'ici aussi, à ce niveau précis du Bordel du vendredi, c'est toujours mon blog et j'y mets ce que je veux.
Et là, aussi, et je vous emmène à Poitiers. Ah, l'équipe technique a encore merdé. Hé les gars, c'est pas ce que j'avais demandé ! Quelle bande de branques monocellulaires.
Bon, je pourrais au moins avoir Eartha Kitt chez elle par Ben Martin en 1957 ou je vais me retrouver avec David Hasselhoff et une voiture parlante dans le salon ? (excusez-moi, faut que je recarde un peu l'équipe technique qui ne s'est pas remise de son jour férié)
Tout de même, faut tout leur dire à ceux-là. Bon, rajoutez-moi un Alain Delon de près au réveil avec une tête toute chafouine et on oublie.
Bon, c'est pas tout mais où on va maintenant ? Ah oui, par là. Bon, ça n'a pas l'air engageant mais la suite du Bordel du Vendredi est à ce prix (somme toute très modique).
Allons plus loin, voyons plus loin dans ce Bordel en nous emparant de cette magnifique Chevrolet Camaro Z28 de 1973 qui nous mènera loin si je n'ai pas oublié de faire le plein car ça suce sévère, ces bébêtes là.
Et puis je vous ai trouvé un chauffeur sympathique alors bidi bidi bidi.
Non parce qu'il fallait bien une Camaro pour aller cruiser jusqu'au territoire du El Hoyo Maravilla en 1983, gang de East Los Angeles à qui fallait pas trop chercher des noises ou vous finissiez rapidement avec une machette entre les omoplates.
Sans transition, non n'insiste pas Marie-Laure Augry, passons à Masako Katsura en 1950, la première femme professionnelle au billard si l'on exclue évidemment Lana Wood dans son rôle d'Abondance de la Queue en V.F (Plenty O'Toole en V.O) dans Les diamants sont éternels.
Ajoutons à ce Bordel déjà bien rempli une Lisa Kudrow des années 80, Boy George amateur de T et Romy Schneider à l'Hotel de Paris à Monte Carlo en 1963 par Milton H. Greene et je me souviens, c'était un mardi et on mangeait du riz cantonais avec du homard Thermidor et ils ont chargé, les sbires de la Direction de la Sûreté Publique monégasque et on n'a même pas eu le temps de finir, c'est insupportable.
Ajoutons encore ces deux sympathiques mascottes du Grand Dragon du KKK à Atlanta, Georgie en juillet 48 (tiens, Halloween est en juillet en Georgie ?), une sublime image surréaliste de Karl Grill en 1926 (visible au MoMA si vus passez par là) et une copine de Weegee en 1940 et ATTENTION, ÇA VA PÉTER, ah non, ça va, finalement.
Tiens, il semblerait que cette accorte et humide demoiselle souhaite nous faire passer un message et ce n'est pas de lui tendre le peignoir et croyez bien que nous le regrettons amèrement ici au Bordel où la galanterie est toujours de mise. Sacré James.
Oui, il est l'heure de passer à quelques donzelles car il est impossible d'imaginer un Bordel qui se tient sans donzelles, c'est même son essence même alors voyez, hein, alors donc un peu de Bardot sur les chapeaux de roue, un petit mousse mousse costaud au niveau de la proue, une Lætitia Casta statufiée, une brune sculpturale et carénée, une manucure réussie et même une petite Anita en pause technique car c'est salutaire de s'accorder de temps en temps une pause et bon, d'accord, je meuble un peu mais ça se voit à peine.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Grunilde. Grunilde, les impétrants, les impétrants, Grunilde.
Vite, passons à de l'art avec une belle moisson cette semaine dont Un cimetière en Galice par Henri de Toulouse-Lautrec en 1897, Clarovermelho par Aluísio Carvão en 1959, un Gainsbourg en lamelles par Corrinne Töfü, un peu de Fernanda Fedi avec Sismogramma luminoso de 1983, une Composition des années 50 de Franz Kline et un Quête sans fin de Kumi Sugaï.
Encore un peu ? Bande de gourmands. Je vous rajoute La Baigneuse de Léon Spilliaert en 1910, un Untitled de Lolo Soldevilla de 1960, un Cercle orange de František Kupka de 1945, L'avenir vu par René Magritte en 1936, un magnifique Roth-Händle de 1975 par Robert Motherwell et un Yozo Ukita des familles de la famille des Ukita, Politely de 2013. Là, on est bien. Hein Tintin ? Ah oui, on est bien.
Et comme il est de tradition, finissons-nous (les Kleenex sont à côté) avec les célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui ne sont là que pour vous car moi, je les connais déjà et l'équipe technique s'en fout mais grave (ils ne lisent que le Tamoul).
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous avez des amis avec qui partager ce Bordel auquel cas, ce serait sympa de le faire pour eux, pour moi et un peu pour l'équipe technique au fond de la cave mais pas trop non plus. Vous pouvez également vous abonner à ce blog pour queutchi, soit pas grand-chose et même le suivre sur Facebook, oups pardon, sur Meta ici Après La Pub sur FB. Sur ce, c'est pas tout mais il fait beau et j'ai du bois à ramener de la campagne pour de belles flambées à venir alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.