C'est vendredi, c'est le Bordel #466

... Quoi ? Encore ? Là ? Ah. Nous sommes donc vendredi (alors qu'encore hier, on était vendredi, c'est fou comme le temps passe vite) et il semblerait que je vais me faire enguirlander si je laisse ces pages vierges telle Nadine Pucelle avant qu'elle ne devienne Morano. Déflorons donc cet espace immaculé en y ajoutant des mots, des idées et quelques images éparses vues ça et là dans la semaine, remisées par devers moi car sinon c'est trop le bordel et reversées ici avec une sauce gribiche de mots choisis par votre serviteur sinon, tout serait en tamoul et il faudrait des sous-titres et déjà que c'est le Bordel du Vendredi alors c'est déjà bien assez le bordel comme ça. Allons-y donc et gaiement s'il vous plaît avec une petite balade sur des sonorités sud-américaines entraînantes puisqu'il s'agit d'images du Dernier tango à Paris replacées dans le lieu où elles furent tournées. Principe pas nouveau mais très bien réalisé alors c'est un peu le beurre, l'argent du beurre et le cul de Maria Schneid... de la crémière.

Pour savoir où nous allons désormais, tournons-nous vers ce nécéssaire à astronomie tout à fait choupinou et daté néanmoins de 1628 et même que c'est l'œuvre de Caspar Buschmann à Augsbourg en Germanie bavaroise par là-bas.

Admirons ensemble si vous le voulez bien cette splendide réalisation du cabinet Deschenaux Follonier (photos de Joël Tettamanti) qui a transformé ce qui devait être une fermette ou un chalet en truc chic et classe bien qu'un peu trop épuré pour moi mais tous les goûts sont dans la nature, en altitude ou non. Pour plus d'infos et d'images, c'est eud' par ici deschenaux-follonier.

Découverts cette semaine par hasard, les travaux de Lee Wagstaff m'ont tapé dans l'œil alors je ne vois pas pourquoi ils ne taperaient pas dans le vôtre non plus avec pour commencer, cette série intitulée Pattern Recognition mais si vous voulez en voir plus, c'est sur son Instagram ici Lee Wagstaff.

Quel dommage, la Saint-Valentin est passée parce que ce cache-sexe tout à fait seyant aurait pu constituer une idée de cadeau original. Las, passons à autre chose avec une paire d'escarpins pour belle-mère récalcitrante si vous n'habitez pas loin d'un fleuve ou lac bien profond et une fois votre affaire faite, empruntez cet escalier de toute beauté pour bénéficier de la suite du Bordel du jour qui est à ce prix. Oui. Ça va, bande de feignasses.

De la belle affiche qui dépote et qui fait briller les mirettes ? Oui, oui, c'est possible et même le cadre avec la guirlande lumineuse et les chaussures en croco si vous voulez.

Le photographe Ben Marcin a fait une sublime série d'immeubles abandonnés par leurs congénères, intitulée "Last House Standing" et comme je sais que j'ai affaire à des gens de goût ici, pareil lectrices et lecteurs, je soumets à votre sagacité cette magnifique série et si vous voulez en savoir plus, j'imagine que vous avez Google et que vous pouvez taper de vos petits doigts le nom de Ben Marcin dans la case de recherche prévue à cet effet. Yes, you can.

Alors attention : à ce niveau précis du Bordel du Vendredi, merci de ne pas confondre la molle, état qui vous prend souvent l'été en Charente après quelques tranches de pâté accompagné de pineau 25 ans d'âge, et les Moles, peuple méchant pas beau du tout qui veut rien que nous manger le cerveau et anéantir notre planète pour une raison obscure qui nous regarde un peu mais que l'on ne connaîtra pas car personne n'est capable de traduire leurs borborygmes étranges. Prends ça Google Translate.

Il semblerait que dans La mariée était en noir (François Truffaut, 1968), il se trame un truc pas très catholique selon les informations en notre possession, soit ces images tirées du film sus-mentionné mais toute l'équipe technique au fond de la cave se renseigne et vous fera au plus tôt un rapport circonstancié en trois exemplaires dûment tamponnés.

Pour ce qui est de la suite de ce Bordel du Vendredi, merci d'aller tout droit à fond les ballons et ça devrait être bon.

Car il nous reste encore des beautés à voir, telle cette splendide image d'Albert Renger-Patzsch, génie de la nature morte et vivante avec cette Stapelia variegata, Asclepiadaceae de 1923, Jako Mica (de son vrai nom, Nicole Chaumot), danseuse au Casino de Paris en 1940 et je partage une sacrée bonne nouvelle avec vous : Sœur Marie-Thérèse des Batignolles arrive sur scène avec son 46 fillette et ça risque de dépoter sévère. Si vous ne connaissez pas, c'est un personnage hilarant, une bonne sœur défroquée amatrice de vin, de pétard et d'hommes bien montés, crée par le génial Maëster aux éditions Fluide Glacial, évidemment.

Et tout de go, poum, comme ça, je vous mets trois Shirley Bassey pour le prix d'une, pendant des répétitions au Wood Green Empire studio de Londres le 17 juin 1960 (photos par Bob Hope), je me souviens, c'était un mardi, on mangeait un butter chicken curry et ils ont chargé, les bobbies et même pas eu le temps de finir mon naan fromage avec tout ça. Une sale histoire.

Les plus anciennes ou anciens de mes lectrices/lecteurs se rappelleront peut-être de cette publicité des années 80 pour le bon son des cassettes Maxwell, une marque de qualité et même sans filtre, ce n'est pas la peine d'en rajouter.

Une série d'images du tournage de Rio Bravo d'Howard Hawkes avec la délicieuse Angie Dickinson, le rugueux John Wayne et le hips, imbibé, Dean Martin ? Oui, c'est possible aussi, je vous emballe le tout et je vous fais même livrer ça chez vous.

Pour Pierre Lescure, grand amateur, ajoutons une Audrey Hepburn en pause syndicale sur le tournage de Breakfast At Tiffany’s en 1961, pour qui veut, ajoutons un Brad Pitt en pleine méditation artistique cette semaine à Pompidou et une Grace Jones spectaculaire comme toujours mais de 1979 par Jean-Paul Goude.

Qu'avons-nous encore ? Mais un dîner sécurisé au max à l'hôtel Hoshinoya Tokyo, Kazimir Malevich lui-même personnellement, da, da, da, à une exposition rétrospective de ses œuvres célébrant les 15 ans de la Révolution d'octobre en 1932 et un très bel Intérieur jaune de Jan De Vliegher en 2013 parce que j'ai envie, parce que c'est beau, parce que c'est comme ça ici vu que c'est mon blog.

C'est l'avantage d'avoir son blog à soi, on y met ce qu'on veut : un peu de temps libre (David W. Dunlap/The New York Times), un Memento Mori original de 1520 si j'ai envie ou un peu de perspective en lumière par Serge Najjar, (The Architecture of Light).

Et si j'ai même envie de rajouter des roses du désert de Socotran (Adenium obesum subsp. socotranum), les ruines du temple de Medinet Maadi et une vue du Lower Manhattan au niveau du ferry de Staten Island en 1951 par Burt Glinn, je peux. Vous, non. Et toc.

Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec l'équipe technique mais je leur ai donné leur vendredi alors, oh, dommage, pas de chance, il faudra repasser.

Passons à un peu de Crumb, un peu de cochonnerie et un peu de pneu, sauf celui qu'il faut. L'ironie en une seule image.

Il reste encore en stock un peu de Mardi Gras à Venice Beach en 1935, une Nathalie Wood dans les embruns en 1955 et un Robert Mitchum visiblement très heureux d'arriver à Hawaï en 1957. Ou bien le whisky était mauvais dans l'avion. On se renseigne et on revient vers vous aussi vite que possible.

Et puis si vous n'êtes toujours pas content(e), voyez ça avec Joao mais je préviens, il est à deux grammes dans chaque narine comme tout bon Jacques Martin moyen donc ça va être difficile de l'arrêter.

Si vous voulez une Ford, c'est tout de suite, maintenant, si vous voulez du soleil aussi et s'il vous faut un damoiseau étendu à la cool dans une dune à l'écart de tous les regards pour folâtrer gaiement, c'est le moment.

Et comme tout Bordel ne peut se concevoir sans donzelles, ajoutons ce joli lot de jolis lots dans lequel vous reconnaîtrez Anita Ekberg, Esther Williams, Jane Greer, la Showgirl Rosemary Williams en 1949 par Stanley Kubrick, Carrie Fischer sans ses écouteurs intégrés, Lara Stone qui passait par là, comme Cheryl Tiegs, hi Cheryl et une charmante inconnue mais l'image était belle et je fais ce que je veux ici vu que c'est toujours mon blog.

Vite, passons à de l'art avec la tour Eiffel par Nicolas de Staël en 1953, František Hübel avec Obraz č. 181 de 1973 et Kazuo Shiraga, Clear wheel et comme le Bordel est à la bourre car je suis allé voir l'expo Morozov ce matin à la Fondation Vuitton, pas eu trop le temps de chercher l'année.

Comme là, pour ce tableau de Naum Gabo de 1950 alors que Richard Anuszkiewicz, lui, a bien fait son boulot en me donnant titre et date de son Triangulated Orange de 1977 et de son Six Squares de 1969. Merci Richard. Non franchement, ça me facilite le boulot.

Et il est temps de passer aux Messages à Caractères Informatifs qui sont vraiment peu cette semaine alors ça va aller vite cette affaire.

Et c'est tout pour aujourd'hui mais comme vous êtes des gens altruistes et charitables, vous n'oublierez pas de transmettre ce Bordel du jour à vos amis via Twitter, Facebook ou un petit mail ou SMS ou ce que vous voulez. Si vous souhaitez tout suivre de ce blog, vous pouvez vous abonner dans la case Newsletter ou suivre ce blog sur Facebook ici ALP sur Facebook. Sur ce, j'ai du bois à débiter, de la gadoue à fouler et des chiens à sortir alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine si Poutine ne nous a tous pas tués d'ici là. Joie. Bonheur. Dasvidania.