C'est vendredi, c'est le Bordel #470

... Il semblerait, à la lueur d'informations qui me parviennent dans mon oreillette Bluetooth dernier cri (le Aïaïaï, à ne pas confondre avec le Kiai, le cri qui tue du Docteur Justice) que nous soyons à nouveau vendredi. Je demande quand même à toute mon équipe technique au fond de la cave de bien vouloir recouper ces informations avant que je me lance dans une longue rédaction mais oui, confirmation m'est bien donnée, nous sommes vendredi. C'est à la fois une mauvaise nouvelle car je n'en suis qu'au début des conneries que je vous écris au moment où je vous parle mais c'est aussi une bonne nouvelle car Vladi n'a pas encore appuyé sur le gros bouton rouge d'auto-destruction du monde. Bref, changeons-nous un peu les idées avec un bon gros Bordel du Vendredi qui vous propose de rencontrer quelques Tokyoïtes hautes en couleur, c'est le moins qu'on puisse dire. Si vous êtes sensibles, mettez des lunettes de protection car ça pique fort dans cette série sur les Tokyo Psychopath, groupe indé de fashionistas au dernier degré dans les rues de Harajuku pour Vogue Japon.

Oui, Tokyo n'est pas tout à fait sur la même planète que nous, convenons-en surtout à la lumière de cette dernière image de la série qui, ah non, désolé. Erreur de l'équipe technique, là, c'est Eric Zemmour, Eric Ciotti et Xavier Bertrand. Si ça commence à merder au fond de la cave dès le début de ce Bordel, on n'est pas sortis de l'auberge. On se réveille, les gars, sinon, je coupe le chauffage et vous ferez moins les malins.

Passons si vous le voulez bien et sinon la porte n'est pas loin à cette magnifique série quasi immaculée d'Alexander Gronski, photographe russe qui a vu son exposition en Italie être annulée au même moment où il se faisait arrêter devant le Kremlin pour avoir protesté contre la guerre en Ukraine. Double peine. Alors autant lui donner un coup de projecteur ici car c'est magnifique. Et si vous voulez en voir et savoir plus, c'est eud' par ici : Alexander Gronsky.

Dans la série des belles images qu'il serait dommage de manquer alors autant qu'elles soient dans le Bordel, bordel, j'ajoute un peu d'Arthur Rothstein avec Drought Refugees from South Dakota, Montana, 1936, du Erwin Blumenfeld avec, excusez du peu Francine du Plessix Grey elle-même, personnellement aux alentours de 1947 et Neil Young à la cool au Broken Arrow Ranch à Half Moon Bay en Californie en 1971 par Henry Diltz. Salut Henry, salut Neil.

Ajoutons les joyeux et amoureux Janet Leigh et Tony Curtis main dans la main,  Kim Novak qui nous indique le chemin dans Kiss Me, Stupid de 1964 et je vous conseille d'aller jeter un œil et même deux au site et à la sublime série sur la Place Blanche, Pigalle et ses habitants nocturnes par le photographe Christer Strömholm Place Blanche Paris. cause que ça mérite franchement le coup d'œil pour la délicatesse du traitement du sujet. Enfin, c'est mon point de vue.

Bon, si vous avez envie d'un peu de musique pour accompagner ce 470e Bordel du Vendredi, j'ai un joli pickup pour vous qui n'attend que votre vinyle préféré. Alors, vous mettez quoi en premier ?

Mais si vous avez besoin de vous détendre en appuyant partout sur des boutons et que vous n'avez pas de papier-bulle à éclater sous la main, je vous propose d'allègrement trifouiller ce magnifique synthétiseur à la pointe de la technologie (de 1982) avec ce Con Brio ADS 200 - 200R de toute beauté. Faites péter les watts mais ne cherchez pas à aller plus haut que 11, c'est pas possible. Mais 11, on peut.

Et si vous avez besoin d'un conseil, vous pouvez demander à madame Soleil.

C'est connu, la musique rapproche. D'où cette transition toute trouvée pour vous présenter l'étonnante série The agonie and the Ecstasy de Bob Carlos Clarke sur les bals d'écoles d'élèves  comment dire, fortunés, aux USA. Un sujet social, sociétal qu'il a traité de manière assez incroyable que je vous invite à voir plus en avant eud' par là Bob Carlos Clarke The agony and the Ecstasy.

Quelques années plus tôt à New York, Susan Meiselas avait réalisé une superbe série sur les Prince Street Girls de New York en 1978 et comme je suis tombé dessus par hasard, autant que vous tombiez dessus et ce, même si vous ne vous appelez pas Balthazar. On croise de moins en moins de Balthazars, ces temps-ci.

Un block plus loin, ces charmants garçons photographiés par Ebet Roberts en 1988 sont en train de faire parler d'eux sous le nom très recherché de New Kids on the Block (ça va, on ne se foule pas trop) et peut-être rappelleront-ils des souvenirs à certains de mes lecteurs ou certaines de mes lectrices et dans le cas contraire, n'hésitez pas à scroller plus bas pour passer à la suite.

Ajoutons Le dernier homme sur terre quand Vladichou aura trouvé le bouton rouge et je ne sais pas ce que vous en pensez mais si c'est le nouvel Adam, on n'est pas sortis le cul des ronces.

Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec le monsieur très énervé de Nine Inch Nails ci-dessous.

Un grand acteur nous a quitté. William Hurt nous manquera pour sa finesse, sa sensibilité alors que le jour où Kev Adams s'en ira, c'est un exemple, ça m'en touchera une sans remuer l'autre, pour parler franchement.

Bon, là, j'avais demandé une deux-chevaux verte (sans retour) et ça a encore merdé à la technique. Je coupe le chauffage de suite mais comme la musique adoucit les mœurs, je ne le mets qu'à 11 degrés.

Comme un Bordel sans donzelles ne saurait être véritablement un bordel digne de ce nom, Bettie s'est invitée et Bettie est toujours la bienvenue comme Claudia, Sofia, Raquel et quelques autres qui ont leur nom ad vitam æternam sur la liste du Bordel du vendredi que détient le videur de 130 kg à l'entrée.

Vite, passons à de l'art avec Adriana Varejao, ARCO, 2018, un magnifique tableau de Claus Bergen dont j'ai eu la flemme de chercher le nom et la date, un magnifique Jiba pt 26 de 2012 par Keisuke Matsuura et du Andy Goldsworthy car on n'a jamais trop d'Andy. Allez, dis-moi oui.

Et il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent que vous et comme vous êtes là, l'un dans l'autre, ça se goupille pas mal cette histoire.

Et c'est tout pour ce 470e Bordel du Vendredi du jour sauf si vous décidez de le faire voyager sur Facebook, Twitter ou autre en le partageant avec vos amis, qu'ils soient à Clichy ou à Vladivostok. Vous pouvez également vous abonner à ce blog pour queutchi tout en haut en mettant votre mail dans la petite case Newsletter prévue à cet effet ou suivre ce blog sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook comme plus de 2500 fans en délire qui me jettent des culottes, des joints et des fleurs comme une vraie rock-star à chaque fois que je publie. Sur ce, c'est pas tout mais va falloir apprendre à conduire des chars Leclerc alors bon vendredi, bon week-end et avec un peu de chance, à la semaine prochaine.