22 Avril 2022
... Il est de retour, le Bordel du Vendredi après deux semaines sur le flanc pour cause de Covid et comme l'équipe technique dans la cave est bien incapable de faire quoi que ce soit toute seule, vous fûtes fort démunis. J'en conviens. D'où le Bordel du jour qui vous ravira, j'espère, et que vous partagerez à qui mieux-mieux (qui n'est pas la cousine de Miou Miou au cas où vous vous poseriez la question) avec un premier voyage en arrière vers les années 80 dans ce magnifique intérieur désigné par James Callahan en 1981 pour la maison de Jon Piper à Palm Springs, en Californie. Un reportage issu de Designer’s West Magazine que vous collectionnez probablement depuis votre plus tendre enfance avec Picsou Magazine, Mayfair et Métal Hurlant.
Changeons de latitude et de perspective avec cette incroyable image du lac Suğla entouré de terres agricoles au sud-ouest de la Turquie et parce que c'est beau et que je fais un peu ce que je veux ici vu que c'est mon blog, j'y ajoute un poussin en opaline de Fabergé créé entre 1898 et 1908 et une incroyable image miroir d'Ernst Haas à Trafalgar Square à Londres en 1949. Je me souviens, c'était un samedi et on mangeait du rôti à la menthe et ils ont chargé, les Bobbies. Un massacre. De la menthe partout. Berk. Sunday Minty Sunday.
Parce que nous avons de la route, parce qu'ici on considère les lecteurs (pas de pop-ups de partout ni de pub, par exemple), je me permets de mettre à votre disposition ce break Citroën DS 23 de 1970 si vous supportez la suspension hydropneumatique, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Si vraiment vous n'arrivez pas à tenir le côté tapis volant de la Citroën, le Bordel du Vendredi met à votre disposition cette Alfa Romeo Gia certes moins spacieuse mais ô combien plus confortable. Quoique. Mais elle est jolie. Enfin, quand elle n'est pas en panne comme la plupart des Alfa.
Nina Simone vous attend pour vous susurrer quelques douceurs à l'oreille comme "My baby just cares for me" et si ça ne vous satisfait pas parlez-en à Monsieur Sylvestre tous biscottos dehors ou à Amara Simba, l'homme de toutes les situations et le spécialiste mondial de la bicyclette à une époque où le Paris Saint-Germain était encore magique et pas tragique.
Fonçons ailleurs, à Birmingham très précisément pour admirer l'architecture incroyable du magasin Selfridges, limace moderne aux écailles mordorées avant de prendre la route vers le Texas avec Duane Michals en 61 mais pas avec la Mystery Machine de Scooby-Doo, victime d'une petite panne mécanique. Quelqu'un a un extincteur dans l'assemblée ? Non ? Laissons tomber.
Poursuivons avec Anthony Perkins et Alfred Hitchcock sur le tournage de Deux heures moins le quart avant Jésus Christ un jour où Jean Yanne était occupé à sortir les poubelles car, comme il le disait si bien : "Tout le monde veut faire la révolution mais personne ne veut descendre les poubelles". Sitôt dit, sitôt fait. Trop fort, le Jeannot.
Nous tenons également à la disposition de notre lectorat un réfugié ukrainien de la première heure amateur de logique imparable et de doigts écartés et un jeune acteur plein de promesses qui saura animer vos nuits sans fantasmes si vous aimez l'odeur du cigarillo froid, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
The last of Sheila est peut-être un très mauvais film mais les quelques scènes ici évoqués donnent envie d'en savoir plus mais il fallait faire le choix entre écrire le Bordel et regarder cette série Z alors je vous laisse me faire un rapport circonstancié en 12 pages minimum sur la structure narrative de The last of Sheila, film de 1973 de Bob Ross avec Richard Benjamin, Dyan cannon et James Coburn avec une musique de Billy Goldenberg et une photographie de Gerry Turpin mais je ne vous apprends rien.
Parce qu"ici aussi, à ce niveau précis du Bordel, c'est encore mon blog, je vous ajoute un canon prêt à l'emploi sur une réplique du galion espagnol du XVIIe siècle, l'Andalucia, si toutefois vous avez envie de tirer un coup et Akira Takasaki et Charisma Carpenter pour à peu près la même raison.
Vous pouvez dès à présent saluer Jo Mendi, le gentleman chimpanzé en avril 1925 lors de sa visite à des enfants malades au Bellevue Hospital, cette stupéfiante beauté circassienne du nord-ouest du Caucase en 1917 dont je ne remets pas et Eddy Merckx et Bernard Hinault qui se tapent un sprint pour la 5e place des Mondiaux de 1976 remportés, comme vous le savez, par Freddy Maertens en 7 heures, 6 minutes et 10 secondes devant Francesco Mozer et Tino Conti.
Accueillons avec joie Joi Lansing et Barbara Nichols dans Who Was That Lady en 1960, posons-nous avec Joi seule qui semble avoir une impérieuse envie de jouer au Scrabble là, maintenant, tout de suite mon grand fou et apprécions la délicatesse de la sensualité de cette image de Karel Kašpařík vers 1935.
Michael et Shakira Caine passaient par là et comme les portes du Bordel leurs sont ouvertes, ben les voilà. Rhââââ, Shakira. Excusez-moi, ça m'a échappé mais je n'ai aucune chance, ces deux-là sont mariés depuis 49 ans.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Sheila F. Sheila E n'étant pas là, il a bien fallu lui trouver une remplaçante à choucroute équivalente.
Ah, il semblerait que cet accort sourire laisse supposer qu'il est temps de se plonger dans le dossier donzelles de la semaine, activité somme toute pas désagréable parce qu'on n'est pas en train de pousser des wagonnets au fond de la mine, tout de même.
Cette semaine, les lumières des projecteurs sont braqués sur l'équivalent de notre Pepita de la Roue de la Fortune américaine puisqu'il s'agit de Vanna White, pousseuse de roue qui a fait une belle carrière de l'autre côté de l'Atlantique avec des apparitions dans Playboy et dans des nanars inénarrables que nous ne vous narrerons donc pas pour éviter de choquer les cinéphiles pointus que vous êtes.
Et comme il en reste un peu, je vous le mets quand même avec la splendide et torride Dawn Grayson, la gaspissime Melinda Windsor, playmate de février 64 non affiliée à la famille royale malgré son patronyme, la tout à fait délicieuse Angelina Boyko et quelques copines supplémentaires qui vous attendent en haut de l'escalier. Suivez la guide.
Vite, passons à de l'art avec Little Island de 1965 par Alfred Joseph Casson, Bruno Munari et son Negativo-positivo, vers 1968-1970, une jolie colombe en céramique par Patrick Rylands en 1970, un peu de Carla Accardi, Senza titolo, 1990 et Deborah Grice, Behold. Alors on Behold bien tranquillement, merci bien beaucoup.
Reste encore Guy Vandenbranden et son magnifique Untitled de 1959, Judy Ledgerwood, Ca d'Oro de 2013, Lucio del Pezzo, Costellazione de 1975, Raimondo Dura, No Title de 1960 et Wolfgang Oppermann, Vis-a-Vis de 1975 et on commence à être pas mal.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui vous attendent et vous êtes là et l'un dans l'autre, tout ça s'accorde plutôt parfaitement bien.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez bien avoir la gentillesse de faire voyager ce 472e Bordel du vendredi de l'histoire partout à travers le monde en likant, partageant, twittant ce Bordel autant que vous le voulez. Vous pouvez également vous abonner à ce blog pour ne rien manquer en mettant votre adresse mail dans la petite case Newsletter tout en haut à droite du Bordel ou suivre ce blog sur Facebook dans son groupe de fans en délire (plus de 2500) qui attendent votre venue une grande banderole d'accueil à la main ici https://www.facebook.com/groups/apreslapubAprès La Pub sur Facebook. Sur ce, on ne va pas trainer, on a une blonde à dégager et un psychopathe à réélire alors bon vendredi, bon week-end, bon vote et à la semaine prochaine.