27 Mai 2022
... Vous savez, moi, je crois qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais bordels. Moi, si je devais résumer les Bordels du vendredi avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des images qui m'ont tendu la main (oui, les images ont des mains comme parfois, les collines ont des yeux. Et toc) peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi à chercher de quoi composer un bon Bordel. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée et parfois non, quand il n'y a pas assez de matière comme la semaine dernière. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas les images en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer à construire un bordel digne de ce nom. Alors ça n’est pas mon cas cette semaine, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, merci au Bordel, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand des gens me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », je leur réponds très simplement que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction bordélique... mais demain qui sait ? Peut-être simplement me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi avec un Bordel de qualité comme celui qui suit et qui vous emmène dès à présent dans ces "tree-houses" de la Fredericksburg Texas Honey tree farm, sise au Texas, à Fredericksburg, bordel, lisez un peu.
Après, vous pouvez préférez l'épure totale, la sobriété quasi suisse mais pourtant en Italie de cette réalisation de Luconi Architetti Associati (photo de Marcello Mariana) de la Baita MV Madesimo House, donc à Madesimo (merci de suivre) en Italie. Posez pas votre veste, malheureux, vous allez pourrir tout le Feng-Shui du lieu. Enfin. Non mais.
Mais comme disait Gainsbourg, on a parfois besoin de bambou. Et à cette occasion, je vous propose quelques réalisations avec ce matériau incroyable, compilées dans le magnifique livre Bamboo Contemporary que vous vous démerderez à trouver si vraiment, vous avez envie de l'acheter. Merci Google.
Et puis si ça ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à vous faire des ongles Beatles ou à calculer la valeur de l'effectif des Girondins de Bordeaux et celle de l'AS Saint-Étienne qui a encore une chance de rester en première division s'ils battent l'AJ Auxerre de Guy Roux, de la Chaillotine et d'Enzo Scifo.
Pour vous rappeler qu'ici, c'est un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux, je vous ajoute cette belle série de photos du groupe Kiss sans maquillage, des fois que vous n'ayez jamais vu leurs visages jusqu'ici, ce qui est une possibilité tout à fait probable. Et salutations à Paul, Peter, Gene et Ace. Kiss rules.
Afin de se la péter avec classe dans du cuir de qualité qui fait kzoui sous vos fesses, je vous invite à poser votre auguste postérieur dans cette sublime Fiat 8V Supersonic de 1953 avec une ligne comme on n'en fait plus de nos jours, je vous jure, y'a plus de petit personnel, ce monde part à vau-l'eau.
Autre option possible, cette Chrysler 300 C de 375 chevaux (tout de même) ou cette Vespa si Maria Jesus Carolina veut bien vous la laisser. Ah, elle ne veut pas.
On me reproche parfois de ne pas mettre assez de damoiseaux dans le Bordel du Vendredi et c'est sympa mais je vous rappelle que je suis hétérosexuel mais comme j'aime mes lectrices et mes lecteurs, je vous ajoute tout de même un splendide Clark Gable prêt à diffuser sa voix de velours sur CBS radio en 1936, un concours de Musclés mais sans Dorothée et trois beaux gars et une copine par Elliot Erwitt en 1962 car tout de même, Elliot Erwitt. Elliot, les amis du blog, les amis du blog, les amis d'Elliot et Elliot.
Et côté damoiseau, le désormais regretté Ray Liotta, mort dans son sommeil (quelle chance) cette semaine, avait tout ce qu'il fallait là où il le fallait, notamment au niveau des yeux bleu acier comme le canon d'un 38 Special. Salut Ray.
Ni une ni deux, je vous ajoute un splendide maillot pour l'été, validé par Frankie Vincent (salade de fruits, joli, joli), un Robert Plant jouant au foot en slip cause que pourquoi pas, alors, d'abord et une Sofia Loren de printemps qui éclate de partout, oh, c'est beau.
Je tien également à votre disposition une Lana Turner de compète photographiée par Cora Smith sur le tournage du "Facteur sonne toujours deux fois" sauf quand c'est Chronopost qui ne sonne même pas, Nena von Schlebrügge (par John Rawlings dans Vogue en 1961) dont le nom ne vous dira rien mais si je vous dis que c'est la mère d'Uma Thurman, les choses deviennent évidentes et une splendide image de Saul Leiter cause que, tout de même, Saul Leiter, merde, enfin, tout de même.
Ajoutons pour la bonne bouche, enfin, façon de parler, une Milla Jojovich par Peter Lindbergh en 1992 cause que Peter Lindbergh, alors, tout de même aussi, Stephanie Seymour par Karl Lagerfeld en 1995 parce que j'aime les femmes montant des escaliers et une Roller Girl anonyme parce que, pourquoi pas vu que c'est un peu mon blog ici.
Alors attention, à ce niveau précis du Bordel, si vous vouliez poursuivre par la rue Basfroid ou la rue de Charonne, c'est assez mal barré car c'est justement barré par des barricades (Commune de Paris, le 18 mars 1871. Adolphe Thiers, salaud, tueur de Parisiens, rasez Montmartre !).
Et si vous avez des commentaires ou si vous désirez poser une réclamation, voyez ça avec Regina (comme la pizza) qui vous attend à la réception du centre technique de la General Motors à Warren dans le Michigan en 1965.
Une seule donzelle cette semaine mais quelle donzelle puisqu'il s'agit de Kim rhâââ Basinger dans toute la splendeur de son charme animal qui.. mais je m'égare.
Vite, passons à de l'art avec une toute petite sélection cette semaine avec trois tableaux mais des tableaux de qualité dont un sublime Félix Vallotton, Coucher de soleil jaune et vert en 1911, Le Printemps par Jan Preisler en 1906 et Night Pool II par Laurence Jones en 2019 pour piquer une tête avant la suite du Bordel.
Ne nous reste plus qu'à nous rendre aux célèbres Messages à Caractères Informatifs que je connais déjà mais vous, non alors c'est par ici, ci-dessous.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez bien avoir la gentillesse de célébrer ce Bordel n°475 en le partageant avec une phrase de votre cru (c'est toujours mieux qu'un partage simple) auprès de vos amis, qu'ils soient à Ouagadougou ou à Garges-les-Gonnesses car si le Bordel du Vendredi est gratuit (et il le restera jusqu'au bout), c'est toujours sympathique de le voir voyager eud' partout. Vous pouvez aussi suivre ce blog sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook, oups pardon, Meta comme 2500 et quelques amateurs et amatrices ou vous y abonner en rescrollant touuuuuut en haut de cet article et en mettant votre mail dans la case Newsletter prévue à cet effet. Sur ce, c'est pas tout mais le week-end approche, on a tous des trucs à faire alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine si l'internet mondial veut bien me proposer de la matière pour un Bordel n°476.